( 24 avril, 2015 )
Pourquoi j’écris ?
Presque seize mois que je tiens ce blog et on me pose encore la question. Stupéfiant ! Et bien j’écris simplement parce que j’aime cela ! Il n’y a aucune autre raison. J’aime sentir les mots surgir, se bousculer et former une phrase. J’aime cette sensation de créer à partir de rien. J’ai toujours aimé écrire. À treize ans, je remplissais des carnets entiers de moments de vie, décrivant déjà avec délice les rencontres faites. Ensuite, j’ai écrit pour les autres, même si au fond, c’était aussi pour moi. Des cahiers d’écoliers à mes amies de l’époque, écrits plein de rêves que l’on peut avoir à quinze ans, plein d’espoir en l’avenir. Je n’ai jamais lâché ces écrits jusqu’à l’arrivée de l’informatique, oh piège dans lequel je suis tombée ! J’ai alors laissé ma plume pour des mails à profusion, ne gardant mon encre que pour les personnes vraiment importantes. J’ai ainsi partagé mes mots en y laissant mon âme. Le diable se terre partout même où on s’y attend le moins.
Il ne suffit pas au final d’être intelligent pour comprendre ce qui se cache derrière des mots manuscrits. Ce ne sont pas juste des mots.
J’ai rangé définitivement mon stylo qui ne me sert plus qu’en dédicace ou pour signer mes chèques.
Je n’ai au fond aucune raison véritable d’écrire. Comme me disait récemment une amie, c’est certainement une addiction comme une autre, certainement moins dangereuse que l’alcool, ou les drogues en tous genres. Je suis droguée de mots, de phrases, d’histoires.
Je suis un électron libre et ce que je ne peux parfois ni dire, ni faire dans notre société bien pensante, mes mots s’amusent, eux, à le crier de mille façons.
La gloire me demande une jeune lectrice. Qu’est-ce que ce mot ? Je n’écris pas dans un souci d’être connue, je doute l’être un jour. J’aime être reconnue pour ce que je fais. Pour le moment, je suis donc pleinement heureuse surtout lorsqu’une fan de polar me dit s’être éclatée avec Bleu alors qu’elle s’est ennuyée à mourir avec le dernier Harlen Coben. Flatteur !
Je ne deviendrai jamais quelqu’un d’autre pour plaire à un public ou à une maison d’édition. Je m’y refuse. J’ai toujours refusé le moule. C’est mon côté artiste. Écrire juste pour le plaisir et surtout que l’on préserve ma quiétude et ma tranquillité. Je ne serai, et ne veux pas être un personnage public. J’ai refusé plusieurs contrats de grosses maisons car je ne voulais pas de ce genre de Ce qui est important, c’est le livre, son contenu et non celui qui a tenu la plume.
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