( 9 juin, 2015 )
Écrire sur le sable mouillé
Laisser juste une trace éphémère d’une émotion ou d’une idée. Tracer juste pour soi le prénom de l’homme que l’on a le plus aimé, de l’amie qui n’est plus. Dessiner comme les enfants des cœurs, des soleils, parce que l’on n’a pas honte de gribouiller. Dans quelques heures, la mer aura tout effacé.
Écrire sur une page blanche est bien plus difficile. Les mots s’inscrivent dans le papier, se font absorber. Une fois l’ouvrage imprimé, il est impossible de l’effacer. On regrette une phrase mal écrite, une idée non aboutie, un sentiment trop dévoilé, ou pas assez. Parfois je me demande s’il serait bon de pouvoir transformer notre vie à volonté, l’effacer, la recommencer comme les prénoms gravés de façon éphémère sur le sable. Non, je ne pense pas. Notre passé doit être imprimé. Son essence même est source de notre présent. On ne peut le modifier, juste accepter qu’il fut et se servir de nos erreurs pour aller toujours plus loin, tant que la vie nous portera.
Sur un article de votre blog, cher auteur, j’ai lu votre virulence, votre coup de sang contre les « faux amis ». Bravo ! Trop d’hypocrisie sur les réseaux sociaux.
Moi, je vais être honnête. J’ai acheté votre trilogie le mois dernier suite à une chronique sur votre blog et je vais donner mon avis. Je ne suis ni prof de français, ni écrivain donc tout le monde va s’en foutre et peut-être vous ne le publierez pas.
ROUGE le thème est intéressant mais j’ai trouvé l’écriture un peu incertaine. Beaucoup de sauts du coq à l’âne. L’analyse psychologique est terrible par contre. La fin tombe comme un cheveu sur la soupe sans pour autant être inintéressante.
BLANC Je suis rentrée à fond dans ce second roman. L’écriture est mieux construite. Le travail de recherche est fabuleux. Je fus ferrée, solidaire des personnages que j’ai retrouvés avec joie. Je n’ai pas lâché jusqu’à la fin.
BLEU, l’apogée ! Brillant roman plutôt thriller que policier un peu à la manière des séries tv d’aujourd’hui. Couverture sublime, histoire passionnante, mystère jusqu’au bout nous orientant tout du long sur le mauvais cheval.
Parfois le côté un peu utopique m’a fait sourire (mais je suis une scientifique). En tous cas, vous avez un joli mode de penser.
J’ai lu ces mots « écriture facile ». N’en tenez pas compte. Seuls les jaloux parlent ainsi. Je suis ingénieur en aéronautique, bosse dix heures par jour et pouvoir me détendre avec ce type de roman fut un vrai plaisir.
J’ai acheté CARLA en numérique car je ne suis pas trop fan des romans de gonzesses. Grande surprise ! CARLA n’est pas juste un roman qui s’adresse aux femmes ! C’est un roman pour tous, avec un style qui vous est propre, des phrases courtes, des mots simples. Cela accroche ! On est loin des romans pour midinettes ou Harlequins que j’ai pu lire dans ma vie !
En clair, ne doutez pas ! Votre prose est unique !
S’il y avait un livre à refaire côté style, écriture ce serait juste ROUGE. Mais je trouve cela super de laisser une trace de votre évolution. Cela montre que si vous avez réussi, tout le monde peut aussi le faire.
A quand le prochain ? Je crois que je suis devenue une fan.