( 14 décembre, 2014 )
Hommage du jour
Dix-neuf ans aujourd’hui que tu es parti, papa. Tu n’avais que cinquante-sept ans. Petit bonhomme insignifiant en apparence, doté une énergie hors du commun, tu avais un don unique pour aider de nombreuses personnes à retrouver sourire et vitalité. Artiste à tes heures, peintre, photographe, poète méconnu, tu as illuminé ma vie de culture, me plongeant tour à tour dans le chaudron de la lecture, de l’art ou de la musique. Fan de Reggiani, de Brel ou de Jazz, pro du Rock and Roll, tu fus le premier à me faire aimer les danses endiablées.
La mort emporte toujours les meilleurs, dit-on. Je crois surtout qu’elle t’a emporté bien trop tôt. Je reste, malgré ma colère de l’époque, très admirative par ton choix final, refusant les traitements médicaux, claquant la porte à la médecine et partant la tête haute, rapidement, sans bruit.
Ta perte fut douloureuse, une déchirure. Je t’ai cherché des années à travers tous mes amis plus âgés espérant retrouver en eux ton regard, ta force.
Aujourd’hui, je sais que tu es unique car nous n’avons au final q’un père que certainement nous idéalisons mais qui a fait de nous petit à petit ce que nous sommes aujourd’hui …
14 Décembre 1995 … C’était en fait hier … Il est temps que je te le dise aujourd’hui, ne l’ayant, par pudeur, jamais dit de ton vivant : Papa, je t’aime … Tu me manques …
Très bel hommage…