( 22 mai, 2014 )

Aimer trop …

J’ai longtemps pensé, et c’est une de mes réflexions dans Rouge, que l’on ne pouvait aimer trop, que l’amour était une chose magnifique. Pourtant, le temps m’aidant à pousser ma réflexion, je m’aperçois que certaines formes d’amour sont destructrices.

L’amour maternel à outrance en est une ! Il vaut mieux être aimé que non aimé, me direz-vous. Pas certain ! J’ai connu des cas où l’amour maternel était si fort, si violent qu’il en était devenu pathologique.

Mère ne vivant plus que pour son enfant, rythmant sa vie, son couple, au détriment de son propre épanouissement, enfant étouffé, interdit de faire du sport, de s’éclater chez certains amis jugés inconvenants car  » une autre vision de la vie pourrait être découverte. »,

Enfant-roi dirigeant ses parents d’un ton autoritaire !

Amour destructeur !

Les séquelles peuvent en être ensuite irréversibles et nous assisterons à des adultes dénués d’empathie ou à l’inverse reproduisant ce même processus. Hommes comme nous avons vus dans un précédant post avec des libidos hors norme destructrices pour le couple, avec des relations sociales difficiles à construire. On assiste à l’usurpation de l’amour et du sexe comme d’une drogue pour se sentir mieux, occultant des difficultés à lier une relation avec l’autre mais surtout avec soi .

L’homme dira qu’il aime trop mais ce n’est plus de l’amour mais de la souffrance qu’il prodigue. Il n’est là que pour apaiser la douleur qui vrille le corps.

La mère possessive qui ne vit plus si son fils n’est pas là, le mari jaloux et agressif qui ne supporte pas l’attention ponctuelle. La peur d’être seul, la mauvaise estime de soi, les interprétations déformées et un égo surdimensionné sont susceptibles de mener à cette dépendance de l’autre. C’est pathétique et triste ! C’est surtout très manipulateur. Le dépendant choisit exclusivement des partenaires qui sont en état de faiblesse. C’est bien plus facile ! Et ce sont des êtres diaboliquement intelligents !

Bien entendu, toutes les personnes en dépendance affective n’ont pas à courir chez un psy ! Heureusement ! Mais chacun doit s’interroger sur le bien fondé de sa relation !

La mère et son fils …

Puis-je vivre en me disant que j’ai occulté la vraie réalité à mon enfant ? Que je l’ai entraîné vers un monde imaginaire où il aura bien du mal à sortir ?

Le couple …

Pourquoi ai-je instauré cet état de dépendance m’obligeant à céder à mon mari à n’importe quelle heure du jour et de la nuit ? ( un commentaire d’une de nos lectrices ), pourquoi ne suis-je pas capable de lui dire non ? Et surtout, pourquoi, malgré ma souffrance, je reste avec ?

Remettons nos pendules à l’heure de la vraie vie ! L’amour est beau mais aimons simplement ! N’aimons pas trop car ce n’est plus aimer, c’est juste se rassurer.

( 21 mai, 2014 )

Comment lisons-nous ?

