( 31 mars, 2015 )
ll nous arrive à tous de sentir la colère gronder. Sentiment particulier que l’on sent petit à petit monter. C’est à ce moment précis où tout se joue. Il faut peser le pour et le contre. Céder à cette pulsion dévorante ou respirer, respirer, se calmer et se poser. Sanguine, je prends vite la mouche et monte vite mais je redescends tout aussi vite. L’avantage ? À évacuer sa colère, on ne garde aucune rancune. L’inconvénient, nos mots dépassent souvent notre pensée et on se retrouve parfois à blesser sans le vouloir. Comme dit Sénèque : » La colère est comme une avalanche qui se brise sur ce qu’elle brise. »
( 30 mars, 2015 )
Quand rien ne marche, on frise la saturation. Comme vous le savez tous, depuis mon piratage d’il y a quelques années, je n’utilise plus mon propre PC l’ayant légué à mon fils, ravi d’avoir un micro performant, n’utilisant qu’un vieux PC qui lui, n’est pas relié à Internet. C’est important de protéger ainsi mes manuscrits vu le nombre croissant d’individus jaloux sur les groupes d’écriture. Je tiens à mes mots comme s’ils étaient le sang qui coulait dans mes veines. Mais étant toujours une quiche en informatique, je ne cesse de me battre contre Antidote qui refuse de fonctionner quand j’en ai besoin ou Word qui se bloque stupidement. Ah, le modernisme ! Tout cela pour dire que j’ai corrigé hier le BAT de BLEU avec bien du mal car ma vieille machine me faisait des caprices. J’ai même pensé un instant à un piratage possible rigolant de l’inutilité. Que pourrait-on me prendre sur ce vieux ordi ? Même mon dernier fichier n’y est pas enregistré ! Ah si, quelques préparations scolaires … Quelle utilité ! À l’ère du modernisme, tous les coups sont permis donnant bien du pouvoir parfois à des rancuniers m’ayant prise pour Maléfice. Mieux vaut rire de la bêtise humaine ! Je le redis et le signe encore : laissons le passé à sa place ! Que l’on me laisse écrire mes livres en paix. Je ne demande rien à personne alors que l’on respecte ma liberté, ma tranquillité.
( 29 mars, 2015 )
« Ce dont on ne peut parler c’est ce que l’on ne peut apaiser et si l’on ne s’apaise pas les blessures continuent de d’ulcérer. »
Citation découverte dans un superbe livre tellement vrai que les mots me manquent pour exprimer ce que je ressens. En pleine écriture de mon futur essai témoignage sur Hashimoto, je me sens super bien. Pouvoir brandir cet étendard afin de faire bouger les choses, permettre à d’autres malades d’être écoutés, j’espère sincèrement que j’arriverai au bout de ce livre. Trop nombreuses sont les personnes qui ruminent sur leur passé, sur leurs échecs. J’aurai pu faire comme elles si je n’avais pas pris le plume, ou plutôt le clavier. Écrire est un vrai plaisir qui permet aux blessures de se cicatriser. Une blessure de la vie reste toujours longue à se refermer. En parler aide à la guérir plus vite. Je n’ai pas peur de le redire, Hashimoto fait partie de moi maintenant jusqu’à ma mort mais écrire m’a sauvée.
Alors faites comme moi, au lieu de vous enfermer, de pleurer sur vos malheurs, couchez vos angoisses, vos rêves sur le papier, inondez la page blanche de pensées positives. Vous verrez vite que les mots guérissent les maux.
( 28 mars, 2015 )
Le débat s’est retrouvé encore hier en sujet mouvementé sur un groupe. Je ne prendrais ni position pour l’un, ni pour l’autre. CARLA est sorti en version papier depuis le 21 et je suis donc ravie d’être publiée dans une vraie maison d’édition et très reconnaissante à mon éditrice. Le roman a été bien corrigé pour la version papier et son rendu est superbe.
À côté de cela, je serai très fière d’avoir mon polar Bleu dans les mains d’ici un mois.
Dans les deux cas, je suis heureuse puisque mes livres sont lus. Mes polars ne seront jamais édités autrement. Pourquoi me demandez-vous ? Parce que je veux rester un électron libre, parce que j’aime aussi le milieu des petits auteurs où la chaleur humaine et l’entraide est bien plus grande et parce que j’ai mon choix de couverture qui pour Bleu est encore faite par ma fille.
La notoriété ? Je m’en moque complètement. Je n’écris que pour le plaisir.
Donc si vous aimez mes mots, je sais que l’on me suivra que je passe d’un point à un autre.
