( 13 février, 2015 )

Publieŕ, être édité, est-ce une fin en soi ?

Ma réponse est non ! À quelques jours de la sortie de Carla aux Ateliers de Grandhoux, à quelques mois de la parution du troisième volet de ma trilogie BLEU, je reste toujours aussi humble face à l’écriture.
Heureuse, bien sûr, d’avoir signé avec une « vraie » maison pour mon roman, consciente aussi d’avoir refusé aussi une « vraie » maison pour mes polars simplement parce que pour moi écrire reste synonyme de liberté.
Je veux rester libre de mes pensées, libre de mes désirs, libre de mes choix, libre de mes sujets.
Je ne demande à personne ni de me comprendre, ni de me juger. Il y a des choses qui ne s’expliquent pas. Je suis prête à travailler comme une dingue pour mon éditrice, tout en laissant glisser les sujets qui me plaisent dans mes polars, sans contrainte cette fois. Je n’ai jamais voulu de chaînes dans ma vie. Je ne me suis jamais aliénée ni à une personne ni à un travail. Je vis et continuerai à vivre selon mon ressenti, mon feeling, mes émotions, mes passions, Écrire pour une maison d’édition est un vrai travail, parfois difficile, contraignant mais très valorisant. Écrire pour une édition alternative s’assimile à l’autoédition et flirte juste avec le plaisir d’offrir du rêve. Pour le moment, j’aime les deux et le reconnais sans honte ni hypocrisie. Être éditée n’est pas, pour moi, une fin en soi. Ce qui l’est maintenant c’est d’aller encore plus loin, de porter mes idées afin d’aider à changer à mon petit niveau les mentalités.
J’espère réussir ces défis dans mes futurs projets d’écrire parce que la vie doit avoir un sens, parce que les larmes versées doivent servir à dessiner des sourires de bonheur.

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