L’amour ne se commande pas
Pour moi, la méditation est un art et j’admire les personnes qui savent la pratiquer, c’est un de mes objectifs que j’avoue éprouver des difficultés à atteindre. Méditer synonyme de juste penser, j’y arrive. À l’inverse, je pense même trop, mon esprit étant toujours en ébullition, empli d’idées et de projets. Seul le facteur temps m’empêche de les réaliser. Par contre la méditation rimant avec lâcher prise, je m’incline et dis « respect », j’en suis incapable. Je m’y essaie, je m’y attelle avec régularité mais je me heurte toujours à l’obstacle consistant à réussir à se vider l’esprit. C’est également pour cette raison que le yoga et moi, nous n’avons pas sympathisé. Consciente que dans notre société difficile et stressante, je me dois de persister et d’essayer car méditer pour moi est une manière de se surpasser et surtout un véritable défi. Et comme chacun le sait, je conjugue mon présent autour de défi pour toujours aller plus loin car les rêves ne peuvent se réaliser sans effort ! Et des rêves, j’en ai encore plein !
Avez-vous remarqué que certaines personnes sont dotées d’une poisse pas possible ? Malchance ? Non, je n’y crois pas. Comme je l’ai toujours écrit, il n’y a pas de vrai hasard, juste des choix parfois qui se profilent. Certains individus appellent malchance la reproduction d’une attitude, le même type d’homme, le même genre de travail et j’en passe. Combattre la malchance est possible. Il faut oser faire fie des remarques, oser se dépasser, oser faire de nouveaux choix et surtout garder en tête que l’erreur n’est pas une malchance, l’erreur est constructive, c’est ce qui nous aide à faire toujours mieux. En clair, même si je reçois les foudres de mes amis lecteurs, je ne crois pas à la poisse ! Je pense que chacun reçoit ce qu’il a donné, parfois aussi sans avoir donné pour une raison qui parfois ne trouve son explication que des mois ou des années plus tard. Il n’y a donc pas de personnes malchanceuses, juste des personnes qui n’ont pas compris leurs choix Rassurez-vous, il m’est arrivé d’en faire partie !
Parce que l’on n’ose pas blesser, parce que l’on n’ose pas se dévoiler, parce que l’on sait d’avance qu’une fois prononcés, ils resteront gravés. Ces mots que l’on ne dit pas, sont un fardeau que l’on emporte avec soi, peu importe le lieu, peu importe l’endroit. Ces mots parfois mensongers, ces » je m’en fiche de « , ces mots tranchants, ces mots souffrants. Ces mots que notre éducation a formaté ces » je t’aime » que l’on peine à énoncer et qu’un jour on regrette de n’avoir pas eu le temps de dire. Ces petits mots tout simples comme » tu es génial », » bravo ! », » je crois en toi » que nous avons sur le bout de la langue mais que nous ne prononçons pas, faute de temps, par peur de trop en dire, par peur de laisser entrevoir une faille, une faiblesse. Ces petits mots que l’on ne dit pas, osons les dire et si ce n’est pas possible, couchons les sur le papier afin de laisser une trace car ces mots que l’on ne dit pas, restent ceux qui ont dans le coeur une valeur inestimable, celle qui nous offre la possibilité de « grandir ».