( 31 mai, 2015 )

l’article de presse

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Rien de plus gratifiant que de voir dans un journal local un article de presse réalisé par une lectrice.
Se dire qu’au final, nos livres ont plu, ont marqué au point d’être mis en avant par quelqu’un d’autres que nous. Je doute que peu d’auteurs aient cette chance aussi rouge de plaisir, je dis une fois encore juste merci à cette vie qui me fait régulièrement de bien jolis cadeaux.
L’idée est superbe car honnêtement, lire un interview, cela vous donne envie de lire le livre ? Moi, pas ! Lire ce type d’articles donne envie de lire les livres de l’auteur. Preuve en est : trois Bleu commandés cette nuit et dont j’ai eu le plaisir de valider ce matin !
‘Quant aux autres, ils attendent Carla à la FNAC et qu’ils ne s’inquiètent pas ! Cela viendra vite !
Mah si toutes mes lectrices pouvaient faire comme Cécilia et proposer un article à leur journal local, ce serait vraiment génial …
( 30 mai, 2015 )

Que mettre comme livres dans sa valise pour cet été ?

Merci aux mordus de la lecture d’avoir mis ma trilogie  dans la liste des livres à lire cet été.
 Franchement ? C’est grandiose ! Juste après madame de Bovary :)
Ce sont des petits riens qui redonnent un véritable souffle, une seconde vie, m’accordant des ventes qui s’additionnent …
Alors, oui, aucune inquiétude ! Je ne suis pas prêté de cesser d’écrire même si le temps me manque. Mon prochain polar avance. Depuis Carla, grâce à mon éditrice, j’ai beaucoup appris sur le travail que l’on doit faire sur un livre , la réécriture, le rythme. Avant, j’écrivais sans presque me relire. Aujourd’hui, chaque chapitre est retravaillé au minimum une dizaine de fois. Je ne sais pas si au final, c’est mieux. Je sais juste que pour moi, c’est tenter d’aller toujours plus loin.
Si vous saviez le sac d’idées bouillonnant sous mon crâne que ce soit sur des sujets policier, roman ou autres. Je manque juste de temps. Mais tout sera un jour sur papier. Promis !
Quand je pense à mes premières lignes de Rouge écrites il y a 5 ans presque jour pour jour, textes disparus, volatilisés par une personne malveillante, par ma bêtise aussi de n’avoir rien sauvegardé. Rouge qui n’était pas un polar, juste un simple roman de vie, de passion, de mots. Rouge dont sept chapitres me furent dérobés plusieurs mois plus tard avec violence laissant des traces m’offrant Rouge, changé pour être celui que vous connaissez. Parfois, je me demande si un jour, cette autre version refera surface  ou elle n’était née que pour dire que certaines choses n’auraient pas du exister.
J’en ai presque oublié chaque mot et c’est un de mes plus grands regrets. À Antoine Bourgnon , si tu avais pu vraiment exister, tu aurais trouvé à qui profitait ce crime ! Peut-être pas à ceux auxquels je pensais au départ ? j’ai vu une pelote tellement emmêlée depuis que je n’aurais jamais ni la force ni l’envie de tirer le fil. Et pourtant, ma curiosité reste frustrée ! faute de savoir, comme le dit Anne-ju, foncez sur la trilogie pour vos vacances au soleil !
n’hésitez plus à acheter Rouge, Blanc et Bleu aux Éditions Edilivre, en ligne sur Fnac et Amazoe, sans oublier Carla même s’il ne reste que peu d’exemplaires ! Été ensoleillé garanti ! C’est promis !

 

( 29 mai, 2015 )

La paix, un besoin vital.

