Y aura-t-il une suite à CARLA ?
Et dans vos vagues enveloppée
Tandis que de vos doigts glacés
Vous m’inventez sur un seul mot. »
Stupéfiant comme la publication de Carla peut faire couler d’encre dans un monde pourtant clos comme Facebook. Car soyons réaliste, même si ce réseau social draine des millions d’individus, nous sommes des groupes restreints à nous côtoyer. Le chapitre sur Hashimoto a déclenché les foudres de l’enfer. Hier, cela m’avait donné une belle claque. Aujourd’hui, grâce à de nombreux soutiens en particulier sur un groupe lié à cette maladie (et non celui où je me suis fait incendier), je me relève, plus forte. Carla n’est pas l’histoire de cette maladie. Carla est la vie par périodes de cette femme moderne du XXI siècle. Mais Hashimoto est mon histoire et j’avais promis à de nombreux contacts que je glisserai un chapitre, en amorce. Je vois qu’il est encore plus important de bousculer les mentalités !
Nous devons être reconnues !
Pour répondre aux attaques, Carla est effectivement éditée dans une maison d’édition numérique qui démarre. J’ai accepté ce défi. C’est mon choix. Personne ne m’y a obligé. Cette édition n ’a que l’exclusivité des romans du même genre que Carla. Je conserve ma totale liberté. (pour ceux qui ont osé me dire l’inverse). Une maison d’édition me suffit et c’est même pour cela que je n’ai donné suite à Actes Sud.
S’engager dans une « vraie » édition demande beaucoup de travail et d’énergie alors s’éparpiller dans plusieurs, je n’en suis pas capable même si l’enjeu était de taille. Je suis peut-être écrivain, mais je suis avant tout enseignante et mon pouvoir de création se limite à mes congés, si la fatigue ne m’a pas trop terrassée. Carla aura donc certainement une suite. Il me faut donc rester concentrée et mobilisée.
Je crois dans les Ateliers de Grandhoux. Mon éditrice m’a promis une communication presse, etc. et cela viendra.
Pourquoi tant de critiques ? Si encore c’était le livre que les mauvais esprits dénigraient, je comprendrais. Toute critique est constructive, mais là, c’est une maison qui est mise au bûcher ou mon engagement pour une maladie.
Une personne m’a envoyé un msg en disant : « Comment osez-vous parler d’une maladie que vous ne connaissez pas ? »
Mais oui j’ose ! C’est aussi MA maladie !
Je ne suis et ne serai jamais une militante politique ou religieuse. Je suis une résistante qui se bat pour que le monde change, pour que le regard change.
Carla est importante. La malveillance m’a tuée déclenchant cette maladie. Par ce roman, un sens est possible : amorcer le changement des mentalités.
Je compte sur vous.