( 30 novembre, 2015 )
Mon post du jour va rebondir sur le commentaire de Michel « Comment vivre un amour non partagé ? » Je n’ai pas de réponse miracle. Je dirai juste que c’est une terrible souffrance d’aimer une personne qui ne nous aime pas voire qui nous méprise. L’amour est le sentiment le plus puissant de l’univers qui peut nous faire gravir des montagnes, traverser des océans, réaliser des défis, nous pousser à aller jusqu’au bout de ce que nous sommes. Ressentir une telle émotion peut parfois faire perdre la raison si l’émotion s’avère trop intense. On y perd ses repères. On ne pense qu’à l’objet de notre désir jusqu’à occulter une réalité qui elle est parfaitement ancrée dans notre présent. L’amour non partagé est encore pire que tout puisque la focalisation de nos désirs, de nos envies nous repousse, souvent avec des mots violents et destructeurs. Que faire ? J’aurai tendance à dire, éviter de se faire du mal et ne tomber amoureux que des personnes pouvant nous aimer. Mais le dire serait trop facile et contradictoire, moi qui ne cesse de clamer que l’amour ne se commande pas. Faire peut-être de ce sentiment une force en évitant de s’y noyer, en offrant à l’autre juste une épaule d’amitié afin de pouvoir petit à petit couper les chaînes qu’un tel amour procure. Bien triste est l’amour à sens unique. Plus triste encore sont ceux qui dénigrent ceux qui aiment à sens unique. J’ai croisé des femmes qui ont consacré leur vie à un espoir d’amour. Mais faut-il pour autant leur jeter la pierre ? Telles des araignées, elles se sont trouvées prise dans une toile dont elles ne pouvaient, ne voulaient, s’échapper. L’idée même d’être amoureuse de l’amour étant plus forte que tout. Je suis une idéaliste et je méprise les hommes qui jouent avec le coeur de ces femmes, qui refusent de les écouter, qui rejettent leur souffrance. De nombreux amours non partagés s’avèrent simplement être de petites flammes qui s’éteignent doucement. Le dialogue, la communication est essentiel. Un simple rendez-vous de mise au point s’avère la clé, un simple appel amical peut éviter des douleurs insoutenables. Pour moi, les pires bourreaux sont ceux qui touchés dans leur ego, vont jouer ensuite, sans sentiment, pour maintenir juste une illusion, un pouvoir.
Toute histoire doit avoir son mot de la fin. Combien de femmes s’évertuent à envoyer des appels au secours : » Dis-moi juste que c’est fini . » ou » Si tu ne veux plus que je t’écrive, envoie juste un non ». Pourquoi cette lâcheté typiquement masculine ? Ce « non » qui ne sera jamais envoyé ? Pire parfois, ces miettes de pain jetés presque au visage lors d’un dernier rendez-vous qui finit presque toujours au lit ( ces messieurs veulent avoir le dernier mot) ou le noble geste du cadeau de consolation. Cette acceptation d’une possibilité de retrouvailles n’est-elle pas pire que l’acceptation d’un amour non partagé ? N’est-ce pas un certain sadisme qui pousse ces hommes à continuer à attiser une flamme qui n’est pas souhaitable ou peut être même pire, simple juste un moyen de se protéger ?
