Lorsque la plume frisonne
Ces derniers jours, deuil national, respect envers les victimes ou simplement tristesse infinie, de nombreux auteurs dont je fais partie, ont laissé leur plume dans l’encrier. Difficile d’avoir de l’inspiration pour écrire, corriger ou modifier un manuscrit lorsque le monde gronde d’horreur. Et pourtant, comme toutes passionnées, je sens malgré tout ma plume fredonner puis se stopper. Mes mots seront certainement moins légers après ce 13 Novembre mais ils auront le mérite d’exister. Je me contente aujourd’hui d’applaudir les artistes capables de faire jaillir leurs larmes sous forme d’un dessin comme celui-ci, magnifique de beauté et de sens. Peut-être pourrais-je à mon tour arriver à trouver un sujet éloigné des actes de ces derniers jours, humoristiques, ou légers afin de faire s’envoler le voile de tristesse qui recouvre mes pensées. Demain, peut-être ? Il va me falloir essayer … La vie continue et il ne me faut pas l’oublier.
Tu sais, Sylvie, je crois que lorsque les mots ou les images, les sons ne s’écoulent pas dehors, aux yeux et au cœur de tous, c’est bien souvent qu’ils coulent à l’intérieur.
Tu as raison, quoi qu’il advienne ils n’auront plus jamais la même légèreté…. ou peut-être pas, avec le temps.
Mais notre cœur sait, c’est le plus important
Continuez Sylvie à ecrire car votre plume nous manque. Vous êtes une des rares à me toucher. En tous les cas, je viens de passer commande de deux de vos livres Hashimoto, mon amour pour offrir à deux médecins que je connais. Le comble, je n’ai aucune maladie de la thyroide mais j’aime ce que vous êtes, qui vous êtes et ce que vous représentez ! Que ceux qui vous aiment aussi me suivent. Achetez, envoyez à votre médecin, votre kinésithérapeute que cette auteure aux mots si doux réalisé ses rêves,