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( 31 octobre, 2015 )

Un mot qui enflamme la foule.

Un mot, fait de juste quelques petites lettres peut provoquer un cataclysme nucléaire.
J’assiste ces derniers jours aux tumultes inondant les réseaux sociaux pour un mot qui a amorcé une bombe.
Le pouvoir des mots, c’était justement à partir du thème de ce post que tout a pris une ampleur dramatique. Je note les mots : mensonges, incompréhension, injustice, trahison …
Au final, les réseaux sociaux ne sont que l’image d’une mini société. Un dévouloir d’idées où les mots peuvent être mal compris, mal saisis, mal perçus, changés, usurpès mais surtout où ils peuvent faire mal. « Ce mot » tout bête a généré une souffrance envers une amie, envers d’autres personnes se sentant coupables, moi-même, je me sens mal regrettant un post qui est juste sorti de ma plume. Je n’aime ni avoir mal ni faire du mal aux autres et cet engouement à l’embrasement me fait me poser mille questions auxquelles je n’aurai certainement pas le temps de répondre mais qui auront eu le mérite d’être.
Que les mots s’enflamment, c’est une bonne chose. Il est important de s’enflammer pour des idées, pour une cause juste. Choisissez la cause de l’association Hashimoto à laquelle je crois vraiment, parce que ces vraies souffrances doivent sortir de l’ombre.

( 30 octobre, 2015 )

En route vers mon nouveau défi

Comme je l’ai annoncé sur FB, je me lance dans un défi. Merci à celle qui me l’a proposé me titillant une fois encore en me disant que je n’allais pas y arriver ! Elle sait bien, la chipie, que je ne pourrais pas résister. Encore une qui me connaît trop et sait que je ne résiste pas à la difficulté sauf s’il s’agit de faire du saut à l’élastique ou de courir toute nue sous la pluie.
Deux manuscrits de terminés la semaine passée. Un vide s’est installé depuis quelques jours comme si Antoine, Adelyse ou Carla m’avaient laissée toute seule. Une once de nostalgie m’a envahie. Je tente, par amusement.
Quelle importance ? Le plus important est le plaisir d’écrire , non ?
Et puis, qui ne tente rien n’a rien. Mieux vaut échouer et avoir essayé que rester avec des regrets.
Fantastique, science fiction, un genre nouveau … Je n’en dis pas plus, je n’en sais pas plus.

En attendant, n’oubliez pas le petit concours sur ma page FB.
Des romans dédicacés à gagner !!! Profitez-en !
Tirage des gagnants : le 6 Novembre à 18 heures …

( 29 octobre, 2015 )

Concours Novembre !

image

 

C’est reparti pour un petit concours ! Deux romans à gagner parmi les cinq publiés !

Rouge roman policier

Blanc roman policier

Bleu roman policier

Carla roman ( non disponible dédicacé)

Hashimoto, mon amour essai

Pour participer
1. Partager ma page Rouge-Polar sur minimum deux pages.
2. Donnez le titre de deux livres parmi les 5 que vous souhaiteriez avoir.
3. Puis sur la page Rouge-Polar, mettre votre nom, partage fait puis les deux titres.
Rendez-vous le 6 Novembre pour un tirage au sort à 18 heures …

Deux livres dédicacés sont à gagner !
N’hésitez plus !
Partagez ! Le nombre de partages sera pris en compte également ….
Go ….

( 28 octobre, 2015 )

Les mots qui restent …

Nul ne s’imagine le simple pouvoir d’un tout petit mot, le plaisir qu’il peut procurer ou à l’inverse la peine qu’il peut laisser. Un mot, pourtant insignifiant, fait de simples lettres, sans véritable émotion, peut se retrouver piéger sur le papier ou lors d’un SMS ou un msg. Ce mot, cette phrase, sans intérêt va parfois devenir un outil terrible.
En colère, qui n’a jamais écrit une phrase peu sympathique sur sa collègue, son amie ou son amoureux ? Des mots lancés trop vite pour se défouler, pour se libérer. Et puis vint ensuite l’erreur. Ce mot ressort de son nid des semaines voire des mois plus tard, vidé de son sens initial. Il s’habille alors d’un sens nouveau, d’un sens qui va blesser.
Il va faire mal. Il ne sera plus un mot, mais LE mot.
Doit-on pour autant cesser de d’écrire ce que l’on pense ?
Prônant la liberté d’expression, je dis non. Même si l’échange doit faire mal au départ, mieux vaut mettre les choses au point et ne pas laisser une situation s’enliser. Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis.
Avec le temps, la réflexion se pose et il en sort presque toujours quelque chose de bon. Une dispute futile peut prendre des proportions hors norme à cause des « on dit » cachés, tout comme des tensions peuvent se créer sans fin si on laisse planer les mots qui s’y sont accrochés.
Parfois, il est malheureusement trop tard, et même avec le scotch bric le plus puissant, on ne peut enlever ce qui fut dit. Mais continuer à y penser, continuer à se faire du mal n’est pas la solution. Tourner une page n’est pas facile. Peut-être alors faut-il simplement trouver un autre sens à ce petit mot qui nous a fait si mal et qui ne veut pas s’effacer ? Minimisons leurs pouvoirs car il n’est au final que celui que nous leur donnons. Au fond, n’est-il pas plus judicieux d’essayer d’éviter les mots qui blessent car par eux, nous serons nous aussi certainement un jour touchés lorsqu’ils ressortiront du passé.

