( 12 septembre, 2014 )
L’admiration est un jugement de valeur que nous avons pour une autre personne et qui dépend de nos propres valeurs. C’est une émotion qui nous emplit de joie, car elle nous porte. C’est un sentiment très positif car cela nous pousse à aller plus loin, à vouloir réduire l’écart avec l’autre, nous stimulant et nous permettant d’être meilleur. Dans l’admiration, on n’est pas relié à l’individu mais à l’objet de notre admiration : son courage, son intelligence, etc ..
L’admiration peut par contre disparaître du jour au lendemain lorsque l’on découvre d’autres facettes de cette personne obscurcissant notre admiration. Je me suis aperçue que malheureusement beaucoup de personnes mélangent amour et admiration. Ce sont deux sentiments totalement différents. On ne tombe pas amoureux des personnes que l’on admire car l’admiration ne touche pas sur l’individu par lui-même. J’entends souvent des hommes énoncer : Elle m’admire ! Elle est follement amoureuse de moi ! J’ai envie de stopper les fantasmes de ces personnes. Non ! Cela n’a rien à voir !
Enfant, on aime son père, on l’admire mais on n’est pas amoureux !
Ado, on aime le dernier chanteur à la mode, on l’admire mais on n’en est pas amoureux !
Le sentiment est complètement différent ! L’admiration est une fascination pour une qualité que l’on pense ne pas avoir ! L’amour, c’est autre chose ! On ne choisit ni qui on aime, ni de tomber amoureux, ni de guérir d’un amour. La vie s’en charge.
L’admiration n’existe que pour un temps T, bref mais salvateur.
Heureux celui qui est admiré et heureux celui qui sait admirer l’autre et sortir de son petit » moi » égoïste …
Que de jolies relations sont faites composées sur ces notes de musique.
J’ai beaucoup d’admiration depuis plus de trente-quatre ans pour un chanteur qui reste pour moi le plus grand : monsieur Jean-Jacques Goldman, que j’ai eu l’immense plaisir de croiser deux fois lors de projets avec mes classes. Il fut un de mes moteurs durant plusieurs années.
Ne jamais regretter ses admirations ! Parfois, on ouvre les yeux et on se rend compte que le vernis était juste posé mais l’important est ce que nous en avons fait ensuite. Toujours se poser la question : quelle réalisation ai-je accompli grâce à elle ?
( 11 septembre, 2014 )
Hier matin, j’ai fait travailler aux élèves un texte de Socrate que j’adore les trois tamis. Ils ont beaucoup parlé dessus et une fois de plus je constate que les enfants sont bien plus intelligents que les adultes ! Quand je vois des adultes, bien pensants, qui sur des « on dit » ou sur des ragots, colportent des propos diffamatoires, certains allant même jusqu’à faire semblant de tendre une joue avec sympathie, histoire de pouvoir poignarder par derrière, plus violemment, je me dis que ces adultes devraient relire ce joli texte de Socrate.
Et que chacun retrouve son âme d’enfant ! Le monde serait moins dur et les gens moins méchants.
Un jour, quelqu’un vint voir Socrate et lui dit :
- Ecoute Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s’est conduit.
- Arrête ! Interrompit l’homme sage. As tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis ?
- Trois tamis ? dit l’autre, empli d’étonnement.
- Oui, mon bon ami : trois tamis. Examinons si ce que tu a as à me dire peut passer par les trois tamis. Le premier est de celui de la Vérité. As tu contrôlé si ce que tu as à me dire est vrai ?
- Non; je l’ai entendu raconter, et …
- Bien, bien. Mais assurément, tu l’as fait passer à travers le deuxième tamis. C’est celui de la Bonté. Ce que tu veux me dire, si ce n’est pas tout à fait vrai, est-ce au moins quelque chose de bon ?
Hésitant, l’autre répondit : non, ce n’est pas quelque chose de bon, au contraire …
- Hum, dit le Sage, essayons de nous servir du troisième tamis, et voyons s’il est utile de me raconter ce que tu as à me dire …
- Utile ? Pas précisément.
- Eh bien, dit Socrate en souriant, si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l’oublier …
Socrate
IV avant JCio
( 10 septembre, 2014 )
Écrire est un acte d’amour, s’il ne l’est pas, il n’est qu’écriture. Cocteau
J’ai lu cette phrase sur le net, si jolie, si poétique et si vraie. Chaque écrivain sait que dans ses mots, il offre à ses lecteurs un peu de vie, un peu d’espoir. Bien sûr, il existe des romans dits très noirs mais si on sait lire entre les lignes, on y trouvera aussi des mots qui font du bien. Écrire est un geste que l’on offre à l’autre, un geste d’amitié même si on ne le connaît pas, un geste de réconfort.
