( 19 juillet, 2015 )

Écrire c’est être capable de tout effacer pour tout recommencer.

Rares sont les auteurs satisfaits de leur premier jet, même du dernier, il faut bien le dire. Le doute est toujours omniprésent, tel un poison qui se disperse. Une lectrice m’a fait la remarque récemment que j’avais la plume facile. Je ne vais pas nier que les mots coulent sans s’arrêter. Mais de là à en faire un manuscrit, il y a un pas de géant. Je vais prendre l’exemple de mon prochain roman policier que j’ai amorcé durant les vacances de printemps et laissé poser. Je l’ai repris depuis une semaine et j’ai remanié plus de 50% des sept chapitres écrits, changeant totalement l’idée que j’avais au départ pour foncer vers un nouveau mystère possible. Pour moi, c’est cela écrire. Ne pas rester figé. En fait, c’est comme la vie où certaines personnes sont installées dans leurs convictions stupides, refusant de reconnaître qu’elles se sont peut-être trompées, acceptant de pardonner. Je déteste ce type de mentalités qui bride notre société qui a besoin de s’épanouir, d’évoluer. Un pas, juste un pas. C’est rien un petit pas. Une main tendue. Un mot, juste un mot , quoique au final comme le dit Ionesco : » Le mot tue la pensée. » Mais il y a tant de façons de parler …

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