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( 22 octobre, 2014 )

Le destin

Le destin d’un artiste est de briser les murs. Un artiste est souvent confronté à des difficultés de communication, ne pouvant se livrer que par des mots qu’il faudra lire parfois en diagonale ou même entre les lignes. Tout écrit est important pour celui qui a eu le courage de déverser son âme sur les pages blanches. Écrire pour les autres, c’est s’offrir aux autres tout en sachant que la critique sera facile, que la jalousie trouvera une faille pour se glisser. Écrire, c’est surtout oser ce que beaucoup n’osent pas, aller jusqu’à l’aboutissement d’un texte, d’une histoire ou simplement d’un rêve.

La destinée d’un écrivain est de faire tomber les murs qui souvent l’empêchent de respirer.
( 21 octobre, 2014 )

Écrire

 

Je reviens régulièrement sur la fonction de l’écrit, au fil des mois, ma perception change. Écrire reste toujours magique tout un compositeur qui ferait sortir de son piano de nouvelles mélodies ou un peintre faisant rougeoyer les couleurs. Écrire c’est mettre de la vie sur de simples mots, faire vibrer les émotions que nous avons tous au fond de nous. Écrire, c’est gravir une montagne afin d’atteindre le sommet juste pour y puiser la paix.
Longtemps je n’écrivais pour personne, juste pour moi, et encore. Je crois au fond que je ne savais même pas pourquoi j’écrivais. Et puis, ce merveilleux parcours avec Rouge et Blanc m’a ouvert une brèche. Je peux enfin écrire pour quelqu’un d’autre, je peux enfin être écoutée. Lorsque l’on jette des mots sur du papier, on ne peut supposer un instant, sauf si on a un égo démesuré, pouvoir intéresser qui que ce soit. On n’a pas confiance en notre style. Il suffit d’une personne, une seule qui nous ait découragés pour que notre inspiration s’arrête. On n’y croit plus, on ne croit plus en soi.
Magique est l’instant où une personne nous pousse, sans le savoir, sans même avoir l’intention de nous orienter vers cette voie, à écrire. Ce jour-là, il y a maintenant plus de quatre ans fut pour moi le moment où je naissais une seconde fois à la vie. Je pouvais, j’étais capable, pire, je devais le faire autant pour moi que pour m’inscrire dans ma propre histoire.
La roue de la vie ne s’arrêtant pas de tourner pour autant, je dirais juste un immense merci à ces rencontres qui m’ont permis d’être aujourd’hui une romancière à temps partiel.
Mon rêve grandit chaque jour un peu plus. Verrais-je le jour arriver où je deviendrais une auteur à plein temps ? Si j’ai vécu toutes ces douleurs, si j’ai fait tout ce chemin rien que pour cela, alors la vie a un sens et vaut vraiment la peine d’être vécue.
( 20 octobre, 2014 )

Nos choix

« Nous sommes la somme de nos choix, mais ces choix, nous ne les faisons pas par hasard. »
« Pars avec lui. »
J’en suis convaincue. Notre vie est jalonnée de divers choix que nous faisons parfois trop vite, mal ou sans conviction. Des choix que nous regrettons parfois des mois plus tard, nous rongeant les ongles en nous disant que si nous avions pu savoir ce que ce choix serait, nous ne l’aurions pas fait.
Tout le monde a un choix qu’il regrette : le chemin que l’on a traversé au lieu d’avancer, le « non » que l’on a dit alors que tout notre être tendait vers un « oui « , le mouvement de colère qui nous a propulsés vers une grossière méprise, les confidences faites à une mauvaise personne qui les a ensuite divulguées, interprétées voir déformées , et je pourrais en écrire dix pages de ces choix que l’on voudrait ne jamais avoir fait. Chacun a vécu des situations qu’il regrette et pourtant au regard de la vie, ces choix que l’on voudrait effacer d’un coup de gomme, sont indélébiles, inscrits à jamais dans notre futur comme s’ils n’étaient dans notre destinée en rien des hasards.
 Regardons sous un autre angle. Que serait notre vie sans ces choix ? Aurions-nous le même travail, les mêmes amis, les mêmes amours ? Aurions nous tout simplement osé être ce que nous sommes ?
Un choix, un seul, qu’un génie pourrait nous offrir de reformuler et notre présent serait totalement transformé.
Un choix n’est pas un hasard. Pourtant dieu qu’il serait bon de savoir ce qu’aurait donné un oui à la place d’un non, ce que la vie serait aujourd’hui si le grain de sable n’avait enrayé une situation agréable, si les numéros du loto avaient été les bons, si …
Nos choix déterminent notre présent mais notre vie détermine notre futur. Et il est toujours temps de faire tourner les aiguilles de la vie en réparant un tout petit peu certains choix, juste pour ne pas laisser le destin était toujours celui qui décide pour nous.
( 19 octobre, 2014 )

