( 7 août, 2015 )
L’attachement à nos héros
Allo, docteur, est-ce pathologique ? J’aime mes héros ! Pour ceux qui me suivent, je parle bien sûr d’Antoine et d’Adelyse, mes personnages imaginaires que je m’amuse à modeler, à sculpter. J’ai presque l’impression de les connaître et j’en viens parfois à croiser dans la rue un homme et m’entendre penser : » Il pourrait tout à fait être Antoine ! » ou regarder une jolie blonde aux longues jambes et me dire : » Elle ferait une Adelyse parfaite ! » Vacances, moment béni où je peux me consacrer à ma passion. Quand je pense que ROUGE n’a que dix-huit mois de vie. J’ai l’impression qu’il a poussé son premier cri il y a des années, peut être parce qu’il est un concentré de vies croisées durant justement des années. Le plaisir d’écrire aujourd’hui est autre. Je n’ai plus rien à prouver. Je n’ai plus rien à clamer. Tout fut dit avec Carla. Aujourd’hui je peux faire de mes polars de vrais romans policiers, des romans comme moi, j’aurai aimé en lire ( et Dieu sait que je passe ma vie à lire des livres en tous genres ). J’espère juste que mes lecteurs ne se lasseront pas de mes personnages car les faire mourir me fendrait le coeur.
Très bel article !!! Moi aussi j’aime mes personnages principaux! mouah ha ha ha !