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( 2 octobre, 2014 )

Les kilos !

Ah, me dit-on, tu passes ton temps à philosopher sur ce blog mais il serait temps que tu parles de sujets qui fâchent comme nos kilos en trop !

Et oui ! Nos kilos que nous traînons avec désespoir depuis plus de trente ans, que nous avons par moment haïs, puis adorés pour des raisons que personne ne pourrait comprendre. Ces kilos qui font de nous, les femmes dites grassouillettes un anti stéréotype de notre société de mannequins anorexiques. Alors oui, je vais en parler ce matin, car avec nos poignées d’amour, notre popotin rebondi et notre 95 imposant, on en a marre de ces idées reçues et véhiculées  sur les kilos !
Alors oui ! Pour Toutes celles qui ont un jour fait un régime, je dédie ce post ….
Des régimes, on en a toutes fait ! Kilos pris au fur et à mesure des années, souvenirs de grossesses ou de moments déprimants où on s’est vengé sans honte sur la tablette de chocolat aux noisettes. Régime hypocalorique, Ducan ou WW … Des semaines de souffrance pour au final quelques kilos perdus ! Qui seront repris au bout de deux ans sans que l’on puisse dire ouf ! Que de contraintes pour un si maigre résultat !
Un jour, on se réveille saturée de devoir compter les fameux points ou les calories. On décide d’oublier ces kilos en trop, de s’accepter comme on est, de s’aimer comme on est. On s’aperçoit que nos kilos ne sont en rien un repoussoir, parfois même un atout. L’image que l’on renvoie est maternante, protectrice. On s’autorise juste un chiffre à ne pas dépasser, celui où la santé risquerait de trinque.  Et puis on retrouve le sourire de ne pas avoir à se priver, de pouvoir avaler des bonbons, des gâteaux ou du chocolat, sans abuser. Jouissif !
Certaines n’arriveront jamais à sortir de leur tête l’image de la femme idéale, celle des médias, celle des journaux, celle de certains hommes ( que dis-je ? Un type qui fantasme sur du papier glacé a-t-il le nom d’homme ?).
Mais un mot, un seul, peut ruiner l’image que l’on a de soi. J’ai vécu , la parole rapportée d’un ami, tournant le dos à une jolie relation que nous avions simplement parce que je véhiculais quelques bourrelets en trop ! C’est un poignard en plein coeur ! Et pourtant je suis loin d’être obèse ! J’ai eu mal très longtemps, n’osant plus porter autre chose que des couleurs me cachant. Venant d’un amoureux, cela peut déstabiliser mais venant d’un simple ami, c’est terrible … Aujourd’hui encore, je me dis que cet homme n’a même pas eu le courage de me le dire en face ! Enfin … Laissons le passé où il est … Je pense aussi au regard du vendeur sur la robe moulante qu’essayait une copine bien ronde la plongeant dans le désarrois, l’obligeant à reposer la robe de ses rêves. Elle était pourtant si belle.
Alors Stop !
Faisons tomber les barrières ! Des amoureux, on peut en avoir des dizaines même avec des kilos en trop, on peut aimer se regarder dans une glace et sourire à la vie. Il faut juste ne pas écouter les autres, ce n’est pas facile. J’ai mis des années à réussir mais si j’y suis arrivée, vous le pouvez !
Cessez, mes amies, de restreindre votre liberté avec cette obsession du poids.
Vivez, éclatez-vous ! Faites l’amour, cela fait maigrir. En clair : Aimer la vie !
Et soyez fières mesdames de votre corps ! Honte à ceux qui vous rejettent pour vos kilos ! Acceptez vous comme vous êtes et vous serez pleinement épanouies !
 N’oubliez jamais que  l’on est mort le jour où l’on cesse de croire en soi.
 En hommage à une amie qui s’est donnée la mort l’an dernier, obsédée par ce besoin d’être belle, de plaire. Ma Valou, tu étais pourtant si belle autant dehors que dedans .
( 1 octobre, 2014 )

Coup de cœur litteraire

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la Chambre d’Hannah

Peu de livres arrivent à me mettre les larmes aux yeux pourtant ce livre a réussi son objectif.
Sublime … Une histoire hors du temps qui m’a transpercée, laissée sans voix. Et comme dit le résumé, et si … Et si c’était possible … À lire absolument …
Paris, février 1992. Pierre Descarrières, 11 ans, est malheureux coincé entre une vie terne et des parents qui se déchirent quotidiennement. Seul dans sa chambre, il rêve d’un frère ou d’une soeur qui viendrait rompre sa solitude. Paris, février 1942. Hannah Klezmer, 11 ans, étouffe dans l’espace confiné de son appartement, mise à l’écart parce que juive.
Leurs routes n’auraient jamais dû se croiser. Et pourtant, c’est arrivé. Car il existe entre eux un lien plus fort que le temps et la folie des hommes.
Si La Chambre d’Hannah plonge ses racines dans l’Histoire la plus sombre, c’est aussi le roman sensible et lumineux d’une amitié entre deux enfants qui n’ont, au premier abord, rien en commun : ni leur condition, ni leur époque. Avec, en filigrane, ces deux questions essentielles : jusqu’où aller par amitié ? Sommes-nous prêts à croire l’impossible ?
( 1 octobre, 2014 )

Lire ou écrire

Cette question qui me fut posée n’a pas de vraies réponses. Ai-je une préférence pour l’un ou pour l’autre ? J’adore les deux ! Je les dissocie car lorsque je suis plongée dans un livre, je ne pense jamais à l’écriture. Je m’imprègne du chant des mots, de l’intrigue. En général si le roman est bon, je vais avoir du mal à le quitter et je ne le lâcherai qu’une fois terminée. Je l’ai déjà dit, je n’écris que lorsque j’ai vraiment du temps, ce qui est rare en ce moment. Lire demande moins d’efforts. Devenue une adepte des ebooks, même si je reste très attachée au livre papier, je peux lire partout, à n’importe quel moment, que ce soit dans le bus, à ma pause déjeuner ou bien dans une salle d’attente médicale. Avant, je devais emporter mon gros pavé, je l’ai même maintes fois oublié devant me dépêcher, pestant ensuite contre mon imbécilité ! J’ai attendu parfois des semaines avant de découvrir la fin d’un un livre perdu stupidement. Aujourd’hui, cela ne m’arrive plus ! J’ouvre ma bibliotheque numérique et je savoure un choix incalculable de nouveautés qu’il me suffit en un clic d’acheter. C’est du bonheur à l’état pur. Les réfractaires au numérique devraient essayer, non en se basant juste sur un livre mais sur une durée. Il faut s’accoutumer à ce nouveau mode de lecture. Il m’a fallu plusieurs mois pour accepter qu’un livre n’était pas nécessairement en papier pour être bon.  Encore des préjugés à casser.
Quant à l’écriture, je gribouille plus facilement depuis que je remplis ma tablette de notes et d’idées en tous genres. Ainsi tout est prêt pour le jour béni des vacances où je pourrais me plonger dans mon intrigue.

Au final ? Selon mon humeur, selon mes disponibilités, selon mon envie, je jongle allègrement entre les deux, espérant tout simplement trouver du plaisir, plaisir qui ne peut exister que s’il est partagé. Avant, je lisais très égoïstement et puis, un jour, un ami, c’en était un à l’époque, a partagé ses lectures, sa culture et mes yeux se sont ouverts ! Depuis, je ne garde plus pour moi cette passion car le partage reste une des choses les plus belles dans ce bas monde. Alors amis, partageons nos coups de cœur …
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