Écrire, c’est simplement dire à l’univers : Je t’aime parce que tu existes.
J’en profite pour rappeler devant l’abondance de copyright que mes textes de ce blog sont tous protégés et ne peuvent être utilisés sans autorisation.
J’ai tendance à voir certaines choses qui me hérissent ! Attention …
( 9 septembre, 2014 )
Coup de cœur pour un thriller très sympathique : » Des enfants trop parfaits » de Peter James.
Naomi et John ont perdu leur fils unique, emporté par une maladie génétique rare à l’âge de 4 ans. Aujourd’hui, des années plus tard, ils se sentent enfin prêts à refonder la famille dont ils ont toujours rêvé. Lorsqu’ils entendent parler du docteur Dettore, généticien visionnaire, ils voient en lui l’homme providentiel. Dettore connaît une méthode infaillible pour que leur prochain enfant ne soit pas atteint de la même pathologie. Comment résister à la promesse d’un bébé en bonne santé ? Ils auraient pourtant dû être alertés par la liste qu’on leur a remise : choix de la couleur des yeux, de la taille, des traits de caractère, des aptitudes sportives… Trop tard pour faire marche arrière. Naomi est enceinte, et déjà quelque chose ne tourne pas rond. «
L’idée est absolument géniale. Qui n’a pas rêvé de voir une société où les enfants naîtraient » parfaits », sans défaut. Et pourtant que serait la vie sans notre petit grain de folie ? Le petit plus qui donne à chaque individu son côté unique. Je ne pourrais jamais vivre dans un monde parfait ! Je m’y ennuierais. Tout comme dans un monde édulcoré, où tout est caché, où tout est nickel mais où tout est faux.
J’aime les individus qui ne sont pas ordinaires, déjantés, qui vivent à fond leurs passions, leurs amours, leurs émotions.
Rien n’est plus triste que ces personnes qui refusent de laisser transpirer le moindre sentiment, dénuées d’empathie, cachées derrière des mensonges juste créer pour se rassurer. Comme je les plains ! Comme j’ai pitié ! Je voudrais juste leur crier : Bon sang ! Pour une fois, oublier qui vous êtes, oublier vos préjugés ! La vie n’est pas parfaite mais elle est magique ! Cessez de vous mentir à vous-mêmes et prenez des craies et du papier, dessinez un arc-en-ciel plein de couleur et plein de paix.
( 8 septembre, 2014 )
La vie n’est ni blanche, ni noire, mais semblable aux couleurs de l’arc-en-ciel.
Une relation me disait dernièrement : difficile de tourner chaque jour la page et de vivre une nouvelle journée tellement le poids du passé est lourd.
Je tenais juste à répondre à ce questionnement. Le passé est ce que l’on en fait. Il n’est pas facile à accepter : décès, séparation, trahison, maladie et pourtant, chaque jour la vie nous offre l’opportunité de continuer à écrire de nouveaux projets, de nouvelles rencontres, de nouveaux instants de bonheur.
Regarder le passé, c’est rester figé sur nos erreurs. Certaines personnes ont cette aptitude à refuser d’avancer, à continuer de ruminer leur vengeance. C’est une énorme bêtise !
Il y a un temps pour tout … Il faut savoir fermer une histoire pour savourer toutes celles qui vont se présenter et surtout garder l’esprit en paix ! La haine, la colère n’apporte rien de bon. Vivre avec, c’est porter des chaînes bien trop lourdes. Je plains ces pauvres individus, capables de toutes les mesquineries, toutes les machinations diaboliques pour satisfaire leur ego. Une fois, encore, vu les nombreux témoignages que je reçois ( que je ne valide plus à la publication sinon mon blog serait gorgé de commentaires et surtout par respect pour la vie privée de chacun), je m’insurge une fois encore contre ces pervers narcissiques, convaincus qu’ils ont le droit de jouer avec les sentiments, la vulnérabilité des femmes que ce soit en amour ou en amitié !
Pour que ces hommes n’atteignent aucune d’entre vous, mettez toutes les couleurs de la vie sur la page de votre journée et bon lundi !