La réalité

Qui sommes-nous ?

« ‘Toutes nos névroses commencent lorsque nous essayons d’être ce que nous ne sommes pas. »
J’ai lu cette phrase dernièrement. Quelle vérité vraie ! Je pense à un pote qui passe de névroses en névroses cherchant en vain depuis des années à être celui qu’il devrait être ou celui qu’il aurait fallu qu’il soit, inconsciemment, dans l’image que sa mère lui aurait renvoyé  si elle était encore de ce monde. Pour arriver à « cette réalité « , il transfère ses actes, ses désirs, ses projets de vie sur un socle éphémère et instable, entraînant les autres sur sa route ( c’est un vrai reproche que l’on pourrait lui faire. Pour arriver à ses fins, il interfère sur la vie des autres en pensant bien agir.)
Mais qui suis-je pour émettre cette remarque ? Puis-je évaluer sa souffrance ? N’est-il pas difficile à chacun d’accepter qui on est ?
S’accepter, c’est cautionner ses limites. Combien de personnages à l’ego démesuré en sont incapables, préférant penser que c’est l’autre qui a tous les tords.
Se définir est difficile. Si je devais le faire pour moi, je serai bien ennuyée. Je sais juste que je suis aujourd’hui différente de celle que je fus hier. La maladie, les coups de la vie m’ont fait dernièrement  changer de vision. Je perçois une autre finalité. Je vis chaque instant au présent, savourant chaque minute lorsque je ne suis pas fatiguée, me grisant de lecture, de rencontres et de bons moments.
J’ai découvert une autre vérité : « la vérité est ». On ne peut la changer même si on rêverait qu’elle soit différente, on ne peut revenir sur un passé qui laisse juste des traces mouillées sur nos joues ou dans le sable. On ne peut la changer même si on crèverait d’envie d’avoir une baguette magique ou une machine à remonter le temps. La vérité n’est pas non plus ce que l’on nous avait prédit. Un mot d’amour ou d’amitié ne dure pas toujours, le succès n’est pas synonyme de bonheur ou d’argent.
La vérité n’est là que si on la conjugue au présent et sera autre demain. Chaque matin, nous vivons une autre vérité, un autre jour.
La vérité est que l’on change tous. On peut changer de vie, d’avis. On peut changer d’amis, d’amour.
Ce n’est pas trop mon genre. Je reste fidèle, trop certainement, à ceux que j’ai un jour aimé, en amour tout comme en amitié, au moins dans le souvenir d’une réalité qui a eu le mérite d’exister.
Toi, Vous qui ….
avez pu changer d’avis, de passions, qui n’êtes plus qui vous étiez hier, dois-je ne plus vous accepter, vous espérer ou moins vous aimer ?
L’important n’est-il pas que par cette vérité que nous vivons au présent, nous restions nous-mêmes, simplement parce que nous serons toujours ralentis par nos faiblesses. Nos erreurs, tout ce qui nous a fait souffrir, est juste un bâton nous permettant de nous laisser emporter par notre présent, afin que nous puissions garder nos rêves et qui sait, les voir se réaliser, dans une autre réalité que nous forgerons.
( 18 octobre, 2014 )

