( 10 avril, 2015 )

Quand un livre voit le jour

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On pourrait penser qu’au quatrième livre, on ne ressent plus qu’une habitude et bien non, il n’en est rien. Je suis restée de longues minutes à reluquer ma quatrième de couverture toujours aussi heureuse de voir un de mes livres voir le jour. BLEU peut-être même plus que tout les autres, parce que je l’ai vraiment senti du fond de mon âme, essayant d’éviter les pièges trop faciles et trop simplistes d’une fin de trilogie, tentant de garder un suspense total jusqu’au dernier chapitre. Ai-je réussi ? Je l’espère ! En tous les cas, mille mercis à ma princesse pour sa magnifique page de couverture qui donne envie de lire ce livre, je trouve.
Maintenant, le compte à rebours est enclenché …
( 9 avril, 2015 )

Il suffit d’une rencontre

Pour changer une vie, une orientation, pour modifier son destin. Qui n’a pas vécu cette expérience lève la main ? Le choix d’une nouvelle carrière qui se joue juste suite à une conversation entre deux portes, l’inscription à un concours se terminant dans deux heures. Je l’ai vécue. Deux heures pour se dire : je fonce ? J’ose ? J’ai osé, j’ai eu mon concours et je suis devenue professeur des écoles. Deux heures qui ont changé ma vie. La rencontre qui remet nos valeurs en jeu, où on sort de son monde de Bisounours pour découvrir qu’il n’y a pas que des gentils, où naïvement on atterrit. La rencontre qui bouleversa notre vie, l’enfant malade agonisant dont nous croisons le dernier regard, celui du nouveau-né hurlant à la vie, le regard d’un désir interdit, celui d’un nouveau départ. Mille rencontres jalonnent nos vies. La plupart d’entre elles nous les oublions, nous ne savons même plus ce qu’elles nous ont apporté mais toutes nous ont donné cette minuscule poussière d’étoiles qui font nos rêves d’aujourd’hui. Ne négligeons pas nos rencontres. Elles ne sont pas un hasard et auront toujours un sens, un jour.

( 8 avril, 2015 )

Le choix d’aimer

 

Une lectrice m’écrit :  » J’ai beaucoup aimé CARLA mais à vous lire, c’est si facile d’aimer et pourtant je n’y arrive pas » Et non, ce n’est pas simple. Un roman n’est rien de plus que des mots qui s’organisent autour d’une aventure imaginaire destinée à faire sourire ou pleurer. La vie est loin d’être un roman.
Dans la vie, on ne choisit ni qui on aime, ni qui nous aimera. C’est un vrai poker. Un coup de dé qui nous fera tomber sur un numéro ou un autre. Fidèle à mes idées, je pense que rien n’est vraiment un hasard. Si des routes se croisent, c’est que les individus se trouvaient dans le même état d’âme à ce moment-là. Preuve en est certaines personnes vont passer une vie à se croiser sans se voir et un jour, parfois vingt ans plus tard, vont simplement se reconnaître. Intervient alors la banale question du choix. Suis-je prêt ? Suis-je disposé ? Ai-je envie de ? Ai-je peur de ? Suis-je dans une de mes illusions ou en train de toucher la réalité ? Tant de mots, tant de possibilités qui font qu’aimer est tout sauf facile. J’en conclurai avec humour qu’il est bien plus facile d’aimer un roman que d’aimer véritablement alors contentez-vous de lire CARLA, d’aimer par procuration mes personnages et vous passerez au final, un bien agréable moment.
( 7 avril, 2015 )

Les pervers, ceux qui.