( 29 novembre, 2015 )
Un peu, beaucoup, passionnément, tel est le » je t’aime, moi non plus », litanie de l’amour, de la vie. » Je t’aime, je te hais mais je te hais tellement que je t’aime à la folie. » Certaines amies se reconnaîtront. Je leur rends donc en ce dimanche hommage car aimer est tout sauf facile et celui ou celle qui me dit l’inverse n’a jamais vraiment aimé. Chacun sait que je suis une éternelle romantique malgré mon bagage de défauts mais également une réaliste. C’est certainement pour cette raison que mes personnages de roman filrtent toujours avec la ligne rouge, oscillant entre désirs et rêves. Pour en revenir à l’amour, je ne pourrais passer outre une phrase qui revient avec récurrence dans la plupart de mes romans. « On ne choisit pas de tomber amoureux ». Autant, je pense, que l’on choisit de succomber ou non au simple désir sexuel, autant l’amour ne se provoque pas. L’évidence n’est parfois pas immédiate et certaines amies m’ont dit avoir compris trop tard l’intensité de cet amour. Quand sait-on que l’on est amoureux, allez-vous me dire. Parfois, on ne le sait pas, ou on refuse de l’admettre, parfois même on a cru aimer si fort que la haine, sa sœur siamoise l’a remplacé. Parfois on freine des quatre pieds l’inévitable. Dernièrement, une lectrice me confiait avoir renoncé à un grand amour par sécurité. Ne travaillant pas, elle ne pouvait se permettre une erreur. Si je vous disais que son choix l’a conduite directement aux antidépresseurs, j’en conclus qu’il aurait mieux valu qu’elle s’éclate un moment même si elle jouait avec le feu. On ne choisit pas qui on aime. Ce peut être le gros con du coin qui pourtant n’a rien, mais vraiment rien pour lui ou le petit argeux agressif. Ce peut-être l’inconnu croisé sur une plage ou l’ami de longue date. Ce peut être simplement une rencontre que le hasard du temps met sur notre route. L’amour ne se commande pas. Il ne se critique pas et nul n’est autorisé à le juger. À trop le refuser, il peut s’incruster dans notre âme et nous aliéner mais au final, chaque personne qui y succombe, le fait en connaissance de cause. Si la passion s’ajoute à l’amour, le cocktail sera explosif, déchirant, dérangeant. Certains préféreront regarder de loin ce tumulte des sens, d’autres passeront leur vie à le chercher. Peu importent. L’important n’est-il pas d’aimer comme disait si bien, de Musset » Celui qui n’a pas aimé, n’a pas vécu. »
Alors en ce dimanche où les températures sont froides, aimez-vous, un peu, beaucoup, passionnément mais toujours …
( 28 novembre, 2015 )
Et si on pouvait revenir du futur pour faire un saut dans notre présent afin de construire une paix durable ? Qui ne l’a pas souhaité ? Transformer les mentalités, réduire la violence, lutter en amont contre le réchauffement climatique. Si on pouvait effacer un élément de notre vie, lequel choisirions-nous ? Cette souffrance qui nous a cloués au sol mais qui nous a permis d’être plus forts ? Cette rupture qui nous a fait verser tant de larmes mais qui nous a conduit vers d’autres bras ? Le choix qui ne fut pas le nôtre, qui nous fut imposé mais qui s’est inscrit à jamais dans notre réalité ? Si on pouvait changer notre présent, que déciderions-nous de supprimer de notre futur ? Ces billets offerts pour le Bataclan à notre amie qui n’en est jamais revenue ? Ou simplement, cette confiance accordée qui nous a poussés à nous perdre nous-mêmes. Effacer nos erreurs n’est-il pas faire disparaître un morceau de ce que nous sommes devenus ? Et au final, qu’est-ce qui nous prouve que cela nous permettrait de tout recommencer, de vivre autrement, différemment. L’effet papillon reste un fait inéluctable. Transformer une simple seconde de notre passé peut détruire le présent d’une autre personne, lui apporter plus de douleurs. Sommes-nous si égoïstes que nous serions prêts à mettre l’avenir en péril simplement pour un rêve non réalisé ? Si nous voulons changer notre présent, ne serait-il tout simplement pas préférable de nous donner la peine de transformer aujourd’hui nos pensées positivement afin de construire un monde meilleur ?
( 27 novembre, 2015 )
J’ai beaucoup lu ce mois-ci. L’approche de l’hiver me fait hiberner et la fatigue d’une journée de classe se dissipe en lisant. Beaucoup plus de mal à écrire ces jours-ci. Cela reviendra durant les vacances fr Noël. J’ai choisi de diversifier mes choix et opté pour des genres forts différents ce mois-ci. Je ne suis pas une chroniqueuse donc je livre juste un avis simple, sans prétention.
Le voleur de brosses à dents de Églantine Emêyé
Un très joli livre autobiographique, très touchant sur l’handicap en particulier l’autisme. Âmes sensibles s’abstenir. Une bien jolie leçon de vie.
Amazonie de James Rolling
J’ai beaucoup aimé ce roman d’aventure au travers de la forêt amazonienne et même si la fin est hautement prévisible, j’ai passé un excellent moment.
Quelqu’un pour qui trembler de Gilles Legardinier.
Mon coup de coeur ! Un superbe roman comme sait le faire Legardinier avec un style que j’aime beaucoup, dénonçant des valeurs importantes, à savoir comment peut-on vivre dans un monde dont on ne connaît pas les codes. À lire absolument.
Le sixième sommeil de Weber
Livre intéressant où on apprend des éléments sur le monde du sommeil,l’histoire se lit facilement mais je fus déçue. J’ai trouvé l’intrigue fade , assez légère et la fin sans grande surprise. Pas le meilleur Weber que j’ai lu.