Une jolie trouvaille

Quand la fatigue est grande, les livres nous sauvent. Je suis tombée par le plus grand des hasards sur celui-ci :

Mon coup de coeur d’Agnes Ledig  » Juste avant le bonheur  »

Quel joli livre d’espoir. Là, on ne pourrait y voir que tristesse, ce livre transpire la vie. Un vrai petit rayon de soleil lorsque l’on termine sa première période scolaire qui fut bien difficile. Un ouvrage facile à lire, faisant bien malgré soi monter des larmes aux yeux. Émue par cette jeune femme Julie, par ce petit prince Ludo, par les personnages qui vont croiser leur route, pour un résultat qui n’a rien à voir avec celui de départ, celui que l’on pense savoir à l’avance dans les toutes premières pages.
Juste avant le bonheur, il y a ces rencontres qui nous bouleversent à vie, qui changent ce que l’on est, ces mots écrits dans le sable qui nous redonnent foi en la vie, ces petits riens qui nous font rire quand notre coeur est lourd à pleurer. Rien que le bonheur. Souhaitons encore rencontrer des milliers de petites lucioles qui viendront éclairer nos journées afin qu’il n’y ait jamais un  » juste aprés … »
( 17 octobre, 2014 )

Salon de Gagny

J’en profite pour rappeler à tous que je serai au salon de Gagny le Dimanche 26 Octobre de 10h à 17h pour dédicacer mes deux romans Blanc et Rouge. Venez nombreux ! N’étant pas une grande fan des dédicaces, j’aspire à votre présence !

En attendant, que vivent les rêves à tous …
peu de post ces jours-ci. Toujours pas internet.
( 16 octobre, 2014 )

Les excuses

Ah, les excuses ! Qui n’a jamais eu à en fournir dans sa vie lève le doigt ?   »Pardon, je suis désolée. » Des mots qui butent sur la langue jusqu’à la faire saigner.
Il y a les excuses que l’on va dire sans les penser juste pour se débarrasser d’une situation gênante. On les retrouve chez les enfants qui les oublieront vite une fois prononcées jusqu’à ce qu’ils aient compris l’importance de ces mots. Ce peut être long, très long. Certains adultes ont aussi ce comportement.
Il y a les excuses sincères, spontanées qui viennent du coeur, qui déclenchent une communication saine permettant d’avancer. Les excuses du coeur, les excuses d’amitié.
Il y a les fausses excuses. Celles des hommes pris en train de batifoler leur secrétaire : » Chérie, excuse-moi, ce n’était rien du tout, cela n’a aucune importance. Elle passait juste par là. »
Il y a celles que l’on voudrait dire mais que l’on ne peut pas, simplement parce que ce serait reconnaître que l’on s’est trompé, que l’on a fait une grossière erreur indigne de notre intelligence. Ces excuses qui ne peuvent sortir sont les pires. Elles peuvent dévorer un individu de l’intérieur. Conduire à des actes qui n’ont aucun sens. Détruire l’autre pour éviter de se détruire soi-même.
Et puis, il y a celles, sincères, enfin, on le dirait, que l’on attendait depuis longtemps, ces excuses qui mettent des paillettes dans le regard nous faisant espérant qu’enfin la sérénité est de retour. Excuses au final faussées, truquées, données pour relancer une douleur qui s’était endormie. Excuses pour lesquelles on va laisser au final un flot de larmes.
Excuse-moi est une des expressions les plus difficiles à dire de la langue française. Il faut pourtant prendre son courage à deux mains, se faire violence et dire ces mots qui sonnent comme une musique afin d’apaiser le coeur des hommes. Notre monde ne serait pas si destructeur si nous étions capables de nous excuser, de discuter, de communiquer, ensemble, avec sincérité, sans crainte d’être jugé, afin surtout d’éviter que les erreurs d’hier soient de nouveau celles de demain.

