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( 11 septembre, 2015 )

Se poser les bonnes questions.

Pourquoi la majorité des individus refusent-ils de se poser les bonnes questions ? Chacun se dit capable d’analyser sans faille sa propre vie et pourtant on assiste à des phénomènes dignes d’un roman. La crédulité tout d’abord derrière laquelle on se cache volontairement ou non. Vient ensuite l’art de changer sa veste, phénomène que je déteste. Ce sont les gens qui vont adorer une personne puis la détester et soudain, c’est de nouveau l’osmose. Je ne crois plus dans ce genre de personnages pensant qu’un simple coup de baguette magique efface tout ce qui fut fait et dit. Pire, je trouve ces personnes sans orgueil pour se renier. Apparaissent aussi ceux qui sont de mauvaise foi, qui perdant leurs affaires ou faisant une bêtise grosse comme eux s’en prennent à la terre entière, acculant les autres de tous les mots, et puis restent ceux qui me peinent le plus, ceux qui font semblants, semblant d’aimer, semblant de se reconstruire, semblant d’exister afin d’être ou d’avoir l’illusion d’être. Enfin, il reste ceux comme moi qui se posent trop de questions, analysent, décortiquent tout en allant au bout des choses pour finir simplement par s’endormir le soir en se disant : ouf, j’existe, pour moi, mais au moins, je suis.

( 10 septembre, 2015 )

les narcissiques

 

Ah ! Les narcissiques ! Je reste stupéfaite par la dérive moderne des selfies qui inondent les profils Facebook ou autres réseaux sociaux. Je n’ai rien contre une photo de temps à autre surtout lorsqu’il s’agit d’un enfant ou d’une photo de famille mais mes poils se hérissent lorsque je vois certaines personnes couvrant leur page de photos en gros plan. Je vais certainement faire hurler les chaumières mais autant  à moins de trente ans cela ne me choque pas car ces jeunes femmes resplendissent  mais voir des femmes défraîchies sur la cinquantaine inonder leur profil de portraits , pas toujours gracieux, rides en gros plan ou poches aux yeux, cela ne me fait pas vibrer et je m’interroge. Quel intérêt ? Un besoin de se faire valoir ? De plaire ? De montrer que l’on est beau ou belle ? J’avoue que travaillant sur un mini projet mythologie avec ma classe, je n’ai pu qu’une fois de plus faire le rapprochement avec le mythe de Narcisse. Un bien joli mythe, il faut bien le dire. Je vous le remémore pour mémoire. Narcisse grandit en ayant une beauté exceptionnelle mais un caractère très fier, repoussant de nombreux prétendants et prétendantes amoureux de lui dont la nymphe Écho. Une de ses victimes éconduites supplia les dieux du ciel de l’aider à faire disparaître Narcisse et fut entendue par la déesse Némésis. Un jour, alors qu’il s’abreuva à une source après une dure journée de chasse, Narcisse vit son reflet dans l’eau et en tomba passionnément amoureux. Il resta alors de longs jours à se contempler et à désespérer de ne jamais pouvoir rattraper sa propre image. Tandis qu’il dépérissait, Écho, bien que ne lui ayant jamais pardonné, souffrit avec lui ; elle répèta, en écho à sa voix : « Hélas ! Hélas ! ». Narcisse finit par mourir de cette passion qu’il ne pouvait assouvir et continua même à se contempler dans les eaux du fleuve après sa mort.
L’illusion d’un cliché photographique n’est-il pas un peu similaire au reflet de Narcisse dans l’eau ? :)
( 9 septembre, 2015 )

Lorsque frappent les pervers narcissiques.

