La liberté d’être ce que l’on est.
Le retour dans le monde du travail reste un moment agréable malgré les mois difficiles qui vont certainement suivre, moment où on découvre de nouveaux élèves, de nouveaux collègues, où on se sent en phase avec ses convictions. Longtemps, je fus ce que l’on attendait de moi, me fondant dans un moule anonyme où personne ne me remarquait, ce qui me convenait tout à fait. Je n’ai pas changé sur ce dernier point sauf que j’ai en main les clés de mon destin. Je suis aujourd’hui une spectatrice amusée d’une société où chacun a des difficultés à trouver ses marques. Des courbettes ? Je n’en fais plus. Si j’aime, je le dis, si je n’aime pas, je ne vais pas cirer les pompes pour faire plaisir. J’évite de dire des mots négatifs pour ne pas blesser car faire du mal reste pour moi une des choses qui me rebutent le plus. Facile allez-vous me dire ? La difficulté n’est-elle pas surtout de prendre conscience que l’on se retrouve parfois prisonnier malgré soi ? Trouver la clé de son destin reste simple si on a conscience de ce que l’on vit mais nombreux sont ceux qui n’ont pas cette prise de conscience, préférant se contenter d’un semblant d’être plutôt que d’être vraiment.