( 27 octobre, 2015 )

Hier, un jour sans inspiration …

Il existe des journées « avec » et des journées « sans ». Est-ce mon traitement pour ma sinusite qui me met KO mais mon tonus de la veille s’est envolé hier. Ce fut vraiment une journée « sans » … Sans envie, sans inspiration, sans motivation. Heureusement que c’était un jour de vacances ! Je suis restée plus de deux heures face à la page blanche. Que pourrais-je bien écrire ? Un roman ? Une nouvelle enquête d’Antoine ? Non, trop tôt. Idem pour Carla 3, trop tôt. Un roman fantastique, mystique ? Peut-être … Je ne sais pas ! Il me faut me motiver. On peut avoir des jours « sans ». Ce sont des jours où au final, on devient un peu trop nostalgique, où les erreurs du passé nous frappent de nouveau en pleine figure. Mais je ne suis pas du genre à m’éterniser dans ce type de mélancolie. Aujourd’hui est un autre jour et je vais carburer !!!
Je terminerai juste par les premières ligne du dernier roman de Joël Dicker si fidèle à ma pensée du jour :
 » Écrire un livre c’est comme ouvrir une colonie de vacances. Votre vie solitaire et tranquille se retrouve soudain chahutée de multitudes de personnages qui arrivent sans crier garde et viennent chambouler votre existence. Vous devez vous en occuper, les nourrir, les loger car vous en êtes responsables . »
C’est cela écrire …

( 26 octobre, 2015 )

Salons et dédicaces

Écrire veut-il impérativement dire faire des salons ou des dédicaces ? Ma réponse est non ! Je suis très fière d’avoir vendu en moins de deux ans autant de livres en n’ayant fait presque aucun salon. Je devais être hier au salon de Gagny et une bonne sinusite m’a clouée au sol. Des regrets ? Aucun ! J’ai eu très peu de plaisir lors des rares salons que j’ai fait, trop de monde, trop de personnes prêtes à tout pour écraser les autres, les sourires hypocrites avec des regards lançant des flammes. Je me souviens à un salon l’an dernier d’une auteure d’Edilivre, très imbue d’elle-même qui a démoli mes livres crachant un venin sans limite, traitant mon style d’écriture destinée aux imbéciles. Vu le nombre de lecteurs qui me sont fidèles, que d’imbéciles sur cette terre et je remercie ces imbéciles. Par curiosité, j’ai affectivement ensuite acheté ses recueils. J’ai vite compris que l’on ne pourrait jamais s’entendre ! Des grandes phrases avec des mots tellement compliqués que j’ai dû ouvrir mon dico ( et pourtant en tant qu’instit, j’ai du vocabulaire !) . Alors, non, désolée ! Le jour où je ferai une dédicace, ce sera parce que je l’aurai voulue, choisie, parce que cela me fera plaisir de la faire. Peut-être un jour avec Hashimoto, mon amour, cela se présentera car il me semble important de rencontrer des malades. Mais sinon, quitte à en choquer beaucoup, vouloir vendre à tout prix ressemble trop pour moi à de la prostitution, happer le lecteur, pire ( je l’ai vu) lui forcer la main en déposant un livre de force. Certains auteurs dans les salons m’écoeurent. Heureusement, j’ai tout de même croisé des personnes humbles, vendant peu c’est vrai mais gardant leur âme.
Je suis pour le plaisir d’écrire, le plaisir de lire et se retrouver avec un livre dans son sac alors que l’on déteste ce genre de lecture, est-ce moral ? Est-ce cela favorisé la vraie lecture ?