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Ça nous est tous arrivé de choisir un livre, de le commencer et de ne pas arriver à le finir ou pire de l’acheter et de le laisser moisir dans un coin jusqu’au jour miraculeux où on va le retrouver, couvert de poussière.
Pourquoi agissons-nous ainsi ? On aurait tendance à penser : parce qu’il est nul ! Et bien non, pas toujours … Ça arrive bien sûr ! Mais il y a d’autres raisons .
Le livre acheté fut un coup de cœur que nous avons eu pour l’auteur, pour la couverture mais honnêtement, même s’il est très bon, nous n’accrochons pas du tout ! Peut-être parce que ce n’est pas le bon moment, peut-être parce que l’on a d’autres choses en tête. Pourtant, on essaie, on recommence mais non, on ne rentre pas dans l’histoire … Alors on finit par abandonner ! C’est humain.
Le livre nous plait, on accroche … Mais voilà, on nous propose un autre livre que l’on s’empresse par curiosité de regarder ! Les premières pages accrochent ! On le continue et notre pauvre roman se retrouve relégué dans un coin de notre bibliothèque. Il sera lu … Mais bien plus tard !
J’avoue ne pas échapper à cette règle et avoir une pile énorme de romans à lire ! Actuellement j’achète, faute de place, plus de numérique que de livres brochés ! Mais voilà ! Les Ebooks ne prennent pas, eux, la poussière mais ils s’entassent petit à petit sur ma tablette …
Pourquoi ne pas s’organiser pour lire ? Nous revenons toujours au même dilemme : le temps ! Nous n’avons plus le temps de lire autant qu’avant. La fatigue de journées harassantes est souvent la plus forte ! Qui n’a pas fermé un œil sur un livre ? Et puis internet nous occupe aussi beaucoup !
Mais après tout, l’important n’est-il pas de garder cette envie d’aimer les livres ? le plaisir de découvrir l’imaginaire ? de s’évader même si ce n’est que pour quelques minutes chaque jour ? Le plaisir de découvrir ?
Et comme dirait Balzac :
 » J’ai accompli de délicieux voyages, embarqué sur un mot … »

( 20 mai, 2014 )

L’indifférence ..

Hier, j’ai fait une bien jolie rencontre avec mes élèves, celle d’Amanda Castello qui avait accepté de venir parler des droits de l’enfant. La magie de Facebook et des réseaux sociaux ! J’en profite pour rappeler qu’Amanda a publié un superbe livre : » Padi ou l’aventure de la vie. »

La magie de la vie ! Je vous remercie, fidèles lecteurs de ce blog, pour votre régularité !
Le blog se place en tête des statistiques. C’est impressionnant ! Je salue au passage tous les lecteurs étrangers qui passent. Je ne peux afficher tous les commentaires ! Rien que pour ce week-end …854 passages et 230 commentaires !
Cela montre la Solidarité humaine !

 

À ce sujet, je voulais juste vous laisser une petite réflexion. Il y a quelques temps, je discutais avec une relation de l’indifférence humaine. À ma grande surprise, nous discutions des cas de violences sexuelles ou physiques pouvant être commises envers des enfants que nous pouvions connaître ou du voisinage, cette personne me rétorqua simplement :
Cela l’indiffère complètement ! Je refuse de savoir ou de me poser la question !
Depuis cette conversation qui a eu lieu il y a quelques mois, j’y repense très souvent !
J’en reste choquée ! Cette personne que je jugeais  » bien sous tous rapports » serait prête à fermer les yeux sur un cas d’inceste par exemple simplement pour ne pas  » se mouiller « . !
Ça a un air de déjà vu avec le viol du métro de Lille ou les agressions régulières dans la rue !
Je n’ai pas l’habitude de trancher mais là je dis : Honte à ceux qui ferment les yeux, qui préfèrent rester dans leur petit nid douillet ! J’ose espérer que si leurs enfants subissent un jour une agression à l’école ou dans la rue, il y aura quelqu’une avec une  » âme » qui n’aura pas leur mentalité pourrie !
Luttons contre l’indifférence collective et réapprenons la solidarité, la vraie.

( 19 mai, 2014 )

Ce qui choque …

Hier, les informations n’ont fait que nous parler du dernier film « Welcome to New York » , film qui j’en suis persuadée va faire salle comble tout simplement parce qu’il y a du croustillant à se mettre sous la dent ! Une histoire politique, une histoire de sexe ! Tous les ingrédients pour que le peuple français, avide de commérages, se délecte ! Le film s’annonce à la limite de la pornographie.
 Pourquoi montrer un film de ce genre ? Quel intérêt pour un public théoriquement bien dans sa tête d’exhiber les failles de ce politicien ? On parle de sexualité débridée, hors normes, de fantasmes délirants. Le viol, dont on n’est aujourd’hui même pas certain, devient secondaire. Ce qui est mis en avant : les pulsions honteuses d’un homme.

