Le doute de l’écrivain
Pourquoi continuez-vous à me lire, ai-je envie de vous dire ? Chaque jour, je constate votre passage de plus en plus nombreux sur ce blog, ou un nouveau livre vendu, une nouvelle chronique faite et cela me remplit de joie. Pourtant comme tout écrivain, j’ai mes phases de doute. Est-ce grave docteur ? Peut-être est-ce la sortie imminente de mon essai qui me provoque cette anxiété, ou mon retour à la vie quotidienne, ou bien ce temps qui me manque pour écrire des nouveaux chapitres de mon prochain polar ? Je ne sais pas ! Mais pas d’affolement, le doute amène aussi une ouverture positive car pour sortir de ce doute, je sais qu’il me faut, comme à chaque fois que cela m’arrive, monter une marche afin d’aller plus loin. C’est ce qui m’attend avec la rentrée scolaire qui me génère certainement l’angoisse de devoir laisser ma passion. Alors je vais me botter les fesses et finir ce chapitre qui est en cours puis en faire un suivant avant d’amorcer durant les six prochaines semaines une relecture complète pour pouvoir terminer pour les prochaines vacances. Pourquoi douter puisque déjà trois quart de pages remplies, mais comme pour tout roman policier, le plus dur reste à écrire, le dénouement et ce sera pour la dernière ligne droite durant les vacances de Toussaint. En attendant, je croise les doigts que marche Hashimoto, mon amour car ce fut plus difficile pour moi d’écrire un essai en respectant la force des témoignages que de faire un roman policier. J’espère ne pas m’être plantée ! Mais je compte sur votre franchise pour me le dire Bon dimanche à tous.
Chère Sylvie,
S’il ne nous laissait pas dans cet insondable état d’épuisement, je dirais que le doute est notre combustible.
Mais voilà, il nous épuise. Aussi je le tendrai plus pour la tenue de notre cap, notre force à retranscrire qui nous fait suer sang et eaux, le résultat de notre vigilance pour lui donner un qualificatif.
To analyse est juste et belle, comme à ton accoutumée
Le doute est inhérent à l’écriture. On écrit pour soi, mais les autres vous lisent et le livre ne nous appartient plus. Ce que tu éprouves est très normal. Concentrons-nous sur Hashimoto, là plus le droit de douter. Je t’embrasse
Tu en as du pain sur la planche !
Il y a beaucoup de commentaires positifs sur tes écrits, donc pas de soucis.
Je viens de télécharger Carla sur ma liseuse.
et bonne rentrée.
Merci