( 5 août, 2015 )
Le vélo
Sortons un peu de la philosophie car car comme m’a dit une amie : » tu ne fais que réfléchir ! »
Que l’on se rassure, pas du tout ! Je suis en vacances et en profite au maximum ayant opté cette année pour le vélo. J’ai découvert ce plaisir j’étais haute comme trois pommes, une vraie casse cou à tel point que l’année de mes dix ans, fonçant comme une dératée sur une piste, j’ai fait la connaissance d’un poteau. Résultat, le visage en sang avec un pronostic catastrophique » je risquais d’être défigurée à vie » et surtout plus de vélo ! ( ce qui m’a le plus ennuyée ). Le pauvre n’avait pas résisté au choc. Ma bonne étoile était déjà là puisque je n’ai gardé aucune séquelle sur mon visage par contre une interdiction totale de faire du vélo durant plusieurs années.
J’ai redécouvert ce plaisir, maman, lors de grandes ballades dans les Landes. Depuis quelques années, je ne chevauche cet engin exclusivement lors de séjour à Center Parcs. Il faut dire que dans nos ville bétonnées, pas simple de partir faire un tour seule à vélo.
Cette année, oh surprise, chose que j’attendais depuis plus de vingt-cinq ans, dans la station balnéaire où je passe mes vacances, je découvre que la ville a construit une immense piste cyclable, traversant aussi bien plusieurs villes que le front de mer.
Direction les locations de vélo, et me voilà de nouveau savourant les cheveux au vent, de grandes ballades journalières, un plaisir d’antan retrouvé. Que dire si ce n’est fabuleux ! Quel bonheur ! Avec sagesse, bien sûr ! Je laisse le côté fanfaronnade à mon fiston. Bien sûr, Hashimoto m’oblige à limiter mes sorties à trois heures de pédalage maximum mais ce sont trois heures que je déguste comme si c’était un cocktail savoureux. Et que l’on ne me parle pas de sport ! C’est du pur plaisir, une sensation de pure liberté que j’éprouve en dévalant les chemins au travers des vignobles du Languedoc. Que les adeptes de la plage ne s’inquiètent pas, je continue à aller marcher dans les vagues à dose modérée pour ne pas sur-activer ma thyroïde. Résultat, je rentre le soir en pleine forme, productive et pleine d’imagination. L’encre coule à flots, mes pages se remplissent d’idées et de rebondissements . Ah, mes amis, il n’y a pas à dire, peu importe ce que sera demain, mais aujourd’hui, que c’est beau la vie !
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