( 11 août, 2015 )

L’amour ne se commande pas

 

J’ai souri hier soir en regardant  ( parce que je suis en vacances ) l’émission de télé réalité  » l’amour est dans le pré  » où les candidats flirtent avec le verbe aimer sans parfois y arriver. S’il y a une vraie leçon donnée dans ces émissions, c’est la certitude que l’amour ne se commande pas.
Le fameux coup de foudre, qui ne l’a pas vécu entre seize et vingt ans ? Ensuite il y a la vie qui nous rattrape avec ses peines et ses soucis, ses constructions, ses fondations, ses affinités possibles liées aux enfants, au travail, aux projets de vie, ses toujours et puis parfois Cupidon arrive, sans prévenir, sans crier garde, il surgit dans une vie bien rangée où le bonheur existe déjà. Il tire sa flèche. Il transperce le coeur. Désir ? Plaisir ? Passion ? Il peut alors porter bien des noms, s’entourer de bien des regrets, parfois d’interrogations mais au final, triste celui qui le rejette au nom de la morale, de la lâcheté ou de la peur car cet amour magique, unique, qui ne se maîtrise pas, qui ne se commande pas, reste le plus chanté par les artistes ou les poètes peut-être simplement parce qu’au fond de nos cœurs, il est le plus souhaité, le plus désiré, parce que simplement l’amour fou, qui ne se commande pas, que l’on ne désire pas, reste celui qui conjugue véritablement le verbe aimer.
( 10 août, 2015 )

L’omniprésence des smartphones.

 

Ironie de notre monde moderne où chaque personne ne peut se passer de ce petit engin technologique au point d’en oublier de regarder ce qui l’entoure. Réalité d’une tristesse déconcertante lorsque croisant ces jeunes ados, assis sur le sable dont la seule préoccupation reste de regarder leurs messages ou tweeter au lieu d’échanger entre eux ou de regarder la beauté de la mer. Je ne parle même pas de cette femme, croisé à vélo, arrivant à envoyer des sms tout en pédalant, manquant tout de même de me percuter au passage. Modernisme, où vas-tu nous emporter ? L’avancée technologique est un atout pour notre société mais comment éviter ces dangereuses dérives ? Communiquer exclusivement par portable n’est pas communiquer. De nombreuses erreurs sont commises à cause des failles de ce système, incompréhension récurrente par la non réception d’un mail ou d’un texto, dispute due à l’intervention d’une tierce personne, que l’on va croire plutôt que d’aller, comme avant, prendre le verre de la réconciliation, et je ne parle même pas des ruptures amoureuses ou sentimentales par sms. Notre lâcheté préfère se cacher derrière des téléphones que de subir l’effort de la honnêteté. Quand l’homme reviendra-t-il à de vraies valeurs plus saines, n’utilisant son portable que comme un outil et non comme une extension de lui-même ?
Quitte à choquer, je le dis et redis, il est grand temps d’éteindre votre portable pour quelques heures, de ne plus répondre à un appel lorsque vous vous trouvez en présence d’une tierce personne, de réapprendre le respect de chaque individu en chair et en os face à soi plutôt que de fanfaronner avec un nombre d’amis fictifs s’affichant sur tweeter ou sur Facebook. Combien d’entre eux seront vraiment là le jour où vous appèlerez à l’aide ?
L’homme ne pourra continuer à progresser et grandir qu’en conservant son identité propre, à savoir rester lui et non juste un nom sur un smartphone.
( 9 août, 2015 )

La méditation

Pour moi, la méditation est un art et j’admire les personnes qui savent la pratiquer, c’est un de mes objectifs que j’avoue éprouver des difficultés à atteindre. Méditer synonyme de juste penser, j’y arrive. À l’inverse, je pense même trop, mon esprit étant toujours en ébullition, empli d’idées et de projets. Seul le facteur temps m’empêche de les réaliser. Par contre la méditation rimant avec lâcher prise, je m’incline et dis « respect », j’en suis incapable. Je m’y essaie, je m’y attelle avec régularité mais je me heurte toujours à l’obstacle consistant à réussir à se vider l’esprit. C’est également pour cette raison que le yoga et moi, nous n’avons pas sympathisé. Consciente que dans notre société difficile et stressante, je me dois de persister et d’essayer car méditer pour moi est une manière de se surpasser et surtout un véritable défi. Et comme chacun le sait, je conjugue mon présent autour de défi pour toujours aller plus loin car les rêves ne peuvent se réaliser sans effort ! Et des rêves, j’en ai encore plein !

( 8 août, 2015 )

Écrire en silence ou ?