Au travail, sur Facebook, on n’entend résonner que ces mots  » Je n’ai pas le moral ! ». Pire qu’un phénomème de société, c’est un véritable fléau. Toute ma vie, en dehors de la période maudite du baby blues, j’ai toujours échappé à cette négativité, malgré la perte de mon fils, mon divorce, la perte de personnes qui comptait beaucoup pour moi. J’ai, comme tout le monde, versé quelques larmes mais  toujours rebondi, vite et plus forte. Ces derniers temps, alors que ma vie est agréable, si ce ne sont mes soucis avec ma mère et mon boulot qui me dévore, tout va plutôt bien et pourtant je me sens happée par cette nostalgie collective, n’arrivant pas à façonner un avenir en couleur. Je n’en suis ni à la phase maladive de la dépression, ni au dégoût de la vie, mais pour la première fois de ma vie, je suis nostalgique. Une collègue me disait hier : » C’est notre âge ! » Un peu déprimant de se dire que l’âge a un lien avec cette lassitude, cette envie d’être seule, tranquille, d’avoir la paix. Le nouveau rythme scolaire y est certainement pour beaucoup. Du bruit cinq jours d’affilés non stop, la tension nerveuse face à des classes de plus en plus chargées et de plus en plus difficiles. Même les jeunes n’y arrivent plus ! Alors, nous, les dinosaures !  Je ne fais que repenser à une phrase d’une auteure rencontrée Samedi :  » Pense à toi, à ton être, c’est ce qui importe le plus ! »
Ce besoin de retrait, de m’éloigner du bruit, du monde m’est nécessaire et pourtant j’aimerais tant être une artiste et pouvoir dessiner sur la toile des papillons de toutes les couleurs afin juste d’égayer un peu notre société si pessimiste, pouvoir entendre de nouveau certaines personnes chanter des mots à mes oreilles, partager des passions, découvrir de nouvelles choses, pouvoir avoir le temps de prendre le temps. Plus que quelques semaines et je pourrais de nouveau plonger dans mes mots, m’embarquer avec Antoine Bourgnon et ses acolytes, et qui sait ? Ressentir de nouveau des papillons dans mes yeux ?
( 28 mai, 2015 )

Pardonner une trahison …

 

Suite à mon post de Mai, j’ai reçu de nombreux témoignages bouleversants dont beaucoup me demandent d’approfondir ces deux questions : Comment oublier ? Comment une trahison fut-elle possible ?
Je n’ai de réponse à aucune question sinon j’en écrirai un livre et ferai fortune. C’est un sujet si difficile. Mais à Maryse, je dirais juste, essayez ! Ne renoncez pas à votre  » être » comme me l’a dit dernièrement une jolie rencontre.
Il est très difficile d’oublier, bien plus difficile que de pardonner car même si le premier réflexe de chaque être humain est de se mettre en défense en rejetant la faute sur l’autre, avec le temps, les années parfois, on prend conscience que l’on n’est pas trahi par n’importe qui. On a inconsciemment favorisé voire provoqué cette trahison. La preuve, certaines personnes ne nous trahiront jamais. D’autres, nous le savions sans vouloir le voir.
 Le pardon est symboliquement possible lorsque l’on accepte notre part de responsabilité. Même si nous ne sommes pas responsables au sens propre de cette trahison, elle n’a pu exister que grâce à une étincelle, une allumette qui fut grattée, une petite flammèche que l’on a volontairement renoncé à voir s’embraser. Comme le montre ces exemples extraits des témoignages reçus : le regard troublant, le regard jaloux, le diplôme de l’autre, l’augmentation, la promotion, la réussite du rêve, le transfert, la peur de perdre, la peur de gagner, la peur d’aimer, la jalousie etc . Mille raisons sont possibles. L’autre ne fut au final que le catalyseur d’une histoire d’amour ou d’amitié dont l’énergie ne passait pas correctement. Si cette trahison fait toujours si mal, si elle est toujours si difficile à oublier, c’est simplement parce que l’on se refuse à se poser soi-même en responsable. Pourtant on l’est tous. Comme dit si bien la chanson  » On ne choisit pas qui on aime  » mais on choisit d’accepter cet amour ou de le refuser. Si on accepte l’autre, on va alors accepter la possibilité d’être trahie un jour. Il ne faut pas l’occulter. Le sachant, l’acceptant au départ, on évitera nécessairement les erreurs faciles, celles d’attiser la parano du copain qui veut nous protéger, la jalousie de la copine qui veut devenir chef à notre place ou de la femme de l’homme que l’on aime ou que l’on convoite en secret, l’exigence parfois violente de l’amante envers son amoureux casé, les promesses non tenues, les secrets et les non dits , et j’en passe. Tout ce qui tisse un toile d’araignée autour d’une relation la fragilisant, ouvrant une faille. Un ami m’a dit il y a vingt ans cette phrase célèbre  » Pour vivre heureux, vivons cachés. » À l’époque, j’étais encore assez jeune, pas très sage et je n’en comprenais pas le sens. Aujourd’hui, je sais qu’il est difficile de maintenir une stabilité dans ce qui nous tient le plus à coeur que ce soit nos relations amicales ou amoureuses, note travail, notre santé, notre moral.
Le monde extérieur est semblable à cette allumette sur le point de prendre feu et de tout faire exploser.
Certains amours, certaines amitiés ne sont faits que pour ne durer qu’un temps. Je me souviens d’une amie avec qui j’étais en osmose totale. Pour une futilité, nos routes se sont séparées il y a 25 ans au pire moment de ma vie. Je lui en ai voulu. Je lui ai pardonné. Nous avons essayé de recommencer mais le lien était brisé. Nous n’avions plus rien en commun.
Ce qu’il faut retenir de tout cela, ce n’est ni le pourquoi, ni le comment, ni qui est fautif. Juste que c’est possible de pardonner mais qu’il reste préférable avant tout de et préserver nos relations pour que le grand brasier n’explose pas. Cela évite les regrets qui font si mal.
Une fois l’incendie, il faudra des années pour reconstruire sur les cendres restantes, sa propre vie. Et au fond, même si l’oubli sonnera enfin un jour à notre porte, les cicatrices, elles, seront là pour nous rappeler ce que nous avons perdu.
Conclusion : Ne grattez jamais cette allumette ! Préservez-vous de la jalousie ! Ne soyez pas trop exigeant ! Parfois on ne peut tout avoir et surtout, pardonnez-vous simplement de ne pas avoir compris l’autre. La peine que l’on a en perdant un être cher est immense et le restera toujours même si c’est par le biais d’une trahison. Se dire que parfois, c’était peut-être une bonne chose. Si ce n’était pas le cas, nos routes se seraient déjà recroisées, tout simplement. Car ceux qui doivent évoluer ensemble, se retrouveront toujours.
( 27 mai, 2015 )

