( 27 mars, 2015 )
Savoir fermer la porte
Difficile de se positionner dans la question du choix. De l’extérieur, on se retrouve souvent, tel un voyeur, à regarder une amie se casser la figure ou une autre tenter de garder la tête hors de l’eau. Au final, on se sent inutile. Le plus sage restant souvent de savoir fermer la porte à temps, de ne pas laisser une infime parcelle de lumière, une miette d’espoir. Rien n’est plus douloureux que le doute qui tourne dans nos têtes. Ai-je raison de m’accrocher ou dois-je renoncer ? Beaucoup de collègues auteures se trouvent fréquemment submergées par ce fameux doute. Faut-il pour elles persévérer ou accepter de ne pas être l’écrivain célèbre adulé de tous ?
Personnellement, il y a fort longtemps que j’ai opté pour l’option : fermer la porte quand il n’y a aucune chance d’obtenir ce que l’on désire. Chacun doit croire en ses rêves mais il faut garder les pieds sur terre et ne garder que des rêves réalisables. Se fixer des objectifs impossibles ne peut-être que source de larmes. Tout comme en amour ! Certaines continuent à s’accrocher à une illusion, un amour qui n’en est plus un ou pire que n’en fut peut-être jamais un. Il faut avoir le courage de fuir ces comportements nocifs et destructeurs. On pardonne, certes, mais on n’oublie jamais. Alors, amies en détresse, claquez une bonne fois pour toute cette porte qui ne vous apporte aujourd’hui que tristesse et larmes et demain, une autre s’ouvrira, pour vous …
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