Qu’ils sont nombreux ! Que d’amies ont souffert d’une telle rencontre que celle-ci soit amoureuse ou juste amicale, on assistera encore et toujours au même séNorin. les victimes, bourrées d’empathie, prêtes à aider, à consoler, à materner, et l’autre, identique, même profil, des individus à l’égo surdimensionné, tellement sûr d’eux qu’ils créeront volontairement un climat malsain afin de garder le pouvoir sur l’autre, l’aliénant par des petits gestes anodins trompeurs. J’ai lu dernièrement un essai expliquant que ces hommes agissaient consciemment, manipulaient volontairement leur victime, jubilant du pouvoir sur sa victime. Le pervers se nourrit de la peine de sa victime. Plus elle souffre et plus il se sentira important. Comme l’énonce un blogueur : «  Il fait EXPRES de créer des situations conflictuelles et sans issue justement parce que c’est ce qu’il attend de la relation qu’il a nouée avec sa proie. Il fait également exprès de lui faire croire qu’il ne veut qu’une histoire… sans histoires. »
Tout le drame. On ne sait pas. On ne s’y attend pas. On ne veut pas le croire. « C’est un vampire de l’âme. Il ne changera pas et cherchera toujours sa « dose », que vous prétendiez être amis ou connaissances. »
Quand on lit ce genre de propos, on se sent soulagée.
«  Rappelons-nous que les pervers narcissiques sont des personnes jalouses, envieuses et haineuses. Lorsqu’elles abordent une victime, c’est pour lui faire du mal. Il n’est jamais question d’amour. Et les PN détestent l’amour, c’est leur ennemi juré car ils en sont dépourvus, ne l’ont jamais ressenti auprès de leurs parents et ne peuvent pas l’accepter. »
Longtemps je me suis demandée comment une personne avec qui j’avais pu lier amitié avait pu se transformer en véritable monstre. À lire ce post, mes yeux se sont ouverts. Quoique j’eusse pu faire, rien n’aurait permis la paix. Il ne la voulait pas. Il ne pouvait pas simplement parce qu’il était totalement dénué d’empathie.
«   Les pervers narcissiques sombrent dans un déni des faits tangibles parce qu’ils sont persuadés d’être tout-puissants et invincibles »
Ils refont le passé, ils réécrivent l’histoire sans se soucier de la peine que cela engendre. Ils ne changeront jamais, c’est ce qui est horrible. Ils sont, seront et trouveront une autre victime.
Le meilleur moyen de s’en libérer est de rompre tout contact, de ne pas croire à un possible retour, à des excuses. Elles sont toujours fausses, faites pour remettre la proie dans le filet et de reprendre le pouvoir. Ces personnes ont un sacré trouble de la personnalité ! Elles sont nocives pour toutes personnes les côtoyant.
Lorsque vous pensez vous en être définitivement débarrassée, elles ressurgissent sournoisement au moment où on s’y attend le moins par le biais d’un footing ( comme me disait C, ce footing n’était-il pas prémédité ?), d’un mariage ( comme par hasard, il y est invité !) , d’envoi de fleurs ou de cadeaux qui au final sont empoisonnés.
Je conclurai par les mots d’une amie :
« J’ai mis du temps à comprendre que j’avais eu à faire à un pervers narcissique. J’ai choisi depuis plusieurs mois, la pire des armes : l’indifférence. J’ai voulu savoir, comprendre, mettre des mots sur l’horreur que j’ai vécue mais j’ai compris qu’ainsi, je donnais du pouvoir à cet ami ( le mot même me brûle la langue  ). Je sais aujourd’hui que je fus sa proie et qu’il a pris plaisir à me torturer jusqu’à me pousser à me détruire. Aujourd’hui, je suis libre. Je ne serai plus jamais sa victime. « 
Ne laissons aucun bourreau nous détruire ! Fuyons les gens nocifs.
( 6 avril, 2015 )

Lorsque la plume s’enflamme

Les mots vont alors courir sur le papier, remplir même les blancs que personne ne peut voir, y influer  des émotions à fleur de peau. Lorsque la vie apporte le plus merveilleux des cadeaux, un magnifique petit bonhomme, prolongement de ce que vous avez été, porteur de votre hérédité, votre descendance, le monde se peint de mille couleurs. Vous vous retrouvez projetée plus de trente ans en arrière, lorsque c’était vous qui donniez la vie. Aujourd’hui, vous n’êtes plus que le passeur de rêves, la mémoire de ce qui fut. Au final bienvenue à toi mon petit amour. Te prendre dans mes bras fut magique. Quand Hier rencontre Demain, le bonheur est de nouveau là à portée de main.

( 5 avril, 2015 )

Pâques : jour religieux ou chocolats ?

 

Ah, si on demande aux enfants ce que représente Pâques, 99% d’entre eux nous diront que c’est le jour de la chasse aux œufs dans les jardins, le moment où les fameuses cloches tombent , en chocolat, venant de Rome. À se demander si quelqu’un s’est posé la question sur le rapport entre le chocolat et Rome. Quant aux poules, œufs ou lapins de Pâques, que viennent-ils faire dans l’histoire ?
Il faut savoir qu’offrir du chocolat à Pâques est une coutume plutôt récente. Avant, au Moyen-Àge, on offrait des animaux, des poules, et on ramassait des œufs frais. On les donnait car cela symbolisait la fin du Carême. Les enfants les décoraient au siècle dernier. L’œuf reste donc un symbole fort de la période de Pâques, en raison de l’interdiction de l’Église, au 4ème siècle, de les consommer.
Aujourd’hui donc, oubliée la fête religieuse pour les chocolats en tous genres qui prolifèrent dans les magasins pour notre plus grand bonheur à tous.
( 4 avril, 2015 )

