( 22 janvier, 2015 )
Grassouillette, tu as dit ?
Ah, mes kilos ! Je vous porte depuis des années sans pouvoir vous abandonner. J’ai essayé pourtant le sport intensif à en tomber épuisée, les régimes qui m’ont laissée affamée. Que ce soit avec Duncan où je me suis gavée de viande ou WW où je comptais sans relâche le moindre point afin de pouvoir stabiliser et rentrer dans une norme illusoire. J’ai passé des mois sur des forums où j’ai croisé des personnes adorables qui sont devenues dans la vraie vie, de vraies amies. Mais mes kilos, eux, sont restés.
À cause d’eux, j’ai parfois pleuré car me priver de moelleux au chocolat était pour moi un vrai déchirement. Je restais là, à les regarder, à entendre mon ventre grouiller. Pourquoi toutes ces privations ?
J’ai décidé de tout envoyer valser, les conseils, les régimes. Pleurant des jours sans osé regarder mon miroir. C’était il y a des années mais je m’en souviens encore. J’ai repris mes poignées d’amour, mon 95 de tour de poitrine et assumé fièrement mon embonpoint. N’étant plus obnubilée par la peur de déplaire, j’ai capté le regard brûlant de nombreux hommes sur ma silhouette, sifflant sur mon passage comme lorsque j’avais vingt ans. J’ai découvert que le petit ventre n’était pas handicapant lors de galipettes endiablées. Quinze ans que je m’en moque 
Alors chères amies, cessez de vous torturer. Notre stéréotype de société ne fait que montrer de jolies femmes anorexiques faites pour faire fantasmer des hommes en quête d’un idéal. Mais vous êtes-vous déjà demandé comment votre chéri vivrait une nuit avec ce top modèle affiché sur la célèbre pub de parfum ?
Un copain a fait une expérience similaire qui s’est révélé catastrophique. Une superbe bimbo à faire bander un moine dans son lit. Popol n’a jamais voulu se mettre au garde à vous et quand il a finalement pu faire un petit effort la demoiselle s’est révélée pire qu’une plante verte. Un beau corps sans âme.
Soyez vous, restez vous. Ne vous laissez pas prendre aux pièges de ceux qui au fond jalousent votre sourire. Car il vaut plus cher que de l’or !
Un jour, une personne m’a fait savoir qu’un de mes amis, pour qui j’avais beaucoup d’affection, ne voulait plus de moi parce que j’étais trop grassouillette. J’ai eu très mal. Le pire, je n’ai jamais eu confirmation de la véracité de ces dires. C’était certainement vrai sinon il aurait démenti. . Trop peu sûre de moi, j’ai perdu du poids dans l’espoir que … Mais au fond, cela n’a servi à rien et n’a eu aucun sens.
Aujourd’hui, je suis une grassouillette fière de l’être ! Bien sûr, je fais attention à ne pas dépasser un certain poids mais je ne me prive plus lorsque l’on m’offre une généreuse part de gâteaux. Je suis une gourmande de la vie. Je le resterai ! Et je suis bien plus heureuse ainsi !
Merci pour ces mots forts. Je suis une grosse. Je l’étais. Des régimes puis un bi pass. Au final, j’ai perdu 52 kilos et mon mari qui est parti avec une grassouillette comme vous dites. Alors s’aimer comme on est sinon on peut tout perdre,
Que ce post est drôle et que j’ai ri ! Bravo à vous ! Rien à redire ! restez vous et vraiment le con qui vous a laissée pour des fichus kilos mérite d’être castré hahaha
J’aime ce texte étant une grosse ou grassouillette parfois mise de côté malgré mes 64 ans ! Le monde est méchant et je vais de ce pas me faire un fondant en pensant à vous. Vous êtes une bouffée d’oxygène
Je n’aurais qu’un mot : Bravo !!!