( 7 septembre, 2014 )
Vérité quand tu fais mal …
Sous le flot des messages reçus me demandant de réviser mon jugement, j’ai lu quelques passages du fameux livre qui fait rugir la France, les premières trentaine de pages car ensuite, c’est sans saveur. Je ne parlerai donc pas politique mais d’humanité. Ce début est celui d’une femme en souffrance et peu importante que son bourreau soit le président de la république, je comprends mieux l’engouement de certaines personnes qui suivent mon blog et qui ne sont pas des commères avides de cancans. Chaque femme peut se retrouver en cette femme meurtrie, humiliée, car qui peut la tête haute dire n’avoir jamais subi de trahison en amour ou en amitié ? Elle me fait penser à mon personnage Hortense, un masque qu’elle a du porter durant des années pour plaire à son homme. Cette douleur, chaque femme a pu la vivre un jour : l’incompréhension, la colère, le besoin de comprendre face à la pire trahison qui soit et en face, cette réaction typiquement masculine : le refus de s’expliquer, le choix de trouver des excuses pourries, les preuves falsifiées pour cacher la vérité et garder la tête haute, le rejet tout en continuant à dire aimer afin de maintenir ainsi un lien invisible, destructeur.
Je réagis face aux propos montrant la persistance des messages envoyés « après « . Pourquoi les hommes ne comprennent- ils pas la violence de tels actes ? Lorsqu’une relation amoureuse ou amicale s’arrête, le fil doit être rompu. Continuer à envoyer des messages, des cadeaux, à culpabiliser l’autre est pour moi un acte sadique et perfide, une façon très masculine de se venger.
Alors peu importe que ce livre ait vu sa notoriété se faire sur le dos d’une affaire politique, il reste un drame humain qui me fait réagir ! Vous les femmes bafouées, obligées de subir ces hommes qui reviennent régulièrement dans vos vies pour alléger leurs consciences, ne vous détruisez pas pour eux ! Ils s’en fichent complètement ! Soyez vous ! Restez vous ! Vous valez bien mieux !
( 6 septembre, 2014 )
Trahison …
Que de retours sur mon post d’hier. Il ressort une certitude : ce livre se lit, se lira simplement parce que de nombreuses femmes sont heureuses de voir que l’une des leurs a osé se venger de la trahison infligée par son conjoint. Je ne vais pas discourir sur le livre, ce serait lui donner une importance qu’il n’a pas, mais juste demander : cette vengeance permet-elle à son auteur de mieux dormir la nuit ? Se sent-elle » mieux » dans sa tête ?
Ceux qui me lisent depuis la création de ce blog savent que je m’oppose à ce type de comportement : vengeance, rancœurs ne sont pour moi que des mots sans saveur.
Vouloir détruire l’autre parce qu’il nous a trahis, déçus, n’est qu’illusoire. La réalité montre que ces personnes ne savent pas s’arrêter et pire, peuvent passer à des comportements complètement incompréhensibles afin d’arriver à leur fin.
Face à ces caractériels, une seule attitude : maintenir la paix, même si cela semble irrationnel.
Je reste une utopiste, persuadée que si les hommes ne visaient que cet objectif, le monde finirait par être plus calme, plus serein …
Alors non à la trahison mais surtout non à la vengeance qui ne peut pas avoir de fin simplement parce que pour ce type d’individus, ce serait devoir accepter que l’erreur vienne d’eux et non des autres.
( 5 septembre, 2014 )
L’événement littéraire de ces derniers jours, le livre de Valérie Trierweiller » Ma vie avec François »
Les points de vue s’affrontent. Que penser
Côté littérature, quel dommage que ce type de livre bouscule la rentrée littéraire faisant de l’ombre aux chefs d’oeuvres pouvant exister. Pas de doute, ce livre se vendra car les gens aiment les ragots et le sensationnel. En tant qu’écrivain, que dire de son geste ? C’est une autobiographie, elle parle de notre président de la République, de sa trahison, de sa douleur de femme. Son livre fut certainement une excellente thérapie. Elle aurait pu en faire un roman de fiction mais je trouve que son geste face à un personnage public frise l’irrespect ( nous sommes déjà montrés du doigt par le monde entier ! Là, nous allons l’être pour déballage de linge sale !)
Mais si Valérie avait été madame tout le monde, qu’en aurait-on pensé ? On aurait lu l’autobiographie d’une femme ordinaire, trompée par un conjoint volage, une histoire d’amour qui s’est simplement arrêtée parce que monsieur, comme beaucoup d’hommes, s’est lassé de sa dulcinée, trop heureux de redécouvrir des moments de délires sexuels, des instants de folie avec une jeunette avide de nouveautés,
Est-il méprisable d’avoir trompé sa compagne ? Ne serait-ce pas plutôt l’humiliation publique qui est impardonnable ? D’un autre côté n’a-t-elle pas provoqué cette rupture, tuant la flamme, avec sa jalousie maladive ?
