Il faut croire en ses rêves et se battre pour les réaliser. J’ai osé publier, et j’ai eu la surprise d’être lue, appréciée. J’en suis aujourd’hui en moins de dix-huit mois à trois romans policiers et un roman. Heureuse ? Pleinement ! Un de mes objectifs atteint. Maintenant, je continue à écrire pour mes lecteurs, pour le plaisir. Mais mes rêves ne s’arrêtent pas là. J’en ai déjà parlé sur ce blog. Je désire un jour créer ma propre petite maison d’édition. J’ai toujours ce rêve en moi. J’y pensais encore hier en marchant sur la plage.
Mon propre bilan en tant qu’auteur m’a permis de voir ce que l’on atteint d’un bon éditeur, pas nécessairement la gloire mais une efficacité.
J’ai retenu une chose. Si on n’est pas connu, pas du milieu, pas riche comme crésus, on ne peut lancer une maison sans un apport sérieux. Un livre nécessite une communication importante et coûteuse, des flayers, des marques pages, une couverture attractive, et un fond pour la diffusion. C’est la clé du succès. Ceux qui ont un « nom » peuvent s’en passer. Les autres doivent s’en servir comme atout.
Ensuite bien choisir son entourage : un webmaster faisant un site qui donne envie, un logo qui accroche, une graphiste qui fait rêver, un correcteur qui ne laisse passer aucune coquille.
Après, il faut se donner à fond pour sa maison et ne pas juste laisser le temps couler. J’ai discuté dernièrement avec une petite maison provinciale qui me disait passer dix heures chaque semaine à la promo de ses auteurs. Son but : publier peu mais publier bien. Le dernier livre publié dans cette édition est au bout de six mois partout dans les librairies, les Fnacs. L’éditeur se bouge et se rend dans chaque salon pour promouvoir ses livres ( car l’auteur n’en a pas la possibilité ). J’étais impressionnée car ce n’est pas son seul travail. Il bosse comme nous tous huit heures par jour. Il s’occupe de sa maison en plus. Je me suis rendue compte que je ne pourrais réaliser ce rêve qu’après avoir cessé mon travail.
Je suis ressortie de cette conversation en me disant : je veux donner un jour du rêve à des auteurs et je suis certaine que je peux le faire.
Dernier point très important, les droits d’auteurs. Trop de petites maisons font l’impasse sur les DA ou ne les versent qu’au bout de X ventes. Cela ne donne pas une bonne image. J’ai retenu une chose, pour que l’auteur ait confiance, il faut être réglo. Envoyer un décompte chaque année à dates précises inscrites dans le contrat et faire un chèque même s’il est symbolique. Même une somme de 20€. Edilivre a perdu beaucoup d’auteurs à cause de DA non payés sous un plafond.
Choisir un type de romans et ne pas s’éparpiller. Inutile de vous dire que moi, ce sera les thrillers, les polars et les romans fantastiques :)
Je reste convaincue qu’un petit éditeur qui se bat pour ses auteurs arrivera à les mener au sommet.
Je crois dans les petites maisons comme en celle où j’ai publié Carla.
Et un jour, peut être ce sera moi qui donnerais un coup de main.
Pourquoi pas ? Un but pour ma préretraite alors …
Rendez-vous dans trois ans ?