( 21 mai, 2015 )

Dédicaces et salons

Je reste admirative face à certains auteurs que je connais qui enfilent salons sur salons. Comment trouvent-ils le temps de vivre ou d’écrire ? Bien sûr que c’est agréable de faire un salon de temps à autre afin de croiser de nouveaux auteurs, de discuter avec des personnes que l’on a souvent croisées sur les réseaux sociaux. Mais comment concilier travail, vie de famille et dédicaces ? J’avoue ne pas avoir encore réussi cet exploit. C’est pour cela que je me fais si rare en dédicaces.
Évidemment, je serai très heureuse de vendre quelques livres, de discuter avec quelques nouveaux lecteurs mais si c’est pour reprendre le chemin du travail morte de fatigue, je ne vois pas où serait mon intérêt. En tous les cas, je serai Samedi à Arcueil et j’espère croiser quelques lecteurs. Dédicacer si près de chez moi et ne rencontrer personne serait bien frustrant mais je sais déjà que je vais y croiser des auteurs déjà rencontrés donc un bon moment en perspective avec ou sans vente.
À Samedi !
( 20 mai, 2015 )

Dédicaces Cora Arcueil

image

 

Tous Samedi 23 à Cora Arcueil

à 5 minutes de la Porte d’Oeleans

venez vite ! On vous attend

( 19 mai, 2015 )

Démence à Corps de Léwy.

 

Vous êtes nombreux à m’apporter votre soutien dans cette épreuve. Merci ! Tellement difficile de trouver une écoute dans le milieu médical et surtout de savoir. Je me bats pour que la maladie d’Hashimoto soit écoutée et aujourd’hui, je constate que d’autres sont aussi ignorées. Qu’est ce que ce monde ?
Pour ceux qui s’interrogent, c’est pour eux que je fais ce post, bien loin de mes sujets littéraires.
Cette maladie est une des plus difficiles à diagnostiquer m’a expliqué un neurologue. On a quelques données sur lesquelles on peut s’appuyer mais la certitude n’arrive que trop tard.
Elle fut diagnostiquée Parkinson en 2011 alors qu’elle souffrait de tremblements depuis déjà deux ans. Un traitement efficace de Modopar lui permit de vivre correctement jusqu’à une première fracture il y a trois ans. Le grain de sable déclencheur ? Nul ne peut le dire. Une chose est sûre, rien ne fut jamais comme avant. Les pertes de mémoires s’intensifieront puis arrivèrent la douloureuse période des hallucinations. Depuis six mois, la dégradation s’est accélérée : perte d’autonomie, incontinence, hallucinations permanentes comme si  » elle vivait deux vies à la fois », dépression.
Aujourd’hui, je n’ai pas eu d’autres choix que de la placer ( provisoirement ?) en maison médicalisée. Elle s’était mise plusieurs fois en danger, ne tenait plus debout et persistait pourtant à vouloir se lever, avait de vrais trous noirs de plusieurs heures.
Culpabilité de ne pouvoir faire plus, de ne pouvoir l’assister. Mais notre société ne nous paie pas pour aider nos parents !
Peine immense de voir sa propre mère disparaître ainsi, ne laissant qu’une lueur de vie par moment, lueur qu’il faut attraper au vol.
Peur égoïste de ce que sera notre avenir lorsque ces grands pontes des hôpitaux nous crachent froidement que ce fléau touchera 50% de la population dans moins de vingt ans. Une chose sur deux ! Quel avenir !
Cri d’alerte une fois encore envers le milieu médical qui nous laisse tomber ( rectificatif, sauf mon médecin homéopathe qui est extraordinaire et sans qui je ne serai plus debout à faire face, à remuer ciel et terre pour lui offrir le meilleur), des services administratifs qui sont d’une lenteur abominable nous mettant face à des soucis financiers ( un puits sans fond) et j’en passe.
Amour pour finir envers quelqu’un que l’on ne voudrait pas voir partir mais que l’on ne veut pas non plus voir souffrir, et surtout disparaître derrière ce monde où nous n’existons que rarement pour elle.
( 18 mai, 2015 )

L’amour impossible

 