 

Sur un post, une phrase m’a interpellée  :  » Écrire, c’est parler sans déranger personne. »
Citation complexe car effectivement, lorsque l’on écrit, on le fait théoriquement en silence, au calme, pour sentir l’encre des mots faire corps avec soi. Le terme « sans déranger » par contre me laisse mitigée car pour la plupart des auteurs, je dis bien auteurs et non écrivains, écrire, outre le fait que ce doit rester un acte de pur plaisir, c’est également souvent un moyen de secouer le cocotier de la vie, de déranger justement les idées préconçues, ancrées dans des morales souvent vieilles de plusieurs centaines d’années. L’acte d’écrire reste un acte silencieux, propre à chacun mais sa résultante doit être un cri qui va chambouler les esprits, leur permettre ne serait ce qu’un instant, une ouverture qui n’était pas la leur, peut-être juste afin de se poser la réflexion : » Tiens, pas si bête cette remarque, il a peut être raison, et si ? « 
Écrire, c’est parler pour évoluer car après tout, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis !
( 7 août, 2015 )

L’attachement à nos héros

 

Allo, docteur, est-ce pathologique ? J’aime mes héros ! Pour ceux qui me suivent, je parle bien sûr d’Antoine et d’Adelyse, mes personnages imaginaires que je m’amuse à modeler, à sculpter. J’ai presque l’impression de les connaître et j’en viens parfois à croiser dans la rue un homme et m’entendre penser : » Il pourrait tout à fait être Antoine ! » ou regarder une jolie blonde aux longues jambes et me dire : » Elle ferait une Adelyse parfaite ! » Vacances, moment béni où je peux me consacrer à ma passion. Quand je pense que ROUGE n’a que dix-huit mois de vie. J’ai l’impression qu’il a poussé son premier cri il y a des années, peut être parce qu’il est un concentré de vies croisées durant justement des années. Le plaisir d’écrire aujourd’hui est autre. Je n’ai plus rien à prouver. Je n’ai plus rien à clamer. Tout fut dit avec Carla. Aujourd’hui je peux faire de mes polars  de vrais romans policiers, des romans comme moi, j’aurai aimé en lire ( et Dieu sait que je passe ma vie à lire des livres en tous genres ). J’espère juste que mes lecteurs ne se lasseront pas de mes personnages car les faire mourir me fendrait le coeur.
( 6 août, 2015 )

La malchance

Avez-vous remarqué que certaines personnes sont dotées d’une poisse pas possible ? Malchance ? Non, je n’y crois pas. Comme je l’ai toujours écrit, il n’y a pas de vrai hasard, juste des choix parfois qui se profilent. Certains individus appellent malchance la reproduction d’une attitude, le même type d’homme, le même genre de travail et j’en passe. Combattre la malchance est possible. Il faut oser faire fie des remarques, oser se dépasser, oser faire de nouveaux choix et surtout garder en tête que l’erreur n’est pas une malchance, l’erreur est constructive, c’est ce qui nous aide à faire toujours mieux. En clair, même si je reçois les foudres de mes amis lecteurs, je ne crois pas à la poisse ! Je pense que chacun reçoit ce qu’il a donné, parfois aussi sans avoir donné pour une raison qui parfois ne trouve son explication que des mois ou des années plus tard. Il n’y a donc pas de personnes malchanceuses, juste des personnes qui n’ont pas compris leurs choix :) Rassurez-vous, il m’est arrivé d’en faire partie !

( 5 août, 2015 )

Le vélo

Sortons un peu de la philosophie car car comme m’a dit une amie : » tu ne fais que réfléchir ! »
Que l’on se rassure, pas du tout ! Je suis en vacances et en profite au maximum ayant opté cette année pour le vélo. J’ai découvert ce plaisir j’étais haute comme trois pommes, une vraie casse cou à tel point que l’année de mes dix ans, fonçant comme une dératée sur une piste, j’ai fait la connaissance d’un poteau. Résultat, le visage en sang avec un pronostic catastrophique  » je risquais d’être défigurée à vie » et surtout plus de vélo ! ( ce qui m’a le plus ennuyée ). Le pauvre n’avait pas résisté au choc. Ma bonne étoile était déjà là puisque je n’ai gardé aucune séquelle sur mon visage par contre une interdiction totale de faire du vélo durant plusieurs années.
J’ai redécouvert ce plaisir, maman, lors de grandes ballades dans les Landes. Depuis quelques années, je ne chevauche cet engin exclusivement lors de séjour à Center Parcs. Il faut dire que dans nos ville bétonnées, pas simple de partir faire un tour seule à vélo.
Cette année, oh surprise, chose que j’attendais depuis plus de vingt-cinq ans, dans la station balnéaire où je passe mes vacances, je découvre que la ville a construit une immense piste cyclable, traversant aussi bien plusieurs villes que le front de mer.
Direction les locations de vélo, et me voilà de nouveau savourant les cheveux au vent, de grandes ballades journalières, un plaisir d’antan retrouvé. Que dire si ce n’est fabuleux ! Quel bonheur ! Avec sagesse, bien sûr ! Je laisse le côté fanfaronnade à mon fiston.  Bien sûr, Hashimoto m’oblige à limiter mes sorties à trois heures de pédalage maximum mais ce sont trois heures que je déguste comme si c’était un cocktail savoureux. Et que l’on ne me parle pas de sport ! C’est du pur plaisir, une sensation de pure liberté que j’éprouve en dévalant les chemins au travers des vignobles du Languedoc. Que les adeptes de la plage ne s’inquiètent pas, je continue à aller marcher dans les vagues à dose modérée pour ne pas sur-activer ma thyroïde. Résultat, je rentre  le soir en pleine forme, productive et pleine d’imagination. L’encre coule à flots, mes pages se remplissent d’idées et de rebondissements . Ah, mes amis, il n’y a pas à dire, peu importe ce que sera demain, mais aujourd’hui, que c’est beau la vie !
( 4 août, 2015 )

