( 29 décembre, 2014 )
Les routes
Quelque part dans mon passé, plusieurs routes se sont présentées. J’ai pris la plus difficile et la moins fréquentée. C’est ce qui fait toute la différence.
J’aurais pu comme beaucoup choisir la dépression, la négativité. C’est si facile de se laisser glisser, de se dire que notre vie est fichue, que l’on n’a vraiment jamais eu de chance. Au lieu de cela, je me suis battue pour continuer à vivre. Un toubib m’a dit un jour : vous êtes une Survivante.
J’ai juste choisi de me glisser dans un mode de pensées pacifiques.
Éviter les conflits, ne pas répondre aux attaques ( cela ne m’a pas été toujours très positif ces dernières années. Il semble que parfois, ce sont les agressifs qui gagnent !)
M’entourer de personnes saines ( là aussi j’ai échoué ! J’attire inexorablement les gens dépressifs ou à problèmes )
Malgré cela, je m’accroche pour ne pas perdre ce que je suis. Je continue à œuvrer en souhaitant que le meilleur reste à venir, à écrire, vivre, positivement même si parfois ça fait mal, car certaines blessures laissent des cicatrices. Et au final, je suis toujours sur mes pieds. Cela vous surprend ? Vous n’êtes pas les seuls. Chaque matin, je m’en étonne, je me dis que si j’ai tant souffert, c’est que j’ai vraiment vécue, vraiment aimé, vraiment existé.
J’ai choisi ma voie, mon mode de croyances et de pensées et seule la mort m’empêchera de finir ce voyage sur le chemin que je me suis choisie, celui-là parmi tant d’autres, tout en sachant que vu sa difficulté, je rencontrerai certainement encore des obstacles, je tomberai encore et mon seul souhait est d’avoir toujours la force morale de me relever. Tant que l’on peut choisir sa route, c’est que l’on mérite de vivre tout simplement.