Étiquette du XXIe siècle derrière laquelle se cachent des personnes que l’on aura juste qualifié de despotes il y a deux siècles, pire que l’on aurait admirés. Je suis stupéfaite de constater le nombre grandissant de ces individus, souvent parfaitement bien intégrés dans la société, de soit disant bons amis ou bons pères de famille. Et puis, un jour, sans crier garde le masque se fissure, le jeu commence. Ces personnes tirent sur la ficelle du chantage affectif jouant de leur pouvoir, de la vulnérabilité de leur victime. Lorsque le miroir se brise, il est souvent malheureusement trop tard. Le monde s’effondre pour la victime qui n’arrive pas à prendre conscience qu’elle est enfin libre. Je pense à Sofia qui après s’être battue contre son PN durant plus de deux ans vient de retourner avec son geôlier. Pourquoi l’amour enchaine-t-il autant certaines femmes à leur PN ? Pourquoi surtout ces hommes ( car ce sont majoritairement des hommes) ne peuvent-ils s’empêcher de détruire, de jouer avec le coeur de ces femmes ? Pourquoi surtout notre société fabrique-t-elle de plus en plus de personnes avec ce besoin de domination ? Je n’ai aucune réponse et c’était juste une humble réflexion.

( 8 septembre, 2015 )

Se protéger pour exister.

 

Trop de violence ces derniers temps suite à la sortie de mon essai, qui n’a pourtant aucune possibilité de connotation médicale, politique ou religieuse alors pourquoi suscite-t-il tant de haine ? Hashimoto a pointé son nez dans ma vie parce que je n’ai su me protéger de la malveillance humaine et c’est bien fini. Je ne supporte plus ni les critiques déguisées, ni les menaces sous entendus et me mets en retrait jusqu’à nouvel ordre. Un combat ne peut se faire que sereinement et là, je n’arrive plus à avoir l’esprit à combattre. Je suis assiégée de toutes parts. Charlatan ? Cupidedité ? On m’inflige de tous les maux et cette fois,  je ne me ferai pas prendre au piège. Je ne suis pas un écrivain célèbre croulant sous les euros comme l’ont susurré les mauvaises langues.
j’ai pris du temps pour construire ce livre presque un an, et ce blog en est la preuve. Ce geste fut effectué  uniquement pour aider des personnes ayant ce besoin de témoigner, des personnes m’ayant fait confiance, à qui j’ai garanti de retracer soit avec leurs mots comme pour Lola ou Aurélie, soit avec les mêmes maux pour d’autres, leur vécu. Maintenant, je reste franche. Ce sera le seul essai de ma vie car je ne me bats pas sur de multiples fronts et retourne aujourd’hui à mon havre de paix et à l’écriture de mes romans policiers.
( seul genre où on me fiche la paix)
J’ai une vie bien remplie, pleine d’amour, d’amitiés vraies  et je n’ai rien à prouver à personne. Je suis tout sauf narcissique et préfère rester dans l’ombre Donc que nul ne s’inquiète ! Je n’en ferai à personne.
 Et puis, une chose merveilleuse vient de m’arriver : j’ai retrouvé le bonheur d’enseigner grâce à une classe intéressée et sympathique. Ma tête fourmille de nouveau de projets en tous genres. Mon travail fut toujours une grande priorité mais j’avais perdu ce plaisir depuis cinq ans. Le retrouver est comme tomber amoureux. On se sent soudain invincible. Je me protégerai donc du monde de l’édition qui reste un univers impitoyable car je n’ai qu’une vie et je compte la savourer en paix.
Ceux que cela intéresse continueront à suivre ma route, à acheter mes livres. Pour les autres, je fais confiance à mon éditrice. Après tout, chacun son job. Moi, je ne fus qu’une plume dont l’encre commence à pâlir sous les attaques.
Bonne journée ! Je vais avec joie travailler :)
( 7 septembre, 2015 )

Les ados

 

Un peu d’humour et de légèreté pour ce début de semaine avec ce dessin humoristique qui m’a fait éclater de rire tellement j’ai l’impression qu’il fut dessiné pour moi. En clair, j’ai le même à la maison ! À se demander ce que deviendraient nos ados sans leur fichu ordi !
Bon Lundi à tous.
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( 6 septembre, 2015 )