Les enseignants et le burn out.

Stupéfaite de voir ce fléau gagner jour après jour du terrain, dans tous les secteurs, dans toutes les professions. Personne n’y échappe même si on aime passionnément son métier. Notre société et ses dérives nous demandent toujours plus, plus vite, encore. Dans le milieu où je vadrouille, le plus grand fléau reste le bruit. C’est ahurissant de constater qu’il y a moins de vingt ans, nos classes avec un nombre identique d’élèves savaient se taire. Aujourd’hui, c’est chose impossible. Le bruit est omniprésent dans les couloirs, dans les remontées de récréation, dans les classes à chaque changement de discipline. De l’extérieur, cela peut sembler anodin. De l’intérieur, on sent régulièrement notre coeur s’accélérer,  tambouriner, le mal de tête nous happer sans pouvoir nous en échapper. Avant, on sortait d’une journée de classe, heureux. Aujourd’hui, on rencontre de plus en plus d’enseignants livides, au bord de la dépression et surtout écœurés de leur métier.
Quand donc les pouvoirs publics s’intéresseront-ils à ce problème crucial au lieu de sans cesse ne parler que de la réussite des élèves ? De nouvelles réformes ? Comment un enseignant au bord de ce burn out peut-il donner envie d’apprendre aux élèves ?
Au lieu de rajouter des mercredis matins qui étaient réparateurs, ne serait-il pas préférable d’aborder le problème en profondeur ? Pourquoi la nouvelle génération ne peut-elle vivre que dans ce brouhaha permanent ? Ce bruit n’est-il pas nuisible aux adultes aussi bien qu’aux enfants ? Comment lutter contre ? La société n’est pas innocente ! Qu’elle prenne sa part de responsabilités.
Je n’ai aucune solution miracle à offrir juste un avertissement : messieurs les politiciens, venez passer une journée dans une de nos classes de banlieue, venez supporter cette tension qui règne dans nos écoles, venez comprendre que ce n’est pas parce que l’on a des vacances scolaires que l’on est serein.
Je ne sais pas si j’arriverai à échapper à ce fléau mais une chose est certaine, mon métier,  est un des plus beaux du monde selon moi, et il commence sacrément à sentir le moisi. Entre y perdre la santé ou vivre quelques années de plus, mon choix sera vite fait. Nous n’avons qu’une vie et nous devons avant tout penser à nous. Souhaitons que les pouvoirs publics s’en rendent compte à temps avant de détruire les futures générations,
( 26 mai, 2015 )

Écrire, vendre : même combat ?

