( 28 octobre, 2014 )
Écrire, éditer, y croire.
Je vais répondre aujourd’hui brièvement à Keina qui me pose de nombreuses questions ( toutes ne sont pas seulement en commentaires) sur l’édition d’un livre.
J’en ai déjà parlé mais je sais qu’il est fastidieux de faire des retours en arrière sur un blog. Donc tout d’abord, si on aime manier les mots, il faut oser ! Peu importe si le roman est bon ou non, l’écrire et ensuite oser l’offrir à d’autres est une démarche difficile mais qui apporte beaucoup. En dehors des megalos qui se regardent le nombril, c’est dur de s’offrir nue au regard d’autrui.
J’ai toujours un peu de mal après plusieurs livres lus et pourtant recevant de bonnes critiques.
Ensuite choisir un éditeur ou s’auto édité, au choix. Je ne ferai aucune remarque sur ces choix. Comme dans chaque étape de vie, l’un peut sembler bon à un moment tandis qu’un autre semblera meilleur à un autre.
Après, bien travailler son manuscrit. L’erreur des débutants est presque toujours identique : par peur, on va trop vite, on valide une BAT trop rapidement. Le premier livre ( sauf s’il passe par les mains d’un vrai éditeur ) reste une ébauche où chacun y lira avec amusement une naissance. Tout comme la vie, la maturité se fera avec le temps, l’expérience et le travail.
L’important, je crois est de garder le plaisir d’écrire. Tant que cela fait du bien, continuer …
En ce qui me concerne ,
Instants magiques des vacances où entre deux sorties, les mots glissent à la vitesse du vent sur le papier. J’ai terminé aujourd’hui mon chapitre 22, peinant à lâcher mes personnages, la tête remplie de » leurs aventures, de leur vie » conduisant à l’apogée de cette trilogie. Je ne sais pas si Bleu sera autant apprécié que Blanc mais je prends encore plus de plaisir à l’écrire comme si Antoine ou Karim étaient simplement de vieux amis.
Donc Keina, je le redis : osez ! Nous sommes dans une société où plus personne n’ose ! Et pourtant … Rien n’est impossible.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.