Les cicatrices

 

Certaines personnes s’évertuent à vouloir effacer leurs cicatrices à coup de bistouri ou de refoulement psy. Au final, la plupart d’entre elles sombrent dans une grosse dépression ou restent insatisfaites de leur vie. Refuser d’accepter ce qui nous a fait souffrir, revient à faire trois pas en arrière, des pas qui nous font reculer, qui nous obligent à revivre avec régularité, en secret, notre souffrance jusqu’à parfois devenir obsessionnel. C’est le cas des amours déçus qui seront ressassés jusqu’à être remodelés, des professions rêvées non abouties, des projets qui ont avorté. L’homme a besoin de continuer même si c’est difficile parce que sinon l’issue sera encore plus douloureuse.
Nos cicatrices sont importantes car elles montrent par où nous sommes passés mais en aucun cas elles ne dictent là où on va. Nous seuls pouvons le savoir !
( 3 août, 2015 )

Être édité, y a-t-il de vraies raisons ?

Lisant régulièrement des remarques contradictoires sur les réseaux sociaux, la question du désir d’être édité reste intéressante. Pourquoi ce besoin ? Tout d’abord il existe plusieurs catégories d’auteurs : ceux qui ne savent pas vraiment écrire mais qui ont quelque chose à dire ou à témoigner et la publication d’un manuscrit représente pour eux, le point final à leur histoire ( inceste, violences, alcoolisme …)
Il y a ceux qui aiment écrire pour transmettre la vie de leurs ancêtres ou leurs pensées profondes, en général ce sont les livres historiques ou de pensées positives.
Et puis, il y a les autres, les graines d’écrivains, ceux qui écrivent depuis toujours, ceux qui font s’envoler les mots et transporte le lecteur vers l’imaginaire.
Dans tous les cas, peu importe la raison. Le plaisir de tenir son livre n’a de comparable que le jour où on tient son enfant, et un roman étant une partie de soi, sa finalisation est magique.
Je crois que lorsque le mot plaisir rime avec envie, il ne faut pas se poser de questions. Serai-je un bon auteur ? L’avenir le dira. Si le livre se partage, se vend, se lit, alors le bonheur est complet. La vraie réalité est que tout le monde ne peut être écrivain, mais chacun peut se revendiquer le droit d’être auteur, et tenter d’être lu. Et après tout, tout écrivain ne fut-il pas au départ un simple petit, inconnu, auteur ?

 

( 2 août, 2015 )

Ces petits mots que l’on ne dit pas.

Parce que l’on n’ose pas blesser, parce que l’on n’ose pas se dévoiler, parce que l’on sait d’avance qu’une fois prononcés, ils resteront gravés. Ces mots que l’on ne dit pas, sont un fardeau que l’on emporte avec soi, peu importe le lieu, peu importe l’endroit. Ces mots parfois mensongers, ces  » je m’en fiche de « , ces mots tranchants, ces mots souffrants. Ces mots que notre éducation a formaté ces  » je t’aime » que l’on peine à énoncer et qu’un jour on regrette de n’avoir pas eu le temps de dire. Ces petits mots tout simples comme  » tu es génial »,  » bravo ! »,  » je crois en toi  » que nous avons sur le bout de la langue mais que nous ne prononçons pas, faute de temps, par peur de trop en dire, par peur de laisser entrevoir une faille, une faiblesse. Ces petits mots que l’on ne dit pas, osons les dire et si ce n’est pas possible, couchons les sur le papier afin de laisser une trace car ces mots que l’on ne dit pas, restent ceux qui ont dans le coeur une valeur inestimable, celle qui nous offre la possibilité de « grandir ».

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