( 1 février, 2015 )
Quand on regarde la vie.
Hier, en écoutant d’une oreille une émission télévisée, une phrase m’a interpelée : » C’est quand la vie est la moins intéressante que l’on a le plus peur de la quitter. »
Ce n’est pas faux ! On a tous en mémoire des risques que l’on a pu prendre lorsque l’on avait dix-huit ans, sac à dos sans crainte du danger, ou des rencontres quasi mystérieuses qui auraient pu nous coûter la vie.
Et puis un jour, on prend conscience que le moindre faux pas peut nous faire tomber alors on se raccroche à nos convictions et à notre politiquement correct. On devient plus sages. Enfin, on s’en persuade. On parle de la mort sans frayeur parce que c’est tout de même encore loin.
Et puis, on dépasse les quatre-vingt ans et là, on sait que le compte à rebours est enclenché, qu’il ne reste pas assez de temps pour. On s’ennuie car les yeux nous font défauts, les journées semblent longues, identiques. On s’attarde sur des petits riens qui prennent signature de montagnes. On dit qu’il est temps de partir mais au fond, on meurt de trouille quelque soit la philosophie de vie que l’on a eu avant.
Je sais bien que l’on passera tous par cette phase et c’est pour cette raison que mes yeux se mouillent en pensant à ma maman vivant cette étape.
On passe sa vie à se tuer à la tâche, souvent sans recevoir la moindre reconnaissance, juste celle de savoir soi-même, que l’on a fait du bon travail. On laisse notre corps s’user jusqu’à ses limites pour ne pas montrer un signe de faiblesse, parce que sinon cela va encore jaser.
Peut-être que cette phrase devrait tinter un peu plus à nos oreilles ? Faisons que notre vie soit intéressante et non juste une routine dédiée aux enfants et au travail.
Vivons nos rêves ! Faites comme moi , écrivez et vous vous sentirez, malgré tous les soucis du monde, malgré tous les cons que vous rencontrerez, totalement libres et heureux.
Joli article qui m’a donné envie de pleurer et aussi d’être forte Ma mère est Alzheimer et je l’ai perdue Elle ne me reconnaît plus c’est une grosse souffrance je la voudrais morte et ne supporte pas l’idée
Merci d’écrire si bien Vous me déculpabilisez
J’ai le droit si je vous lis d’avoir peur
Merci vraiment