De moins en moins convaincue que l’on peut relier les deux ( dans l’absolu). En clair, je doute qu’un auteur qui en fasse son métier exclusif puisse continuer à prendre du plaisir sauf s’il a acquis sa notoriété sur un best seller qui va continuer à alimenter son compte en banque. Pourquoi est-ce impossible ? Parce que l’écriture est l’immersion d’émotions, de désirs, de besoins qui habitent un auteur. Tout le monde ne s’improvise pas écrivain, tout le monde ne vendra pas. Le marché de du livre s’avère aujourd’hui bloqué. Les gens ne lisent plus sauf les addicts à la lecture que nous sommes. Il faut prendre cette information en compte. Un auteur écrivant des petits romans comptait vivre de ses livres. Il m’a raconté avoir démissionné d’un job bien payé pour se consacrer à sa passion. Au bout de cinq ans, il vivote avec le RSA et a perdu l’envie d’écrire.
On ne devient pas Patricia Cornwell ou Michel Bussi en claquant des doigts. Il faut un peu plus que de la chance, un coup du destin. 98% des écrivains ne dépasseront jamais plus de mille ventes pour un même titre. Rêver mais rester réaliste.
Écrire pour le plaisir, écrire pour faire passer un message, écrire pour exister, oui. Mais ne jamais écrire pour devenir riche ! Quand on est auteur, il faut rester philosophe et humble. On ne peut plaire à tout le monde et mise à part si on a un éditeur qui remue ciel et terre pour soi, ce qui semble extrêmement rare, on devra se contenter d’un petit chèque de DA que l’on encaissera avec bonheur car au fond, même ces maigres deniers seront un signe infime de reconnaissance, en attendant d’un jour, être un Michel Bussi.
( 25 mai, 2015 )

L’influence de notre enfance

 

Pas simple de renoncer à l’influence de son éducation judéo-chrétienne et d’accepter de s’éloigner des personnes néfastes. Difficile mais il faut le faire. C’est une nécessité ! Dotée d’une empathie trop importante, je me fais régulièrement harponnée par des personnalités nocives, que ce soit le soit disant pote narcissique m’entraînant contre ma volonté dans ses délires et interférant dans ma vie, celle qui m’inonde de fausses promesses pour obtenir ce qu’elle désire, le pervers narcissique qui tisse une toile d’araignée pour mieux me retenir tout en m’appuyant la tête pour que je disparaisse, et j’en passe. J’en ai rencontré  » des cas  » ces dix dernières années. Naïvement, j’ai voulu aider, tendre la main, tendre même la joue droite lorsque l’on m’avait abîmé la gauche, pardonner, consciente de la véritable nature de ces personnes, souvent liée à leur relation particulière avec leur mère ( pour les hommes surtout ) et croyant naïvement que mon attention, ma foi en la vie pouvait les aider à sortir de leurs sphères infernales. Mais je me suis heurtée à chaque fois à un mur.
Ces derniers temps, ma route a eu la chance de croiser des personnes formidables dotées d’une vraie pensée positive et surtout dont les remarques m’ont vraiment aidée à ne plus écouter ces appels au secours teintés de perversité. Ces gens là sont incurables. Je ne dois plus user, cette force qui est en moi, que j’ai toujours eu, pour des parasites. Je dois la garder pour moi, mes proches, ceux qui en valent vraiment la peine.
Vous êtes nombreuses, comme moi, je le fus, à m’écrire être coincée dans une culpabilité dont vous ne pouvez vous libérer, un besoin d’aide avec lequel « il ou elle  » joue. Stoppez ! Vous êtes dans le déni. Ces personnes se moquent de vous. Soyez ferme. Elles trouveront une autre cible dès que vous aurez mis de la distance ( je l’ai constaté à plusieurs reprises ) et ne vous détruiront plus. Gardez votre empathie pour vos vrais amis, ceux de longue date, pour vos enfants, votre conjoint. Fuyez le ver qui grignote la pomme sans rien dire. Vous avez cette force en vous alors n’y renoncez pas !
( 24 mai, 2015 )