Je me sens donc encore plus motivée à continuer. J’ai rencontré hier une femme extraordinaire rescapée de la Shoah qui nous a dit : Peindre m’a sauvée. Je pense qu’aujourd’hui, je peux enfin le dire : écrire m’a sauvée. Je vivais avec des mots coincés au fond de ma gorge, avec des questions sans réponse, avec une incompréhension qui m’a démolie. Écrire m’a permis de fermer une porte et de me sentir libre. Depuis un an, je ne regarde plus en arrière, je ne me pose même plus la question du pourquoi. Je ne suis plus hantée : je vis ! J’avance, je me bats pour des milliers de petites choses.
Alors peu importe qui offre la possibilité d’écrire un livre, le plus important est de pouvoir le faire et surtout de ne jamais y renoncer et de toujours aller jusqu’au bout, pour soi, rien que pour soi. Ne rien faire pour une mauvaise raison.
( 27 mars, 2015 )
Difficile de se positionner dans la question du choix. De l’extérieur, on se retrouve souvent, tel un voyeur, à regarder une amie se casser la figure ou une autre tenter de garder la tête hors de l’eau. Au final, on se sent inutile. Le plus sage restant souvent de savoir fermer la porte à temps, de ne pas laisser une infime parcelle de lumière, une miette d’espoir. Rien n’est plus douloureux que le doute qui tourne dans nos têtes. Ai-je raison de m’accrocher ou dois-je renoncer ? Beaucoup de collègues auteures se trouvent fréquemment submergées par ce fameux doute. Faut-il pour elles persévérer ou accepter de ne pas être l’écrivain célèbre adulé de tous ?
Personnellement, il y a fort longtemps que j’ai opté pour l’option : fermer la porte quand il n’y a aucune chance d’obtenir ce que l’on désire. Chacun doit croire en ses rêves mais il faut garder les pieds sur terre et ne garder que des rêves réalisables. Se fixer des objectifs impossibles ne peut-être que source de larmes. Tout comme en amour ! Certaines continuent à s’accrocher à une illusion, un amour qui n’en est plus un ou pire que n’en fut peut-être jamais un. Il faut avoir le courage de fuir ces comportements nocifs et destructeurs. On pardonne, certes, mais on n’oublie jamais. Alors, amies en détresse, claquez une bonne fois pour toute cette porte qui ne vous apporte aujourd’hui que tristesse et larmes et demain, une autre s’ouvrira, pour vous …
( 26 mars, 2015 )
Nul n’est parfait. Nombreux sont pourtant ceux qui se gargarisent d’être des amis géniaux, des époux modèles, des collègues merveilleux. Au final, lorsque le masque tombe, car il finit toujours par tomber, il ne reste qu’une amertume. Certains agissent égoïstement sans même concevoir que leurs actes puissent bouleverser à jamais la vie des autres, d’autres vont tout donner, sacrifier leurs rêves pour un individu pour un résultat médiocre, aliénant l’autre. Aucune relation ne peut rester en totale équilibre car le désir d’avancer, de la découverte, de la magie pousse chacun à involontairement construire une faille. Il en résulte alors une incompréhension qui se crée, une communication qui se rompt, des actes parfois insensés qui se répercutent. Certains tels Flash vont vouloir jouer aux supers héros et brandir une épée vengeresse, parfaitement inutile provoquant des dégâts indélébiles, d’autres vont tenter derrière leur masque de laisser croire en une autre réalité, juste pour donner une raison de conforter leur choix. Nul n’est parfait. Nul ne doit être jugé. Car trop souvent, à trop vouloir faire du bien, on finit par faire du mal. Laissons la vie s’écouler. Ce qui doit être, sera tout simplement.
( 25 mars, 2015 )
« Il est des êtres dont c’est le destin de se croiser. Où qu’ils soient. Où qu’ils aillent. Un jour, ils se rencontrent. » Claudie Gallay. »
Le hasard des rencontres en est-il un ? Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi vous allez parfois croiser une personne plusieurs fois dans une année, dans des endroits où rien ne vous prédisposait à vous rencontrer et à l’inverse, vous n’allez plus jamais vous trouver face à face avec une autre personne dont vous auriez voulu avoir des nouvelles. Et pourtant, quand on pense que plus rien ne nous fera nous retrouver, comme par magie, un petit rien va nous aider. C’est ainsi que j’ai retrouvé de vieilles amies de mes bancs d’école ou de vieux copains de lycée. L’échange des âmes, l’échange des coeurs restent ce qui est le plus important.
( 24 mars, 2015 )
Quitte à déplaire une fois encore à l’interlocutrice qui m’a laissé un commentaire hier matin me disant que mon blog était « cucul » ( au passage, je rappelle que je ne valide pas chaque commentaire sinon le blog serait trop lourd, en recevant une dizaine chaque jour), j’ai trouvé un superbe texte hier soir qui m’a touchée.