Honteuses, pourquoi ? Parce qu’il avait une compagne qui semble-t-il était au courant et acceptait la situation ? Pourquoi cet homme choque-t-il tant ? Ce serait votre voisin ? Y feriez -vous attention ?

Notre société régie par un passé judéo-chrétien se doit d’être choquée  par un homme qui aime trop les femmes.
Hypocrisie humaine ! Les pulsions amoureuses ou sexuelles se veulent honteuses dans notre société civilisée car si le mot désir est tabou ! Et pourtant, si tel un petit génie, je venais fouiller dans vos cerveaux, combien d’entre vous donnerait un an de leur vie pour vivre de nouveau une folle passion amoureuse ? Combien d’entre vous rêverait de vous éclater comme des gosses avec une maîtresse prête à réaliser tous vos fantasmes ?
La seule différence avec le héros de ce film ? Il avait l’argent et le pouvoir. Sa sexualité pouvait s’épanouir selon ses envies et selon le prix qu’il payait ! Vous, vous êtes comme mon héros de Rouge, souvent condamné à vivre avec une Hortense coincée, frustrée ou blasée, ne répondant pas à vos rêves, à vos désirs, à vos fantasmes, refusant de se réveiller en pleine nuit pour vous donner votre plaisir. Et comme vous n’avez ni temps ni argent, vous devenez aigri, ronchon voir détestable ! Et vous vous mettez à haïr celui qui, lui, a osé !
Alors enlevez vos masques d’hypocrisie ! Allez voir ce film si vous en avez envie mais ne criez pas trop vite au loup ! Gardez votre objectivité et surtout n’oubliez pas que nous avons tous nos petits secrets bien cachés !

En clair, éclatez-vous ! C’est bon pour la santé !

( 18 mai, 2014 )

Le sens d’une vie …

En mode écriture des chroniques de Carla, suite à un des petits chapitres, je me suis interrogée sur le sens d’une vie … Sujet très controversé en règle général s’alimentant de conceptions plus ou moins religieuses. Je ne suis pas trop copine avec la religion donc je me baserai juste sur l’essence même de cette question. À quel moment pouvons nous dire que la vie a vraiment un sens ? Au moment où nous naissons ? Où nous mourrons ? Où nous ressentons une si grande souffrance que nous réalisons qu’il faut inéluctablement mettre un sens à cette douleur sinon nous l’aurions vécue pour rien ? ..
Surtout je pense que tant que nous traversons le dur combat qui s’appelle vivre, nous ne pouvons en comprendre vraiment le sens. Nous assistons certes à des coïncidences de vie, l’effet papillon comme me dit souvent un collègue, mais au fond, ce processus est-il le fruit de notre imagination ou celui de la vraie réalité ? Est-ce notre aptitude à réfléchir qui nous oblige à trouver un sens là où il n’y en a peut-être pas ?
Si …le fameux « si » qui revient encore ! Si je n’avais pas décrocher ce fichu téléphone ce jour-là, ma vie aujourd’hui serait … Que serait-elle ? Nul ne peut affirmer qu’elle serait si différente. Nul ne peut dire que le futur ne serait pas identique. C’est juste notre conviction profonde voulant à tout prix trouver un sens dans des situations parfois absurdes, qui va donner un sens à cet élément T, un sens hors du commun, un sens qui change tout.
Mais pour dire que l’élément a tout changé, il faudrait savoir ce qui était écrit sur le grand livre de notre avenir. Et qui peut l’affirmer avec certitude ? Qui peut jurer que si le SI existait, le monde tournerait mieux ?
Qui peut dire surtout que le sens d’une vie peut-être écrit à l’avance, prédit comme le font bon nombre de voyantes ? Qui peut affirmer que l’événement X prévu de longue date se déroulera sans un grain de sable dans son rouage ?
On sait tous justement que c’est ça la vraie magie de la vie ! Qu’il n’existe pas une baguette nous garantissant avec certitude que demain sera tel qu’on l’a rêvé, que notre vie se déroulera sur quatre vingt longues années, que nous avons donc le temps d’y penser …
Non, chers lecteurs, nos jours sont en sursis car la vie reste une incertitude. On s’endort le soir sans savoir si nous serons les mêmes à notre réveil … Si nous serons encore vivants …
Alors vivons notre vie ! Prenons le temps d’aimer ! Apprenons à regarder les étoiles, à écouter le son du silence, apprenons à nos enfants à s’ennuyer ainsi ils découvriront une chose essentielle : la possibilité de rêver …