Weekend dédicaces

 

Superbe journée ! Dédicaces à Cora Arcueil : rien à redire. Je fus ravie de revoir des auteurs déjà rencontrés comme Marlène que je remercie encore pour avoir pensé à moi pour cette animation. J’ai fait la connaissance d’une éditrice d’une petite maison d’édition, hors norme,
  admirative de son travail, de son dévouement pour ses auteurs qu’elle représente à travers la France et de son système de communication. Une bien jolie rencontre avec ma voisine, Anne. Certaines rencontres ne sont vraiment pas un hasard et je suis contente de m’être libérée de tous les fous toxiques qui me vampirisaient depuis quelques années. J’ai réalisé aujourd’hui que j’avais fait un pas de géant, que j’avais réussi là où tant ont échoué. J’ai fait de bien jolies ventes et eu de très agréables discussions.
Une bonne journée ! À refaire …

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( 23 mai, 2015 )

L’autre

« Quand tu veux connaitre quelqu’un n’écoute pas ce qu’il dit mais regarde ce qu’il fait. »

Tant d’individus aujourd’hui ne sont qu’un simple vernis résultat nous, pauvres inconnus perdus dans cette société faite de faux semblants, nous avons bien du mal à différencier la réalité de l’illusion. Les promesses non tenues sont les plus fréquentes. On y croit, on s’y accroche, on en rêve parfois et au final on se casse la figure avec un coup au coeur. C’est une chose que j’ai beaucoup de mal à comprendre. Pourquoi faire des promesses que l’on ne peut tenir ? Personnellement, je ne promets que ce que je suis certaine de pouvoir réaliser ou offrir. Jamais je ne m’engage si je ne suis pas certaine de la réussite. Je constate souvent que la plupart des personnes dont je croise la route agissent à l’inverse. Elles font de grandes promesses, ponctuées de mots convaincants  » Je te promets que.. Je te jure que … Tu verras que … Jamais je ne vous laisserai tomber quoiqu’il arrive … Ma chérie, je m’engage à … » Que ce soit dans le milieu amical ou professionnel’ toujours la même chansonnette, toujours la même rengaine ! L’autre n’est même pas un miroir, il est juste une triste illusion de ce qu’il eusse voulu être. Cessons de croire aux paroles pleines de miel et regardons ceux qui ne disent mots et agissent. Ils sont plus nombreux que l’on pense mais leur honnêteté les fait rester dans l’ombre. Sortons-les vers la lumière.
( 22 mai, 2015 )

Peut-on dire tout et n’importe quoi ?

Des mots dits pour se faire mousser ont fait capoter un projet. J’oscille entre la colère, le dégoût et le fatalisme. On ne changera jamais les hommes ! Ce n’est pas un premier essai, cette situation s’avère même récurante et pourtant le résultat final reste identique. De grands yeux d’enfants déçus simplement parce qu’une personne narcissique n’a pas su fermer sa grande bouche. Un peu déprimant lorsque cela a engagé un an de travail, lorsque les erreurs d’hier rencontrent celles d’aujourd’hui, lorsque l’on constate avec amertume que certains individus ne peuvent pas fermer leur g……,  qu’ils ont se besoin de se faire valoir au détriment des autres, sans en avoir une once de conscience. Peinée de voir mon travail saboter stupidement simplement parce qu’il est plus simple de dire n’importe quoi que de réfléchir vraiment. En tous les cas, peu importe le résultat, je suis fière de mes élèves, des efforts fournis et même s’ils ont échappé au tapis rouge cette année à cause d’une explication qui a été le coup de grâce, qui aurait pu être évitée, qui n’était même pas demandée, le bilan reste positif ! Mais ils méritaient tous qu’on leur dise bravo car ils ont bossé comme des bêtes  ! Non, vraiment, on n’a pas le droit, nous adulte, de dire n’importe quoi. Stop au narcissisme.

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