Le droit de mourir dans la dignité

Sujet brûlant d’actualité qui fait couler beaucoup d’encre selon son éducation religieuse ou sa culture. Je ne vais pas ouvrir une polémique sur le sujet juste poser la question essentielle : est-il plus humain de laisser de pauvres individus à l’état de dégénérescence ? Je sais bien que c’est une question sans réponse mais que de souffrance pour la personne, pour la famille. Je vis cette situation depuis plusieurs mois avec ma pauvre maman atteinte de la maladie de Parkinson associée à celle du Corps de Lévy. J’assiste, impuissante à une altération rapide, impossible à stopper de ses capacités physiques et cognitives, à ses peurs face à des hallucinations de plus en plus horribles pour elle, à ses pertes constantes d’équilibre, ses chutes fréquentes, son impossibilité à se souvenir. Placée en institut spécialisée, je sors à chaque visite, anéantie, constatant même sur quelques jours une diminution progressive et surtout ne supportant plus cette douleur dans son regard, cet appel au secours auquel je ne puis répondre. Pourquoi, moi sa fille, n’ai-je pas assez de baume pour soulager sa souffrance psychique ?
 Une fois encore je m’insurge contre notre monde qui n’arrive pas à trouver un remède permettant de contourner ces maladies de plus en plus nombreuses, contre les chercheurs trop concentrés sur le profit des labos négligeant des maladies sans véritable intérêt car au final qui se soucie de « ces vieux »qui perdent  » la boule » ?
Une fois encore j’aspire à un jour un monde meilleur où le droit de mourir dans la dignité sera accordé. Je ne souhaite pas finir ainsi, juste ne plus vivre quand l’heure sera venue, quand la mémoire déclinera, dernier cadeau que je demanderai au destin de m’offrir faute de pouvoir lui accorder à elle cette chance, celle de partir dans la dignité, telle qu’elle fut toute sa vie.

 

( 5 septembre, 2015 )

Les migrants

 

L’humanité depuis quelques mois montre un visage affligeant où domine sa volonté de détourner le regard face à des milliers de pauvres êtres humains obligés de quitter leur pays pour fuir la guerre et la barbarie. On ne peut que pleurer face à tant de douleur, des enfants qui meurent seuls. J’ai l’impression de voir des images de l’exil des juifs durant la seconde guerre fuyant la dictature nazie.
Comment peut-on se regarder chaque matin dans la glace alors que des hommes crèvent de notre passivité ? Donnons-nous les moyens d’aider ces personnes à retrouver un monde en paix. Ne sommes-nous pas tous réunis plus forts que ces tyrans ? Argent me diriez-vous ? Et si chaque personne donnait juste un euro, imaginez les sommes permettant de reconstruire un peuple ? Un enfant est mort sur le sable. Ce derrait être le dernier.
( 4 septembre, 2015 )

Quand Hashimoto, mon amour déclenche les jalousies.

 

Moi qui par définition fuit les jaloux et les tarés, je me retrouve le jour du lancement de cet essai avec des commentaires cassants sur des groupes de malades de la thyroïde. Ne pouvant lire ces posts ( ces groupes étant soit secrets, soit fermés), je ne peux que m’insurger une nouvelle fois et dire à toutes ces personnes :  » Fichez moi la paix ! » Je suis devenue Hashimoto à cause de la malveillance humaine. Je ne peux savoir qui se cache derrière ces profils, dont certains sont certainement bidons, des Fakes, et je m’en fiche. Je réponds juste une dernière fois à cette attaque non pour me justifier mais par respect pour ceux qui m’ont fait confiance.
1) Les témoignages ne furent pas pris sur des groupes sans autorisation. et les personnes qui profèrent ces dires font des propos diffamatoires. Honte à elles d’oser insulter mes sources ainsi.
2) Ce n’est pas un livre médical et il n’a pas office de l’être. Il fut écrit sur la demande de nombreux malades avec qui je discutais. Ce n’était pas mon objectif de départ car je n’avais pas de temps à consacrer à cette cause, ayant l’an dernier une classe difficile, de graves soucis familiaux. Mais l’insistance de ces contacts m’ont incitée à faire cet écrit et ce n’est pas à but financier car ces personnes n’y connaissent rien en édition sinon elles sauraient qu’hormis en auto-édition, on ne gagne presque rien chez un éditeur.
En clair, j’en ai assez de ces jalousies de cour de récréation. Que l’on critique cet essai après l’avoir lu pour son style ou son combat, en justifiant ses arguments, c’est le jeu du monde de l’édition. Autant que l’on fasse de la propagande contre cet essai sans le connaître, sans en comprendre le sens ( car au vu d’un post que l’on m’a transmis, ces personnes n’ont rien compris !) alors je dis non !
Cet essai ne fut ni écrit pour que les malades trouvent des solutions, ni pour faire pleurer les chaumières, ni dans un but lucratif. Il fut juste réalisé pour permettre à des personnes dont l’entourage n’arrive pas à comprendre cette maladie ainsi que toutes les maladies de la thyroïde ou auto-immunes ce que peuvent vivre des personnes qui en apparence vont bien.
Point final. Il n’y a rien d’autres à chercher et ceux qui reçoivent soutien et compréhension n’ont qu’à passer leur route. C’est tout,
Laissons au moins la parole aux malades qui l’ont voulu et je suis certaine que vous serez nombreux à commenter sur ce blog de votre existence ! Car vous n’êtes pas des fantômes mais des êtres humains qui ont juste eu besoin d’une plume pour vous permettre de vous exprimer.
La remarque d’une charmante personne suite à une publication d’une malade parlant de mon essai :

