( 10 décembre, 2014 )
La page blanche
La page blanche est un grand désert à traverser, jamais traversé ( Bachelard)
Nombreux d’entre nous, les gribouilleurs du plaisir, se retrouveront un jour face au dilemme de la page blanche ou face à la non-envie d’écrire. Les causes en sont souvent la fatigue qui plombe notre imagination, la vie et ses soucis ou tout simplement le besoin de faire une pause.
Personnellement, je ressens toujours une grande solitude après chaque mot fin que j’ai tracé à la dernière page d’un de mes romans. Je mets souvent plusieurs semaines avant de me relancer dans un nouveau, n’arrivant pas à quitter mes personnages devenus presque mes amis.
En ce moment, je suis dans l’attente de la relecture de CARLA que mon éditrice doit me faire valider sous peu et j’ai un peu la pression. Pas facile de changer de style ! Ce roman plaira-t-il à mes fidèles lecteurs ? Ensuite, je suis dans la grande correction de Bleu avant son envoi à une maison d’édition spécialisée dans les polars qui m’a contactée. Là aussi, triple pression même si je n’ai au final qu’une chance infime d’être leur coup de coeur ! Je ne dois rien négliger, ni les erreurs, ni les coquilles …
Je n’ai rien à perdre … Au pire, Bleu sortira chez Edilivre dans neuf mois.
Et après ?
Et bien , je me relancerais dans un roman. Lequel ? Mystère … J’hésite ! J’ai tant d’idées et pourtant si peu de temps …
Une chose est sûre, je continuerai chaque jour à gribouiller quelques lignes sur ce blog, juste pour ne pas me trouver un jour figée devant une vraie page blanche, la terreur de tout écrivain.
La seule page blanche a un nom: le trépas.
Les autres ne sont que des pages à féconder.
Dernière publication sur le radeau du radotage : Réveille-toi Robespierre
Je partage ce point de vue!
Dernière publication sur Pas de nouvelles bonnes nouvelles : Le sac