Vérité de Peter James
Livre décevant, thème classique, vraiment pas extraordinaire. J’ai lu de meilleur Peter James.
De fièvre et de sang de Sir Cedric
Mon préféré ! Un vrai coup de coeur. Autant je n’ai pas aimé le dernier roman de Sir Cedric autant cet ancien livre est d’une haute qualité avec tous les ingrédients pour tenir en haleine. Je ne peux que conseiller à ceux qui aiment les sensations fortes de le lire.
( 26 novembre, 2015 )
Avez-vous remarqué que souvent le ciel est d’une couleur magnifique juste avant une tempête ? Il en est ainsi dans nos vies. C’est toujours au moment où les choses vont bien qu’une catastrophe arrive. Serait-ce parce qu’inconsciemment on baisse sa garde ? Que le bonheur nous incite à nous laisser aller aux confidences ? J’ai rarement vu une longue succession de moments heureux sans un drame au milieu. À l’inverse nous vivons en ce moment des périodes politiques troubles alors croisons les doigts que ce soit un signe ensuite d’accalmie. Cela ne coûte rien d’y croire ! Je vous souhaite donc à tous le meilleur et pour longtemps.
( 25 novembre, 2015 )
Étonnant comme souvent les personnes frustrées ou complexées sont agressives. J’en suis venue à me demander si cette excès de violence n’était pas simplement la conséquence d’une grosse souffrance. L’enfant agressif, rejeté par la fratrie ou sur lequel reposent des espoirs illusoires qui ne va pas cesser d’ennuyer ses copains, le petit mec argneux n’arrivant pas à s’imposer vu son petit gabarit qui ne va cesser de hurler ou d’insulter pour juste de donner l’impression d’être enfin quelqu’un, d’être reconnu. Et je ne parle même pas de la mégère frustrée souvent cocufiée qui va se venger sur toutes les autres femmes afin de combler son manque d’amour que sa pauvre vie insipide lui crie au visage. J’ai au final de la peine pour ces personnes qui ne vivent que dans un esprit de vengeance, de violence verbale, de besoin de provoquer. Il serait temps qu’elles apprennent que parfois c’est sans rien dire que l’on fait le plus de bruit, par le pouvoir des mots ou par des actes justes, simplement au travers d’un geste d’amour ou de paix. Rien de mieux face à l’agressivité que le retrait et le calme. Certaines personnes n’entendent que ce qu’elles veulent entendre et au final nombreux sont ceux qui n’écoutent pas vraiment les autres. Alors non, ne faisons ni de l’agressivité un pouvoir ou une reconnaissance. Soyons bien au-dessus de tout cela.
( 24 novembre, 2015 )
Question qui peut sembler facile voire un peu bête, posée à mes élèves hier. Le résultat s’avère surprenant. Penser, cela sert à pouvoir rejoindre les nuages ( joli !). Penser sert à être un peu moins , arrêt de l’élève, le gros mot qu’il ne faut pas dire ! J’en ai conclu » con » et j’en passe !
Quel plaisir de faire réfléchir des enfants de cet âge sans leur fixer de contraintes.
Penser sert à être moins con. J’adore cette idée ! Car souvent ce sont justement les têtes bien pensantes qui se pensent au-dessus des autres, d’une intelligence hors norme et qui au final ne s’avèrent n’être effectivement que de vrais cons. Laissons plus souvent la parole aux enfants. Ils sont capables de dire des vérités que nous préférons garder cachées !
( 23 novembre, 2015 )
Pour redonner du rose aux joues. Fréquentant, parce que la vie en a décidé ainsi, une maison médicalisée où séjourne ma maman, nous sommes sortis mon fils et moi, hier, le sourire aux lèvres. Une adorable mamie est tombée sous le charme de mon loulou, qui bien ennuyé pour répondre n’a su que sourire, illuminant le visage de cette brave femme. J’assistais, en retrait à ce choc des générations, ces regards que ne traversaient aucune agressivité. La vie a beau être chaotique, difficile, parsemée de violence, il reste cette petite flamme unique qui appartient aux enfants, l’innocence. Quand je vois cela, je me dis que rien n’est totalement perdu. Il y aura toujours » des méchants » comme disent les enfants, plutôt des cons, dirais-je. Il y a aussi des gens biens et je suis certaine qu’ils sont bien plus nombreux. Alors, un sourire au lieu d’un air renfrogné, une main tendue au lieu d’une réaction agressive. Le monde doit changer dans le bon sens et cela commence aujourd’hui, ce matin, lorsque vous allez ouvrir cette porte.
