( 26 août, 2015 )
La sagesse
On devient sage avec l’âge disent les ancêtres et pourtant, que de personnes passant à côté de la sagesse entre trente et soixante ans à travers des jalousies puériles, des vexations qui le sont encore plus, des vacheries gratuites. Serait-ce justement la pénibilité de cette tranche de vie qui rend les gens si étranges ? À vingt ans, on vit dans ses rêves, dans des projets d’avenir, on est fou prêt à affronter des montagnes. À trente, on est installés, presque les pieds dans des chaussons, parfois un marmot ou deux, une maison on se dit plein de sagesse. Et pourtant arrivé la quarantaine où on repense à ses rêves d’antan, plongé dans une routine pesante, on décide souvent de partir en vrille, de tout recommencer, pour devenir sage. Au final, ce n’est qu’un échec. Arrivé à cinquante, soixante ans, on traîne sa vieille carcasse, aigri, critiquant la jeunesse, jalousant le succès des autres. Au final, meurt-on sage ?
Juste une parodie de ce qui ne doit pas être ! Je ne dis pas qu’il ne faut pas viser la sagesse mais il faut savoir garder un grain de folie qui nous permet de croire en l’avenir, de poursuivre un chemin parfois peuplé d’embûches. Car au final, tout est là, être sage ce n’est pas avoir une vie bien rangée, une jolie maison, c’est, selon moi, être capable de ne jamais renoncer à ses rêves quoiqu’il arrive, même s’il faut parfois passer par des périodes de doutes et de contraintes. La sagesse, c’est être capable de détecter le petit plus magique, unique dans un événement simplement ordinaire et d’en être heureux.
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