L’indifférence

Comment peut-on oublier une personne que l’on a tant aimée jusqu’à l’indifférence la plus complète ? ( clin d’œil à Gabrielle qui m’a suggéré ce post). Toute la question de l’oubli, du pourquoi, du désir.
Pourquoi cet homme qui nous a pris la tête et le cœur jusqu’à nous aliéner totalement, nous ne parvenons pas à l’ oublier. Pourtant on essaie de mille façons et on assiste à la réaction inverse. On s’accroche, nous faisant de plus en plus mal. Au final, on finit par rompre cette relation nocive même si notre coeur saigne simplement parce que nous jugeons cet amour impossible. Seulement, inconsciemment, ce mot  » impossible » se met en travers de notre route, rendant notre deuil impossible, avec sur la langue un goût d’inachevé, un mélange de sensation d’avoir gâché et d’avoir tout fait pour, une culpabilité s’installe alors. Sommes-nous simplement les méchants pour ne pas avoir voulu ? Alors on se retrouve face à deux choix : l’un, évitant de trop souffrir nous pousse sans fin à réinventer des peut-être, des si, des possibilités qui n’existent que dans un pauvre esprit en manque, l’autre est plus radical et se nomme juste l’oubli. Avoir le courage de tirer un trait, de fermer un livre définitivement afin simplement de pouvoir penser à l’autre avec juste une once d’indifférence qui nous fera sourire au lieu de pleurer. Oublier jusqu’à l’indifférence la plus totale nous offre la possibilité de vivre tout simplement.
( 3 avril, 2015 )

Quand le passé rencontre le présent

La vie nous incite bien malgré nous à tourner la page, à entamer un nouveau livre. On n’oublie jamais, on refoule au plus profond de soi afin de ne garder que le meilleur. Ainsi, dans notre vie quotidienne, nous nous rappelerons  juste de ces moments de vacances agréables ou de cette amitié où nous avons tant ri lorsque nous étions jeunes. Peu importe les obstacles, seul le meilleur reste. Et puis, la vie nous incite à faire face à un immense bonheur suivi d’une grande tristesse. Un enfant qui voit le jour, prolongation de nos gènes, qui pourtant a un petit souci. Mille images se superposent. Un autre enfant, un jour, une autre vie, et une peur pourtant identique ! Que le malheur épargne ces jeunes vies de l’horreur de mon propre vécu. Quand le passé se mélange au présent, on ne peut souhaiter qu’une seule chose : que le futur arrive vite afin d’effacer toutes les traces de douleur.

 

( 2 avril, 2015 )

Société fatiguée

Notre société est fatiguée, nos enfants aussi. Je ne polémiquerai pas sur les nouveaux rythmes scolaires qui pour moi sont une pure ineptie pondue simplement pour contenter des bureaucrates ou politiciens n’ayant jamais mis un pied sur le terrain. Au final, nous assistons, impuissants, à de pauvres gamins se décrochant la mâchoire toute la sainte journée. Des résultats meilleurs ? J’émets de sérieux doutes mais nul ne reconnaîtra que cette réforme est une belle ânerie. Résultat, parents le soir vidés, devant batailler face à des enfants eux aussi éreintés, ne songeant plus qu’à se détendre devant leurs jeux vidéos, enseignants frôlant le seuil de rupture, politique qui se mélange les pinceaux. Nous sommes responsables de cet état, de cette fatigue. Nous voulons aller trop vite, en faire toujours trop jusqu’à brûler la chandelle par les deux bouts. Nous nous convainquons que nous ne sommes utiles qu’en nous surchargeant de travail. Avant, cet état n’existait que durant nos années d’études. Aujourd’hui, c’est notre quotidien. La question existentielle ne serait-elle pas : en sommes nous plus heureux pour autant ?

( 1 avril, 2015 )

La lassitude et les mots

 

Monde moderne, monde vitesse où tout se joue à la seconde. Lassitude des jours, lassitude des instants où au final rien ne se passe, tout est semblable, presque dans une totale indifférence. La plupart des individus courent après des richesses, des salaires toujours plus élevés, des rêves toujours inachevés. Rares au final ceux qui osent affronter leur miroir par peur d’y lire ce qu’ils ne veulent être, par crainte de découvrir ce qu’ils ne sont pas, angoissés d’anticiper leurs éventuels échecs.
Lassitude aussi de l’écrivain parfois fatigué de coucher des mots inutiles sur la feuille blanche, sans trop comprendre pourquoi ce besoin, sans trop savoir si le résultat présentera un intérêt.
Temps perdu encore à se croire utile, un instant, un moment, entre deux lignes, entre deux mots.
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