( 22 novembre, 2015 )
Tel est le thème du concours 48h sur lequel j’ai cogité hier. Je le finalise aujourd’hui tout comme mon manuscrit NOIR. Je ne m’attarder ai donc pas aujourd’hui passant juste pour remercier les nombreuses personnes soutenant mon combat autant sur ce blog où mon post d’hier a eu beaucoup de réactions de soutien, ainsi que sur les groupes et réseaux sociaux, une personne a bien tenté de saboter notre cri d’alarme à Alie et moi mais la solidarité de tous nos amis, bien plus nombreux que les siens, nous a fait chaud au coeur. Merci à vous tous d’être toujours là ! On a vraiment besoin de vous car curieusement oser parler de la maladie fait peur, même aux personnes les plus intelligentes ou les plus diplômés alors qu’un petit sourire, un simple geste font tant de bien à des personnes malades. Ce ne sera pas le thème de ma nouvelle mais c’est mon vœux d’espoir du jour.
( 21 novembre, 2015 )
Tumultueux ces jours-ci les propos agressifs sur les réseaux sociaux contre nos causes justes. Je ne suis pas la seule visée. Je pense en particulier à mon amie Alie luttant pour faire reconnaître la Fibromyalgie, attaquée sans raison, tout comme mon essai Hashimoto, mon amour. Pourquoi de beaux projets humanistes doivent-ils au final toujours récoltés la haine ? Je n’arrive pas à comprendre notre société. On peut ne pas aimer, ne pas adhérer à l’idée mais dans ce cas, on passe simplement son chemin. Mais se faire bloquer des groupes, d’un événement ou signalé simplement parce que nous sommes « nous », je dis stop. Il y a bien assez de violence dans le monde où nous vivons pour en rajouter. Triste doit être la vie de ces personnes là simplement pour pourrir nos projets ou nos rêves. C’est certain que les attaques répétées font mal mais je ne laisserai personne ternir l’image de mon combat car je le sais utile. Même mon éditrice se fait agresser par des médecins. Pourquoi ? Quel est ce monde qui part en folie ?
Changer les mentalités n’est pas facile au final quand on perçoit la menace de stopper un livre qui dérange. Mince ! Ce n’est pas un ouvrage médical juste une aide. Hashimoto est une maladie épuisante qui ne prévient pas. Preuve en est, stabilisée depuis des mois, je fais face à une grosse crise thyroïdienne depuis quelques jours, avec une TSH en hausse, dans la norme officielle pourtant, je sais que je n’irai mieux que dans quelques semaines lorsque mon traitement légèrement augmenté aura fait son effet. Bien sûr, ce n’est pas mortel mais croyez-moi, enseigner dans ces conditions s’est avéré cette semaine un parcours du combattant. Mais n’en déplaise à beaucoup, j’ai fait ma semaine jusqu’au bout en serrant les dents avec le poids de cette fatigue extrême, de vertiges réguliers, de violents maux de tête et j’en passe. J’ai tenu debout au prix juste de ne pouvoir rien faire d’autres, de me contenter de m’empresser de rentrer chez moi pour m’allonger. Maladie invisible que personne ne voit. Preuve en est à part une collègue amie personne ne l’a su. Monde de l’indifférence. Monde pourtant où des personnes n’ont rien d’autres à faire qu’à venir ennuyer les autres.
Et bien non, je ne baisserai pas les bras devant l’adversité. Fini ce temps où je me cachais. Je continuerai mon combat ! Et avec vous à mes côtés qui m’avez soutenue ces derniers jours. Merci.
Autre sujet, le concours Edilivre a débuté hier soir sur le thème de l’espoir. Cela ne va pas être simple pour moi vu mes soucis de concentration lorsque je suis en crise mais je vais essayer car il est important que je ne cesse pas de manier ma plume.
Une bonne nouvelle pour les personnes ayant envoyé à mon éditrice des adresses de médecins pour l’association, cette dernière m’a informé hier que les flyers furent tous envoyés en début de semaine. En votre nom à tous, je remercie la maison d’édition afin que la solidarité que l’on demande sur les réseaux, se manifeste aussi pour une juste cause ! Hashimoto en est une, tout comme la reconnaissance de la fybro.
Ensemble, tous ensembles, nous vaincrons la haine. Blindons-nous contre les gens négatifs et surtout allons jusqu’au bout de nos rêves …