Croyons tous en nous et surtout, ne lâchons jamais  nos rêves ! Et lorsque l’un d’eux s’est enfin réalisé, trouvons-en vite un autre afin de donner nous-même un véritable sens à notre vie …

( 17 mai, 2014 )

Coup de cœur littéraire

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Il y a des livres dont on a envie de parler parce qu’ils touchent …

 

Sale tour pour un destin de Philippe Baes
Europe Edition

 

Est l’un de ceux-là …

J’ai connu Philippe sur le groupe Passion-Lecture lors de la promotion de ROUGE.
Nous avons échangé … J’ai découvert une personne adorable.
Lorsque son livre fut édité, bien sûr, je me devais de l’acheter … Il faut encourager les jeunes auteurs !
Mais je vais être honnête ! Je ne voulais pas le lire ! Un livre sur le cancer, ce n’était pas pour moi ! J’ai perdu un enfant de cette maladie. Elle m’angoisse, me fait peur !
Et puis, j’ai reçu le livre et par curiosité hier soir, j’ai ouvert une page, puis deux … J’ai accroché au style, sympathique, vivant ! Ce n’était pas un livre sur le cancer mais sur un homme … J’ai beaucoup ri lors de certains passages, j’ai souffert avec Philippe durant d’autres, j’ai admiré Mimi sa compagne, j’ai continué jusqu’au bout … J’ai pleuré …

Que dire de plus ? J’ai retrouvé dans le livre de Philippe ce qui m’avait poussée à écrire le mien : Croire en ses rêves ! Aller jusqu’au bout, se donner des buts, des défis et ne pas renoncer …
Superbe livre ! À lire pour tous ceux qui ont souffert, qui ont connu la maladie, magnifique cri d’espoir .. Pour tous ceux qui n’ont pas de but, pour tous ceux qui oublient ce que veut dire le mot vivre !

Je te souhaite Philippe de gagner du temps afin de pouvoir mener Mimi à la mairie, de pouvoir organiser encore plein de salons et de continuer à être là, tout simplement …

Et vous tous qui me suivez, achetez ce livre ! Vous en sortirez différents …

( 17 mai, 2014 )