Vendre et utiliser tous les mauvais coups pour y arriver, pour moi ce n’est pas cela etre un bon auteur, et surtout pas un écrivain. C’est juste être un bon commercial. Chacun son boulot, non ?

( 25 octobre, 2015 )

Lorsque l’encre coule …

Lorsque la plume a envie de s’envoler, il faut la laisser avec douceur se déplacer, former des courbes, des déliés, être des mots tout simplement. Merveilleuse journée hier, malgré ma sinusite tenace où j’ai retravaillé mon manuscrit Carla 2, suite très attendue du premier. De fortes chances pour que les deux romans soient oubliés en nationale avant Janvier. Je rappelle que Carla ne fut lancé qu’en avant première Collector. Son apogée reste à venir même si son démarrage fut fulgurant. Nombreux de mes lecteurs savent qu’il restait des retouches à faire ( passages rajoutés par mon éditrice qui dénotaient un peu ). Quant à Carla 2, nous l’appellerons ainsi pour le moment, c’est un vrai coup de coeur côté écriture, plus vraie, plus fort. J’espère qu’il vous touchera autant qu’il m’a touchée en l’écrivant.
Magiques ces vacances où j’ai la chance de pouvoir vider mon esprit de tous les tracas du travail et m’adonner à ma passion. Deux manuscrits terminés, un vide s’installe. Il va me falloir le combler avec un nouveau projet ! Il n’y a plus qu’à trouver une idée de génie ! À suivre donc …

( 24 octobre, 2015 )

On écrit sur les murs

« On écrit sur les murs à l ‘encre de nos veines
On dessine tout ce que l’on voudrait dire
On écrit sur les murs la force de nos rêves  »
Superbes paroles de Demis Roussos reprisent par un collectif de jeunes enfants.
Écrire à la craie sur les murs, sur le sol, écrire tout ce que l’on a sur le coeur. Il ne faut en aucun cas interdire d’écrire. Un mot écrit peut parfois libérer une personne d’une grande souffrance, un pardon marqué au feutre rouge, un « je t’aime » à l’encre violette.
Pourquoi ne pas imaginer une journée où on pourrait tous écrire sur des murs à l’aide de peinture lavable des mots de toutes les couleurs, des mots d’espoir, des mots d’amour. Pouvoir oser dire ce que l’on n’ose pas. Pouvoir par le pouvoir des mots rendre peut-être le monde meilleur.

( 23 octobre, 2015 )

La difficulté de trouver un titre.

 

Malgré un rhume carabiné qui n’a pas trop entaché mes vacances ni stopper mon inspiration, le dernier mot de mon quatrième polar vient d’être mis. Heureuse d’avoir une fois de plus réussi mon défi, atteint mes objectifs, il me reste maintenant l’appréhension des retours de mes co-lectrices. Ai-je atteint mon but ? Antoine ne court plus après les dirigeants d’Eugénia. Il a un criminel bien plus redoutable à affronter. Une enquête encore plus tordue ? Certainement, dont il ne manque juste que le titre. :)

( 22 octobre, 2015 )

Le plus dur, c’est la fin

Que ce soit dans la vie ou dans l’écriture, les dernières pages blanches qui vont devoir être noircies sont les plus difficiles à écrire, simplement parce que mettre le mot fin sur quelque chose n’est pas facile, c’est poser une coupure, une rupture définitive. Dans la vie, nombreux sont ceux qui continuent à espérer voir un amour renaître de ses cendres mais si cela ne durera que l’utopie du moment, car la fin au final sera toujours la même. Il n’y a que le Phénix capable de renaître de ses cendres, alors les personnes vont s’accrocher à une fausse réalité, qu’ils vont tenter de construire pour se donner l’impression qu’ils ont tout fait. La fin d’un roman, c’est un peu la même chose. L’auteur se doit de finir en apothéose, de surprendre, de laisser un sentiment de surprise mais peu de lecteurs savent que durant tous ces mois ou ces semaines, l’écrivain a fait corps avec ses personnages et refusent inconsciemment de les laisser partir. La fin, pour moi, est la partie la plus difficile à écrire car c’est elle qui laissera une vraie trace. Je suis en plein dand mon dernier chapitre et je ressens cette sensation, mélange de bonheur d’arriver au bout et frustration de devoir bientôt tourner une page. Contrairement à de nombreux auteurs, j’ai toujours ensuite besoin d’une pause avant de reprendre la plume. Je laisse partir mes héros à regrets comme si je disais au revoir à des amis.

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