Qui n’a pas lu un best-seller où le thème principal s’avérait être  » l’amour impossible. »?
La réalité en est-elle si éloignée ? Recevant toujours autant de témoignages chaque semaine, mon coeur continue de saigner en lisant la souffrance de bon nombre d’individus séparés ou meurtris à jamais par un amour impossible. Dernièrement, il s’agissait d’une jeune femme passionnément amoureuse de son patron, l’aimant à un point qu’elle lui avait sacrifié sa vie depuis depuis huit ans. Toutes ses belles années, tous ses rêves, en attendant désespérément que cet homme lui dise un mot d’amour. Folie, diraient certains. Nul n’est à même de juger un sentiment d’une telle puissance. Cette malheureuse victime de Cupidon a certainement fait les frais, à du désir de cet homme, d’un mot enrobé destiné à servir obtenir ses faveurs. Jeune et jolie, lui, vieux, marié et pas très séduisant. Cherchez l’erreur ? Sommes-nous face à une recherche inconsciente du père ? Et au final,  est-ce si important ? Cela diminue-t-il la force de cet amour ?
En lisant ce témoignage, une certaine amertume m’a envahie. Une vie détruite, une vie à attendre un signe ou un baiser volé, une vie à regarder son téléphone, à ne vivre qu’en fonction du quotidien de cet homme. Mais derrière ce vernis se cache un sentiment fabuleux, un émerveillement posé sur l’autre. Je suis passée à une admiration sincère. Rien n’est plus beau qu’un tel amour, totalement désintéressé. Peu importe pourquoi on aime, qui on aime. L’important n’est-il pas tout simplement d’aimer ? Qui peut prédire qu’un amour impossible le sera toujours ? Des groupies à force de ténacité ont bien fini par concrétiser avec leur star, des hommes en apparence insensibles ont fini par avouer qu’une émotion leur explosait le ventre depuis tant d’années ne pouvant sortir. Impossible est un mot à bannir tout comme le mot souffrance.
On ne rencontre pas les autres par hasard et seul l’amour doit subsister à jamais.
( 17 mai, 2015 )

Toi, mon personnage, mon héros.

 

Un petit clin d’œil humoristique aux personnages de nos romans. En dehors des auteurs relatant une autobiographie, le commun des mortels trouve son inspiration dans le monde qui nous entoure.
Ne devient pas héros qui veut ! Une relation me demandait dernièrement de le mettre dans mon prochain polar. Comment lui dire avec gentillesse, sans le vexer, que franchement, je n’aurai pas la moindre ligne d’inspiration le concernant. Pour être un de mes personnages, il faut avoir une qualité qui va toucher le lecteur, soit par son physique, soit par ses qualités ou défauts. Ensuite, la plume sera trempée dans du vitriol et transformera l’ombre croisée dans notre sillon par un héros sorti de notre imagination. Prenons Antoine Bourgnon qui au fil de ses aventures verra sa personnalité se modifier, hésiter, changer. Antoine qui n’est ni le play boy des romans Harlequin, ni le James Bond des films d’action. Antoine qui peut simplement être votre voisin, votre collègue, votre ami. Antoine qui deviendra votre héros tout simplement.
Contrairement à une fausse croyance, le charme ne rime ni avec beauté, ni avec perfection. Un homme, parfois imparfait, avec des faiblesses, des incertitudes, des hésitations va toucher notre coeur. Ainsi sont nos héros simplement parce qu’au fond notre travail d’écrivain est de faire d’eux avant toute chose des êtres humains.
( 16 mai, 2015 )

La dépendance

 

Je ne parlerai pas de la dépendance affective qui reste une forme d’addiction, souvent plus prononcée chez les femmes que chez les hommes. J’en ignore la raison. Peut-être un psy pourrait y répondre ? Je voulais parler de la dépendance qui touche nos ancêtres. Phénomène en augmentation puisque la population vieillit. On se retrouve donc avec des personnes en souffrance, en perte d’autonomie qui n’ont pas d’autres choix que de se retrouver à la charge des autres. Sont-ils heureux ? Leur demande-t-on au final leur avis ? Je vois jaune lorsque nos médias se gargarisent de fêter les cent ans de cette pauvre femme, affalée dans un fauteuil, incontinente, avec des trous de mémoire ne la laissant même pas se réjouir de son âge.
Et oui ! Elle est centenaire et ?
Un million de personnes en France sont aujourd’hui en état de dépendance. Ce chiffre est en augmentation constante. Mais qui pense vraiment au coût ? Les maisons médicalisées sont plus chères qu’un hôtel, et pourtant on en est bien loin ! À qui incombe les factures parfois exorbitantes plongeant l’entourage dans une terrible culpabilité. Car si on a un minimum d’empathie, aucun humain ne peut laisser son père ou sa mère finir dans un mouroir. Chacun fera le maximum pour lui offrir l’environnement protégé qu’il mérite. Mais qui dans la classe moyenne peut palier à ce type de frais. Ce ne sont ni les aides sociales, ni l’APA qui suffiront. L’état n’hésitera pas à aller ponctionner le moindre centimes à tous les descendants afin de leur faire cracher leurs boyaux.
Maintenant la vie le plus longtemps possible, oui, peut-être, à quel prix ?
( 15 mai, 2015 )