Chute de mots …

Un blog littéraire peut difficilement ne pas revenir sur le pouvoir des mots. Le commun des mortels les utilise souvent sans en jauger l’importance. Un mot pourtant peut s’avérer plus destructeur qu’un couteau. Il peut faire mal, il peut blesser, il peut détruire, il peut changer un homme.
Difficile d’en prendre conscience car la parole est devenue pour beaucoup une défense. On ne parle plus pour dire la vérité, on parle pour se protéger, pour se forger une armure. Et les vrais mots, ceux qui devraient être dits, restent cachés, bien enterrés.
Il faudrait inventer une poudre de perlimpinpin qui obligerait notre monde  à dire la vérité !
Fini les politiciens qui avec leur tête d’enterrement nous assuraient un avenir éblouissant ! Alors que tout le monde sait qu’au sein des partis règne l’argent !
Fini les hommes volages faisant croire à leur compagne ou à leur maîtresse que l’amour est éternel ! Fini les mensonges inventés pour soit-disant protéger sa famille ou sa réputation !
Enfin les mots de la vérité !
Malheureusement, pas de magie sur cette terre. Juste une cruelle réalité !
L’usage des mots divulgués juste pour se faire remarquer ! Avez-vous déjà connu la rumeur s’enflammée juste pour une phrase prononcée ?
J’aime beaucoup reprendre ce thème qui est celui de Rouge. La femme jalouse offusquée de se sentir délaissée qui va aller ensuite bousiller la vie d’une connaissance pensant qu’elle est simplement la cause de ses tourments !
Préférer penser qu’une fois l’autre détruite, le petit mari chéri reviendra sagement se coucher dans le nid ! Je me demande toujours si cette façon d’agir s’avère de la lâcheté ou de la naïveté ? Comme si la baguette magique allait immédiatement tout effacer, les larmes, les nuits à pleurer, les messages échangés, la certitude que monsieur, même s’il n’a pas fauté, a senti son cœur s’emballer ?
Je le redis car j’en suis profondément convaincue. On ne peut ni effacer ce qui fut dit, ni oublier le passé. On peut juste s’en servir pour éviter de recommencer les mêmes erreurs ..
Pour éviter nous-mêmes, d’être touchés par la chute des mots, par la rumeur qui est divulguée, par le doute qui alors peut s’installer, poison mortel nuisant à la vérité.
Il n’y a pas de magie sur la terre à l’état pur, mais nous pouvons la créer en gardant en nous un zeste d’empathie pour mettre du miel sur les mots que l’on dit …
( 17 mai, 2014 )

Écrire un blog … renseignements

 

Plusieurs lectrices anglophones m’ont demandé comment je pouvais garantir que mes écrits n’allaient pas être plagiés. Et bien, je ne peux pas ! Rien ne certifie que les posts que je vous livre ne se retrouvent pas détourner ! Mais franchement, je ne suis pas quelqu’un de bien célèbre et je ne vois pas qui s’amuserait à  » me piquer  » mes réflexions …
Je l’ai déjà dit mille fois depuis que j’ai créé ce blog, je fais confiance, trop confiance parfois mais je ne fais pas partie des personnes qui vont ériger autour d’elles des murs de dix mètres de haut. Agir ainsi, c’est se couper des autres ! J’essaie par contre de rester prudente, ne l’ayant pas été suffisamment à une époque.
Preuve en est, je ne vous livre que des extraits de mes futurs livres et seulement lorsqu’ils sont protégés par la loi du copiright et acceptés par un éditeur …
Mais un blog reste un blog … Un peu comme un feu de cheminée autour duquel, vous, mes amis lecteurs, vous venez vous réchauffer ! On ne peut parfois pas empêcher l’indésirable de s’y introduire car la porte reste ouverte !

Pourquoi écrire un blog ? Question qui revient souvent … Simplement pour me permettre de garder un lien avec vous ! Ensuite pour ne pas lâcher l’écriture quotidienne lorsque je ne suis pas en vacances. Écrire s’entretient. On ne peut s’améliorer sans écrire au quotidien. Je parle du style et non de l’orthographe qui parfois échappe. Je l’ai déjà expliqué, ayant eu des soucis avec mon ordinateur, je n’écris plus que sur mon IPad. Superbe invention mais avec un correcteur orthographique automatique à hurler ! Et je n’ai ni l’envie, ni le temps de passer tous les jours mes petits textes dans Antidote. Tous ceux qui ont lu Blanc vous diront que l’on style s’est nettement amélioré, et c’est grâce à vous qui me lisez, qui me laisser parfois des messages privés me donnant des conseils de style. Ah ! Fabuleuse solidarité, je le redis encore une fois ! Magie de l’entraide !
Ce blog m’est donc indispensable pour garder en moi la musique des mots.
Il y a de nombreux administrateurs de blog qui écrivent pour raconter leur vie, pour relater un voyage ou des recettes de cuisine. Dans ce cas, le style littéraire n’est pas primordial.
Ce n’est pas le cas pour un blog comme le mien.
Vous me faites confiance et je vous fais confiance. N’est-ce pas la base de toute relation saine ? De plus en plus de blogueurs ou de chroniqueurs au vu des statistiques me suivent.
Faute de pourvoir vivre que pour ma passion, l’écriture, j’espère au moins pouvoir continuer à écrire pour vivre mieux sereinement et en paix.

