( 7 avril, 2015 )

Les pervers, ceux qui.

Qu’ils sont nombreux ! Que d’amies ont souffert d’une telle rencontre que celle-ci soit amoureuse ou juste amicale, on assistera encore et toujours au même séNorin. les victimes, bourrées d’empathie, prêtes à aider, à consoler, à materner, et l’autre, identique, même profil, des individus à l’égo surdimensionné, tellement sûr d’eux qu’ils créeront volontairement un climat malsain afin de garder le pouvoir sur l’autre, l’aliénant par des petits gestes anodins trompeurs. J’ai lu dernièrement un essai expliquant que ces hommes agissaient consciemment, manipulaient volontairement leur victime, jubilant du pouvoir sur sa victime. Le pervers se nourrit de la peine de sa victime. Plus elle souffre et plus il se sentira important. Comme l’énonce un blogueur : «  Il fait EXPRES de créer des situations conflictuelles et sans issue justement parce que c’est ce qu’il attend de la relation qu’il a nouée avec sa proie. Il fait également exprès de lui faire croire qu’il ne veut qu’une histoire… sans histoires. »
Tout le drame. On ne sait pas. On ne s’y attend pas. On ne veut pas le croire. « C’est un vampire de l’âme. Il ne changera pas et cherchera toujours sa « dose », que vous prétendiez être amis ou connaissances. »
Quand on lit ce genre de propos, on se sent soulagée.
«  Rappelons-nous que les pervers narcissiques sont des personnes jalouses, envieuses et haineuses. Lorsqu’elles abordent une victime, c’est pour lui faire du mal. Il n’est jamais question d’amour. Et les PN détestent l’amour, c’est leur ennemi juré car ils en sont dépourvus, ne l’ont jamais ressenti auprès de leurs parents et ne peuvent pas l’accepter. »
Longtemps je me suis demandée comment une personne avec qui j’avais pu lier amitié avait pu se transformer en véritable monstre. À lire ce post, mes yeux se sont ouverts. Quoique j’eusse pu faire, rien n’aurait permis la paix. Il ne la voulait pas. Il ne pouvait pas simplement parce qu’il était totalement dénué d’empathie.
«   Les pervers narcissiques sombrent dans un déni des faits tangibles parce qu’ils sont persuadés d’être tout-puissants et invincibles »
Ils refont le passé, ils réécrivent l’histoire sans se soucier de la peine que cela engendre. Ils ne changeront jamais, c’est ce qui est horrible. Ils sont, seront et trouveront une autre victime.
Le meilleur moyen de s’en libérer est de rompre tout contact, de ne pas croire à un possible retour, à des excuses. Elles sont toujours fausses, faites pour remettre la proie dans le filet et de reprendre le pouvoir. Ces personnes ont un sacré trouble de la personnalité ! Elles sont nocives pour toutes personnes les côtoyant.
Lorsque vous pensez vous en être définitivement débarrassée, elles ressurgissent sournoisement au moment où on s’y attend le moins par le biais d’un footing ( comme me disait C, ce footing n’était-il pas prémédité ?), d’un mariage ( comme par hasard, il y est invité !) , d’envoi de fleurs ou de cadeaux qui au final sont empoisonnés.
Je conclurai par les mots d’une amie :
« J’ai mis du temps à comprendre que j’avais eu à faire à un pervers narcissique. J’ai choisi depuis plusieurs mois, la pire des armes : l’indifférence. J’ai voulu savoir, comprendre, mettre des mots sur l’horreur que j’ai vécue mais j’ai compris qu’ainsi, je donnais du pouvoir à cet ami ( le mot même me brûle la langue  ). Je sais aujourd’hui que je fus sa proie et qu’il a pris plaisir à me torturer jusqu’à me pousser à me détruire. Aujourd’hui, je suis libre. Je ne serai plus jamais sa victime. « 
Ne laissons aucun bourreau nous détruire ! Fuyons les gens nocifs.

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