( 17 avril, 2015 )
Ne pas être dans le moule, c’est grave docteur ?
Depuis toujours, je m’y refuse ! Notre société nous formate, nous incite à avoir la bonne attitude politiquement correcte, celle que l’on a décidée pour nous. Au final, même si chacun revendique une soit disante liberté, la plupart portent des chaînes souvent trop lourdes. Faire semblant d’aimer un travail que beaucoup détestent, le critiquer par derrière bien entendu, courbettes par devant. Je n’ai jamais cédé à ce formatage. Certainement pour cela que je n’ai pas que des amis mais je m’en fiche. J’aime mon travail mais je lui reconnais de plus en plus de limites, peut-être parce que je prends des années, peut-être parce que je fatigue plus vite. Peu importe ! Je dis devant ce que je pense derrière ! Je refuse d’être comme tout un chacun, de me fondre dans un moule. J’ai toujours vécu au grès de mes passions ( artistiques, amoureuses), de mes rencontres sans changer qui j’étais. Certains ont essayé et s’y sont cassés les dents. Un collègue me disait il y a quelques jours dans une discussion avec des élèves où nous parlions » de cannibalisme » que j’étais plus » goûtue » que lui. L’élève a réagi en me disant que ce n’était pas bien de dire cela ! Je l’ai rassuré ! Il n’y avait rien de méchant et surtout j’assume parfaitement mes rondeurs, mes formes. Je les revendique. Je ne fus blessée qu’une fois, une exception, allez savoir pourquoi cette critique là dite de la part d’un ex ami par un ami de cet ami m’a touchée. On ne m’y reprendra plus. Je ne changerai pas qui je suis. Mon physique épanoui ? Que voulez-vous, j’aime les bons restos, les bons petits plats, les gâteaux au chocolat ! Quelle tristesse les personnes qui se privent de ces plaisirs pour survivre au final quelques années de plus ou pour une question de grammes près. Jetez vos balances mesdames et votre humeur n’en sera que meilleure. Misez sur un avenir incertain reste pour moi d’une tristesse !
Sortir de ma réserve pour devenir une exubérante ne cessant de dire des » ma chérie « , non ce ne sera jamais moi. Je ne me lamente pas sur mon sort même si j’ai des blessures qui saignent encore. Être heureux c’est vivre à fond, c’est vivre pleinement sans regret, sans se forcer à être ce que l’on n’est pas !
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