Je redis une fois de plus que ce blog ne se veut, ni un blog intello, ni littéraire, juste un blog où se nouent des liens et où une vraie communication existe. Je sais que le net regorge de magnifiques blogs de chroniqueuses ( je n’en suis pas une) ou de philosophes ( je n’ai pas non plus cette prétention. Ce blog est né avec mon premier polar et la toile d’amitié avec d’autres blogueurs ou auteurs s’est mis en place tout naturellement. Aucune prétention.).Juste un partage.
Mon coup de coeur du jour, pas si « cucul » pour moi, mais …
« Un Maître Zen vit un scorpion se noyer et décida de le tirer de l’eau.
Lorsqu’il le fit, le scorpion le piqua.
Par l’effet de la douleur, le maître lâcha l’animal qui de nouveau tomba à l’eau, en train de se noyer.
Le maître tenta de le tirer nouvellement et l’animal le piqua encore.
Un jeune disciple qui était en train d’observer, se rapprocha du Maître et lui dit : « Excusez-moi Maître, mais pourquoi insistez vous ??? Ne comprenez vous pas qu’à chaque fois que vous tenterez de le tirer de l’eau il va vous piquer ? »
Le maître répondit: « La nature du scorpion est de piquer et cela ne va pas changer la mienne qui est d’aider. »
Alors, le maître réfléchît et à l’aide d’une feuille, il tira le scorpion de l’eau et lui sauva la vie.
Puis s’adressant à son jeune disciple, il continua: « Ne change pas ta nature si quelqu’un te fait mal, prends juste des précautions. Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent. Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation. Parce que ta conscience est ce que tu es, et ta réputation c’est ce que les autres pensent de toi… Quand la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons pour sourire.
Alors, si en ce jour, la Vie se présente à vous sous une forme qui vous « pique », souvenez-vous de cette petite histoire : prenez des précautions, mais ne changez pas votre nature, ne vous préoccupez pas de ce qu’autrui pense de vous et surtout… gardez le sourire ! «
( 23 mars, 2015 )
Après un salon du livre haut en couleur et en rencontres, je me sens pleine d’énergie pour reprendre la plume. Objectif premier : terminer mon roman sur Hashimoto, mon cri pour changer les mentalités et aider les malades à ne pas s’enfoncer dans le sable profond. En parallèle, je m’amuse comme à l’accoutumée à plonger Antoine dans une nouvelle enquête qui j’espère sera une fois encore bien tordue. Quand le stylo se met à gribouiller, quand la vie semble reprendre des allures de rêve, plus rien n’a d’importance. On se contente d’attendre juste ces moments d’osmose que l’on vit avec les lecteurs comme un rendez-vous d’amour que l’on se donne un peu en cachette.
Pour répondre à une personne me disant que ce blog est ponctué de passages cucul, je n’ai pu m’empêcher de sourire. Si vous aviez lu dès le debut vous sauriez que c’est un lien entre les lecteurs et moi et non un essai philosophique. Je ne suis pas écrivain mais enseignante et débordée de travail, je suis atteinte d’une maladie qui me laisse sans force par moment et pourtant pas un jour sans une ligne pour ceux qui me suivent chaque jour. Par respect ! Même si je suis à bout de fatigue. En feriez-vous autant ? Vu que vous n’avez lu que quelques posts, j’en doute donc ! Une fois encore, que la critique est facile dans cette société !
‘Bonne journée et continuez mes nombreux lecteurs à me suivre sur mes posts cuculs.
( 22 mars, 2015 )
Merveilleuse journée et super salon du livre. Pouvoir dédicacer ses livres pour la première fois au salon du livre Porte de Versailles, c’est vraiment quelque chose de fabuleux, d’unique. D’abord, entrer par la porte » des auteurs », moi qui toute ma vie ne suis entrée que par les entrées commune, ensuite se retrouver sur un stand, celui d’Edilivre, très bien situé cette année, avec un accueil de rêve. Faire connaissance avec d’autres auteurs d’Edilivre forts sympathiques, échanger durant trois heures tout en livrant au passage une petite dédicace.
Beaucoup de monde à ce salon dont la plupart n’était là que pour les hautes personnalités. On a plus de ventes si on se nomme Juppé.
Puis retrouver enfin mon nouveau roman en version papier, le tenir entre les mains. Bonheur de toucher cette petite merveille ! Une petite place en dédicaces durant trente minutes pour son lancement à côté d’une célébrité fort connue Saphro. Là, mon stylo s’est activé d’une trentaine de ventes.
Je ne suis ni une fan des salons, ni du public relation mais quelle joie de retrouver des auteurs croisés sur le net ou des amis venus de partout juste pour m’encourager. Cela fait chaud au cœur un endroit où on pose sur soi un regard sympathique et vrai. Ces rencontres nouvelles ou anciennes sont purement magiques !
Un merveilleux souvenir à graver dans ma mémoire.
En attendant, continuez à acheter Carla ! Collectors jusqu’au numéro 200.