 

( 15 octobre, 2014 )

On est tous des survivants

 

Plongée dans une discussion passionnante avec une personne d’une autre époque, je reste comme éblouie par sa conclusion : » Vous, moi, nous sommes tous des survivants, survivants des camps, survivants de la vie ! »
Un peu déprimée par de mauvais résultats médicaux, Hashimoto qui ne m’épargne pas, cette remarque s’avère être une vraie bouffée d’oxygène. Survivante d’une vie pleine de moments de bonheur et de larmes versées, survivante d’idées pour lesquelles je me suis battues, auxquelles je crois, que je revendique, survivante malgré les coups reçus par derrière dont je ne comprends toujours pas la raison ni le sens ( mais y en a-t-il ?) qui m’ont forcée à me blinder et  à avancer.
J’aime cette pensée. Se dire qu’au fond, malgré nos différences, vous, moi, nous sommes tous des survivants de quelque chose et grâce à cette force que possède TOUS les survivants et bien nous allons continuer à nous battre pour continuer de vivre, tout simplement.
( 14 octobre, 2014 )

Les livres qui se vendent.

Après le livre de Valérie T, dont j’ai déjà parlé, voilà le livre de Sem*** qui fait la une des ventes !

Pauvre France ! Comment nous, petits romanciers pouvons-nous faire le poids face à cette force médiatique de bien mauvais goût ? Finalement, il suffit d’avoir de sérieux contacts dans le milieu, de faire du lèche botte aux journalistes, d’arroser peut-être même les groupes de diffusion et on fait d’un navet, un best-seller. Triste pays où la culture rime avec scandales, cancans et histoire de fesses.
Quoique à bien y réfléchir, la littérature est à l’image de la société, à l’affût du moindre coup de coeur qui pourrait faire couler de l’encre, piaffer les commères aux sorties des écoles ou s’insurger toutes personnes frustrées en mal d’amour. Le monde se délectant au final des erreurs de chacun oubliant que nous sommes pourtant, tous, des êtres humains susceptibles de verser des larmes de sang.
Info pour les lecteurs qui se sont inquietés. Je n’ai plus internet depuis quelques jours afin de remédier definitivement, je l’espère, à ces  » arponnages » sur mon adresse IP. Je continuerai à poster mais c’est plus compliqué . Merci de vous être inquiètés.
( 13 octobre, 2014 )

Le temps qui passe ne s’arrête pas

Avez-vous déjà eu l’envie de stopper, juste un jour, les aiguilles du temps ? Refuser qu’elles avancent parce que vous savez que les jours qui vont arriver seront difficiles, fatigants ? Stopper cette course contre la montre qui nous oblige, bien malgré nous, à renoncer à des instants qui nous procureraient du bonheur à l’état pur. Combien d’entre vous, qui me lisez, ont prononcé un jour ces mots :  » je n’ai pas le temps ! « . Pourquoi, là est peut-être toute la question, ne prenons-nous pas ce temps, ne voulons-nous pas le prendre, invoquant des prétextes parfois stupides : trop de travail, une famille trop étouffante alors qu’au fond, c’est notre peur de sortir de notre petit terrier nous paralyse.
Une personne, un jour m’a susurré : Je n’ai pas de temps, je voudrais bien pouvoir mais, c’est impossible. La vie depuis m’a appris que rien n’est impossible. Seule notre mort peut nous empêcher de vivre un rêve. Alors, certes, nul ne peut stopper les aiguilles du temps, mais nous pouvons tous tenter d’en profiter au maximum, ne tournons pas le dos à ce geste d’amitié qui nous est offert, à ce sourire qui nous est donné, à ce rêve qui est à notre portée. Ne renonçons pas à vivre parce que le temps nous semble trop court. Savourons au contraire ces minutes magiques entre toutes, ces instants où par un regard nous avons juste envie de dire à l’autre : merci d’exister.

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