Le désir et l’attirance.
Nombreux sont les auteurs, dont je fais partie, qui n’hésitent pas à mettre en scène des héros sexuellement libérés mais qu’en est-il du monde où nous vivons ? Je remarque dans les nombreux retours que je reçois que la liberté sexuelle des années Peace and Love est bien loin. Chaque individu est unique avec ses propres normes, son propre désir, qui n’est et ne doit être critiquable. Je constate pourtant une réalité, un appauvrissement du désir, en particulier chez les quatras. Est-ce à cause des médias, d’Internet qui bombardent chacun d’entre nous d’images ou de scènes plus ou moins érotiques ? À cause du travail de plus en plus prenant ? Une chose est sûre, on assiste au sevrage des femmes et des hommes en limitant le pouvoir des mots. Nous sommes au XXIe siècle, et pourtant, une femme revendiquant son autonomie sexuelle, son désir pour un homme se retrouve cataloguer de noms guère sympathiques, un homme reluquant une femme qui n’est pas la sienne sera un salaud ou un pervers. Stupéfiant, non ? Connaissons nous l’histoire de ces personnes pour les juger ainsi ? Et le désir dans tout cela ? Et l’amour ? J’aime revenir sur le thème clé de mes romans : choisissons-nous de tomber en amour ? Inconsciemment, peut-être que oui mais consciemment le désir qui pousse une personne vers une autre est lié à des phénomènes psychiques forts complexes. Un homme sera attiré soit par une femme à l’opposé de la sienne par envie de changement, par une femme lui envoyant des signaux liés à une complicité et une ouverture possible sexuellement parlant. Une femme pourra à l’inverse recherchera souvent l’image du père, de l’homme d’expérience comme c’est le cas d’Adelyse mon héroïne, ou simplement elle aimera sans raison. Au final, est-ce si important ? Mes héros osent avouer leur désir mais combien d’entre vous qui me lirez, oseront vraiment avouer leurs flammes à l’élu(e) de leur coeur ? Dire son amour est synonyme de vulnérabilité. Qui a envie d’ouvrir une faille ?
Eh bien tout est dit… ou presque, mais le solde n’est pas important
Que dire d’une prose comme la votre ? Plusieurs mois que je suis ce blog avec un plaisir chaque jour renouvelé. Vous savez toucher en plein coeur par vos mots. J’ai suivi votre parcours et je vous admire sincèrement. Votre post du jour s’adresse à une femme qui pourrait être moi, blessée par la vie alors merci. Vos mots me font du bien.