Comment stopper le temps ?

 

Comme tout le monde, j’avais pris de sérieuses résolutions en Janvier. J’allais mettre le pied sur le frein et réduire un peu ma vitesse de croisière. Honnêtement, je vais vous confier un secret, je n’ai réussi que quinze jours. Me voilà de nouveau happée par la spirale infernale du temps ! Je peste contre moi, bien sûr, courbant un peu l’échine à chaque visite chez mon toubib qui ne cesse de me dire de cesser cette cadence infernale, mais sans succès. Dès que j’arrive à me poser pour écrire, je me retrouve assaillie par une foule de contraintes qui me tombent dessus sans crier garde. Ai-je la poisse ou suis-je un véritable aimant à activités ?
J’en viens à regretter l’an dernier où Hashimoto me forçait à m’allonger ! Je me retrouve avec des journées bondées et la plume me démange sans pouvoir laisser de traces.
Et oui, on ne fait pas toujours ce que l’on veut. Une personne me l’avait soufflé un jour à l’oreille. Je n’avais pas compris ou pas voulu comprendre, ce qui au final est pareil.
Aujourd’hui, je sais ! J’aimerais avoir des pouvoirs magiques et stopper le temps. Juste une heure pour libérer ma créativité, une autre pour retrouver l’odeur d’une époque passée, un instant pour entendre des mots chanter ou pour simplement rêver.

 

( 14 mai, 2015 )

L’encre qui sèche sur le papier ou pourquoi écrire ?

Des mois que j’écris quotidiennement ce blog, non sans mal parfois et toujours les mêmes questions récurantes parfois perfides : pourquoi écrivez-vous ? À me demander si je manie encore correctement notre langue française ? Comment puis-je être plus claire ?
J’écris parce que je l’ai toujours fait depuis la nuit des temps. Ma petite sœur me rappelait dernièrement que enfant, je lui laissais dans des petits coins des lettres pour lui parler de tout et de rien. Sans avoir déjà mon style, j’avais déjà un style. Certains n’hésiteraient à crier haut et fort  » celui d’une vraie emmerdeuse ! ». Je le revendique. Dans notre société édulcoré où les paroles se doivent d’être enrobées dans de la guimauve, pouvoir manier la plume est jouissif. Par le pouvoir des mots, comme dirait Eluard, on peut refaire le monde. Dire à celle qui nous prend la tête, que c’est une imbécile, à l’homme qui nous fait rêver à quel point notre amour est grand, à nos amis leurs quatre vérités sans colère juste avec classe et j’en passe. L’écrit permet d’ouvrir des portes qui resteraient souvent fermées. Ce sera la pommade sur les blessures de la vie, les caresses sur le corps tant désiré, la colère face à un non sens. Écrire, c’est le stylo qui seul va naviguer sur un océan en pleine tempête tout en ne perdant jamais la boussole. Alors vous l’aurez compris. J’écris justement pour ne pas laisser l’encre sécher dans l’encrier, pour ne pas laisser les mots au fond de ma gorge, pour pouvoir crier mes idées, mes espoirs. J’écris pour que jamais l’encre ne puisse sécher parce que entre les mots, il y a vous, lecteurs, il y a toi.
( 13 mai, 2015 )