« Encore cette publicité pour un livre qui n’en vaut pas la peine : dépenser des sous pour çà si vous aimez jeter l’argent par la fenêtre. C’est une charlatante elle vous arnaque cette Sylvie Grignon. Elle prends ses témoignages et ce n’est que çà sur son bouquin de personnes malades sans autorisation et sur des groupes par exemple ni vu ni connu. J’ajouterais qu’il n’y a aucun conseils et avis médical rien d’un professeur ou d’un endocrinologue. Pas non plus d’un naturopathe et d ‘un homéopathe. Vous pourriez écrire ce livre je pourrais écrire ce livre : méfiez vous cette Sylvie Grignon est louche. Elle vas bien vous voler des sous n’allez pas pleurer après. »

Avouez que c’est vraiment plein de douceur, de tendresse et de tolérance non ? :)
( 3 septembre, 2015 )

Les souvenirs

La vie n’existe que parce que nous emmagasinons des dizaines de souvenirs bons ou mauvais. Certains nous font pleurer, nous collent parfois à la peau pendant des années à tel point que l’on en arrive à se dire que s’ils ne veulent pas s’effacer, c’est peut-être que quelque chose nous raccroche à eux. Peut-être … Mais quel bonheur de s’apercevoir un jour que ces souvenirs s’estompent. On dit souvent que le temps passe et que le souvenir reste. Et bien, je découvre depuis quelques mois que certains souvenirs disparaissent parce que justement le temps passe. « Ils m’ont tuée. ». J’ai survécu. Hashimoto, mon amour amorce son entrée et comme par magie, comme si ces souvenirs n’attendaient que cela, ils ne sont plus qu’une énorme caricature. J’en conclus donc que l’on peut détruire un mauvais souvenir grâce au pouvoir des mots afin au final de préserver juste les bons souvenirs, ceux qui nous rendent heureux, ceux qui sont la beauté de notre vie et de notre âme.

( 2 septembre, 2015 )

Le bonheur

Le bonheur ne se cherche pas. Ignorants ceux qui pensent le trouver en troquant quelques jolies paroles ou quelque argent. Le bonheur arrive souvent sans crier garde, au moment où on s’y attend le moins. Il nous prend par surprise, nous saute à la gorge, nous faisant parfois perdre l’équilibre parce que l’on ne s’y attend pas. Le bonheur est imprévisible. Il ne nous fait bi choisir une personne ni un événement. Parfois même cruel lorsque l’on se prépare à une grande joie qui ne vient pas. Le bonheur ne se trouve pas, ne se cherche pas, il nous tombe dessus sans crier garde. Le bonheur surgit souvent après de grands malheurs comme si son goût était plus épicé, plus fort, plus intense. Au final, beaucoup pensent que pour être heureux, il faut être réussir. Je pense l’inverse. C’est ce que nous faisons de nos vies, ce que nous créons, nous modelons qui nous fait alors réussir et nous apporte du bonheur. Nous sommes tous destinés à être heureux alors ne lui tournons pas le dos et ne mettons pas la barre trop haute. Gardons le bonheur à portée de main.

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