( 30 mai, 2014 )
Édition mode d’emploi
On passe des jours voir des mois à écrire un livre. Lorsqu’il est prêt, on se heurte trop souvent aux portes fermées surtout si l’on n’a pas déjà vendu au moins deux ou trois livres.
C’est ainsi ! Les français se méfient des jeunes auteurs ! Les libraires aussi ! Cela limite l’accessibilité à ce réseau littéraire.
Quel éditeur choisir ?
En fait il y a d’un côté ce que certains appellent les » vrais » éditeurs qui publient du Chattram ou du Gange. Bref, le commun des mortels n’y aura jamais accès ! Ou il devra attendre des mois, voir des années ! Pour exemple, Rouge envoyé en août 2013 avait reçu l’aval d’un grand pour 2016 !!!!
À part ceux qui ont une patience d’anges ou qui sont sûrs d’eux, sinon on ne mise pas son avenir si loin … Surtout quand on prend des années !
Ensuite, il y a les éditeurs réclamant une somme astronomique pour se faire éditer, pouvant aller jusqu’à 5 000 €. À fuir ! On ne doit jamais payer pour être édité ! Ce n’est même pas la garantie d’avoir ensuite une bonne publicité !
Ensuite viennent les éditeurs alternatifs comme Edilivre. Tout est gratuit. Le livre est de qualité ! Mais tout n’est pas rose ! Beaucoup d’erreurs, beaucoup de clash avec certains auteurs qui attendent leur validation ! Et moi, côté DA, j’attends toujours mon chèque qui dans le contrat devait arrivé en mars ! Il paraît que c’est pareil avec les grosses maisons d’édition ! L’argent !
Ensuite il y a auto-édition qui laisse l’auteur libre de ses ventes. J’ai rencontré beaucoup d’auteurs auto-édités et c’est un système qui fonctionne très bien si on a du temps à y consacrer !
En résumé : l’édition c’est comme la vie. Il n’y a aucune solution idéale. Des inconvénients, des qualités. Il faut faire le tri, faire ses choix, rester très vigilant, trouver ce que l’on veut, ce que l’on cherche et surtout pourquoi.
À mon avis, le plus important est de présenter aux lecteurs un joli livre avec une histoire passionnante ! Peu importe le moyen d’y parvenir ! L’important reste d’aller jusqu’au bout, de réussir et surtout de s’accrocher ! Tenir son livre dans ses mains est la plus belle récompense et un tel plaisir !
Ne renoncez pas à le vivre !
Merci de votre visite ! Par contre dès que je suis perturbée par quelque chose je n’arrive plus à me concentrer et conséquence j’arrête de lire ce qui est embêtant !
Le livre papier d’aujourd’hui ne subira-t-il pas le même sort que les hiéroglyphes sur roc, les manuscrits sur parchemin?
Durée de vie avant pilon pour une édition courante: un mois? Un trimestre? Un an?
Dernière publication sur le radeau du radotage : Recommandations après invitation
Article fort intéressant ! J’ai eu la chance d’être publiée en décembre et tous les bénéfices vont à la recherche contre le cancer ! Un éditeur qui travaille avec un imprimeur et publie des livres pour aider la cause…j’ai trouvé cela extra ! Bien-sûr j’ai un autre métier dans la vie d’où cet élan du coeur. Mon oncle aussi a été édité puis, les ventes ne comblant pas l’éditeur il a dû s’auto-éditer…il a fini aigri…très aigri ! Je lui trouve pourtant un talent monstre…Mais apparemment, le talent n’a rien à voir là-dedans. Je continue à écrire via le même canal. Je te souhaite d’être publier et surtout de vendre beaucoup car…pour vivre de son art…il faut vendre énormément, aller sur les salons…Merci d’être passé sur mon blog. <Très bonne soirée, C.