L’agressivité gratuite envers les petits auteurs

Stop à l’agressivité face à Edilivre ou aux Ateliers de Grandhoux.
À Vanessa, aux autres.
Je n’ai guère le temps ni l’envie de m’attarder une fois encore sur la médisance de certains mais je vais le faire pour la dernière fois.
1) Je n’écris que pour le plaisir et je suis débutante ( je rappelle que mon premier roman n’est sorti qu’en décembre 2013 !!!)  donc mes livres en particulier Rouge ne sont pas nécessairement aboutis. Je ne vis pas de mes rentes comme certains le pensent. Je travaille et c’est un boulot épuisant nerveusement. Écrire est une vraie soupape. Je vends sans promotion et c’est ce qui semble ennuyer certaines langues de vipère. Pourquoi tant d’agressivité envers les petits auteurs  ? Serait- ce parce que que j’atteins plus de ventes que certains en ne faisant pourtant ni salon ni dédicace ( ou rarement ).  Les mots me plaisent. Pas le public relation. De plus, j’ai une vie , désolée mais elle est bien plus importante que mes livres. Une  famille et des amis qui passeront toujours avant.
2) Je n’ai pas un réseau où je mets le couteau sous la gorge à mes lecteurs pour qu’ils laissent un commentaire.
3) les Éditions de Grandhoux sont une édition à droit d’éditeur et non une édition fantôme ! Je pense que Félicia mon éditrice va encore voir rouge :) n’importe comment nous prouverons bientôt la valeur de cette Edition lors de la sortie nationale de Carla.
4) Je suis mise au poteau ayant réagi à une critique bidon. Toute critique est constructive si elle est argumentée ! Les personnes qui oscillent entre « le j’adore, c’est génial et je n’aime pas, sans argument », sont ridicules. Dernièrement j’ai eu un commentaire d’une auteure très difficile pointant tous les points faibles de ma trilogie et je remercie Marino car je vais y veiller sérieusement lors de mon prochain polar. Pareil pour Carla où certaines critiques ont reproché le côté trop érotique. J’y veillerai si suite il y a.
Alors oui à la critique, non à la méchanceté !
et pour généraliser, j’ai plus de huit cents commentaires positifs non validés. Si j’avais voulu me la jouer, chère Vanessa, je me serai empressée de les faire apparaître  !
 Pour finir, vous avez incendié mes livres à travers Edilivre et ses auteurs, tout comme les Ateliers, ayez le courage de mettre votre vraie adresse émail ainsi j’aurais pu vous répondre directement et ouvrir un vrai dialogue au lieu de jeter sur le papier votre venin empli de haine et de jalousie.
Je respecte personnellement tous les auteurs édités par des petits éditeurs, des grands ou de l’autoédition car le livre est en crise, les jeunes ne lisent plus !
Sachez Vanessa que je m’en contre fiche d’être aimée ou non, de plaire ou non ! Le constat est : j’écris et si vous réagissez ainsi c’est que ma verve même si elle vous déplaît a su taper où cela fait mal. C’est le but !
Hâte que mon essai sur Hashimoto sorte alors ! Cela va être corrosif !
Donc à tous les jaloux, les frustrés et les cons, je ne le dirai qu’une fois : je vous emmerde !
À tous les autres, on continue le voyage et merci …,
( 13 mai, 2015 )

La confiance

 

Sujet récurrent ! Confiance en l’autre ? Confiance en soi ? J’y repense aujourd’hui ayant dû prendre par obligation le volant hier. J’aime conduire seulement il y a dix jours j’ai fait un gros aquaplaning. Grosse peur sans dégât. Depuis malgré des kilomètres enfilés à mon retour de Vendée, j’ai une appréhension à conduire. Cela m’a conduit à réfléchir à la confiance en général. J’ai cette angoisse car je ne sais pas pourquoi mon véhicule a glissé sur le bas côté opposé ce jour là. Trop de pluie ? Est ce que je roulais un peu vite ? Je ne sais toujours pas !
Pour les relations humaines je me rends compte que c’est la même chose. J’ai toujours eu une confiance illimitée dans ceux que j’aime en particulier mes amis. Et puis la vie m’a ouvert les yeux. Certains n’ont pas cette même valeur, n’hésitant pas à dévoiler des secrets enfouis ou des mots écrits. Ensuite le monde et sa médisance font le reste. Paroles déformées, douleurs peintes sous d’autres couleurs et j’en passe.
Mais au fond je m’en rends compte aujourd’hui, l’important est de se faire confiance à soi !
Je ne regrette plus d’avoir offert ma confiance, ni les amours ou amitiés que j’ai noués. Autant si la vie n’est peut être pas un cadeau, la confiance en est un merveilleux !
Je reste donc avec cette disponibilité, cette ouverture qui est aussi un risque mais n’est ce pas cela au final être vivant ?
1234
« Page Précédente  Page Suivante »
|