( 16 mai, 2014 )

Auteurs et solidarité

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Fascinant l’univers des jeunes auteurs. Je reviens régulièrement dessus car je me régale.
Je n’aurais jamais imaginé un monde si chaleureux où chacun cherche à aider l’autre comme il le peut. Je me doute que cette douce innocence doit disparaître lorsque les gens deviennent connus et prennent tristement la grosse tête ! Et c’est dommage ! C’est tellement sympa ces liens forts qui unissent les êtres. Je n’ai jamais rencontré cette force dans mon milieu professionnel où chacun ne pense égoïstement qu’à lui, critique ou jalouse. Je ne m’y suis jamais sentie bien.
Mais depuis des mois avec vous tous, je me sens en harmonie dans une atmosphère si positive, si encourageante.
J’ai lancé ma page de pub pour Blanc et c’est extraordinaire de voir le nombre de personnes qui m’encouragent et me félicitent alors que le livre n’est pas encore sorti …
J’adore cette chaleur humaine, vraie, sincère ! Personne ne porte de masque ..
J’ai pris goût à découvrir des nouveaux livres. J’en ai au moins cinq de jeunes auteurs à lire en Ebook et en broché. Avant, je n’aurais jamais eu simplement l’idée de m’arrêter dessus ! Comme quoi notre société si bien organisée a de sacrés lacunes ! On fait la promotion avec un maximum d’argent juste pour rapporter énormément de fric mais la qualité dans tout ça ?
L’important restant les mots qui glissent sur la feuille .. Vos mots, les miens et le plaisir que nous avons à tous partager !
Choisissons bien nos amis qu’ils le restent et ne deviennent pas un jour nos ennemis …
Encore merci à vous d’être là …
( 15 mai, 2014 )

Le souvenir …

« La vie serait impossible si l’on se souvenait, le tout est de choisir ce qu’on doit oublier. »
Roger Martin Du Gard
J’ai trouvé cette citation délicieuse … On parle souvent de pouvoir des mots, du pouvoir de ce qui reste  » après « , mais au final que reste-t-il ? La plupart du temps notre mémoire fait un tri, écrasant volontairement certaines passages de nos vies pour ne garder qu’une trame essentielle qui nous permet de nous continuer à avancer. La question qui se pose : que choisissons-nous d’oublier ? Curieusement, on ne choisit pas volontairement ce que l’on veut garder et ce que l’on veut jeter. On a tous en tête LE souvenir, celui qui fait mal, LA phrase qui nous a détruite ou choquée que l’on voudrait à tout prix effacer définitivement et qui revient par cycle nous hanter, l’amour que nous avons maudit qui s’interpose dans nos nuits, le boss que nous avons tant détesté qui est là dans nos tête à nous narguer …
C’est un peu comme si bizarrement les plus beaux souvenirs étaient oubliés, comme s’il ne restait gravé sur le sable de nos destinées que le souvenir des plaies cicatrisées.
Dérive de notre culture négative ? Peut-être serait-il tant pour nous d’enseigner à nos cerveaux à se rappeler les cris de plaisir que nous avons poussés, les sourires que nous avons partagés, les moments où nous avons simplement été heureux …
Permettons à nos vies de laisser une trace positive du passé et non juste celle des larmes versées.
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