Et notre cher François, que penser de sa façon de continuer à la harceler depuis leur rupture ? On parle de 28 textos par jour, messages qu’il nie avoir envoyer comme tous les hommes, lorsqu’on lui demande publiquement. Lâcheté masculine, une fois de plus ! Comme si une femme rejetée pouvait avoir envie de voir le retour de l’enfant prodigue au bercail ? Ces hommes et leur ego démesuré ! Doit-on le plaindre de revêtir ainsi un costume où il se sent à l’étroit ? Ou doit-on applaudir de voir enfin un infidèle mis au bûcher ?
Beaucoup d’encre vont être versées simplement parce qu’au fond, le drame qui se joue dans ce livre, représente la vie secrète de nombreux français. N’est-on pas le pays où le pourcentage d’adultères est le plus important ? ( tout sexe confondu). Voir que les grands de ce monde souffrent comme des hommes ordinaires incitera le commun des mortels à acheter ce livre, même si le texte, pour en avoir lu des extraits sur internet reste insipide.
Entre nous, ce qui est regrettable, c’ est que tous ces lecteurs avides de croustillant devraient plutôt acheter Rouge ou Blanc ! Ils passeraient un bien meilleur moment !
( 4 septembre, 2014 )
Une pensée aujourd’hui pour plusieurs de mes amies dont le poids de la vie est trop lourd.
Nous vivons dans un monde difficile où se véhicule beaucoup de souffrances souvent cachées derrière un masque parfait. Et puis, un jour, le masque se craquèle. Les personnes s’écroulent : dépression ou maladie. Le corps refuse d’avancer. Et il y a aussi les autres, ceux qui sont solides, dont la vie est un grand échiquier comme dans mon roman Blanc. Ceux-là vont s’attaquer à l’empathie des plus faibles, simplement parce qu’ils sont plus faciles à manipuler. J’ai le cœur serré en apprenant la dégringolade de certaines personnes auxquelles je tiens qui n’arrivent plus à supporter leur propre existence.
Je me suis trouvée particulièrement touchée par la chanson de Linda Lemay » Comment ça va »
Tellement vrai … On fait tous des choix que l’on pensait bons et justes et qui au final sont plus destructeurs qu’un coup de poignard, on se croit tous plus fort que les autres jusqu’à l’instant où la vie nous rattrape et notre santé nous échappe. Mais tout comme le chante cette québécoise, je reste convaincue que le soleil est là pour chacun de nous. Parfois il faut du temps pour se redresser, pour accepter d’avoir été trahie, pour supporter l’idée que le mal existe à l’état pur et sous des reflets trompeurs, mais quand on a réussi à faire ce pas, on avance et on peut enfin répondre avec le sourire à la question : »Comment ça va ? »
Et bien, oui, ça va !
Et vous, ça va ?
Linda Lemay » Feutres et Pastels » 2013
Je fais des choix
Et je choisis l’erreur
Ca n’s'efface pas
C’est pas d’la bonne couleur
Je suis tachée
Par mille et un vieux drames
J’ai beau pleurer
Mais ça résiste aux larmes
Moi qui m’croyais
Plus forte que la moyenne
Moi qui passais
Le baume sur les peines
De tout un monde
Que je disais comprendre
J’me perds dans mon histoire
J’sais plus quoi faire …
Ça veut pas dire
Que dans un mois ou deux
J’vais pas courir
J’vous jure qu’on s’ra heureux
La vie c’est ça
C’est pas un conte de fée
Mais ça ira
Oui ça va bien aller
( 3 septembre, 2014 )
Joli texte de Pablo Neruda que j’ai envie de vous faire partager. Je n’ai rien à ajouter sauf vivez mes amis … Lisez, écoutez des musiques que vous aimez, entourez-vous d’une bulle d’énergie positive et vous verrez la vie sous un meilleur jour. Lâchez prise à tout ce qui vous pourrit la vie ! La vie m’a appris que l’on ne peut ni croire tout le monde, ni faire confiance à tout le monde. Mais plutôt que d’essayer de tendre des mains dans le vide, entourez-vous juste des personnes qui en valent vraiment la peine ! Vous vivrez mieux et surtout plus sereinement. Bon mercredi à tous.