Hashimoto en danger ? Quand les hommes vivront-ils en paix ?
Tumultueux ces jours-ci les propos agressifs sur les réseaux sociaux contre nos causes justes. Je ne suis pas la seule visée. Je pense en particulier à mon amie Alie luttant pour faire reconnaître la Fibromyalgie, attaquée sans raison, tout comme mon essai Hashimoto, mon amour. Pourquoi de beaux projets humanistes doivent-ils au final toujours récoltés la haine ? Je n’arrive pas à comprendre notre société. On peut ne pas aimer, ne pas adhérer à l’idée mais dans ce cas, on passe simplement son chemin. Mais se faire bloquer des groupes, d’un événement ou signalé simplement parce que nous sommes « nous », je dis stop. Il y a bien assez de violence dans le monde où nous vivons pour en rajouter. Triste doit être la vie de ces personnes là simplement pour pourrir nos projets ou nos rêves. C’est certain que les attaques répétées font mal mais je ne laisserai personne ternir l’image de mon combat car je le sais utile. Même mon éditrice se fait agresser par des médecins. Pourquoi ? Quel est ce monde qui part en folie ?
Changer les mentalités n’est pas facile au final quand on perçoit la menace de stopper un livre qui dérange. Mince ! Ce n’est pas un ouvrage médical juste une aide. Hashimoto est une maladie épuisante qui ne prévient pas. Preuve en est, stabilisée depuis des mois, je fais face à une grosse crise thyroïdienne depuis quelques jours, avec une TSH en hausse, dans la norme officielle pourtant, je sais que je n’irai mieux que dans quelques semaines lorsque mon traitement légèrement augmenté aura fait son effet. Bien sûr, ce n’est pas mortel mais croyez-moi, enseigner dans ces conditions s’est avéré cette semaine un parcours du combattant. Mais n’en déplaise à beaucoup, j’ai fait ma semaine jusqu’au bout en serrant les dents avec le poids de cette fatigue extrême, de vertiges réguliers, de violents maux de tête et j’en passe. J’ai tenu debout au prix juste de ne pouvoir rien faire d’autres, de me contenter de m’empresser de rentrer chez moi pour m’allonger. Maladie invisible que personne ne voit. Preuve en est à part une collègue amie personne ne l’a su. Monde de l’indifférence. Monde pourtant où des personnes n’ont rien d’autres à faire qu’à venir ennuyer les autres.
Et bien non, je ne baisserai pas les bras devant l’adversité. Fini ce temps où je me cachais. Je continuerai mon combat ! Et avec vous à mes côtés qui m’avez soutenue ces derniers jours. Merci.
Autre sujet, le concours Edilivre a débuté hier soir sur le thème de l’espoir. Cela ne va pas être simple pour moi vu mes soucis de concentration lorsque je suis en crise mais je vais essayer car il est important que je ne cesse pas de manier ma plume.
Une bonne nouvelle pour les personnes ayant envoyé à mon éditrice des adresses de médecins pour l’association, cette dernière m’a informé hier que les flyers furent tous envoyés en début de semaine. En votre nom à tous, je remercie la maison d’édition afin que la solidarité que l’on demande sur les réseaux, se manifeste aussi pour une juste cause ! Hashimoto en est une, tout comme la reconnaissance de la fybro.
Ensemble, tous ensembles, nous vaincrons la haine. Blindons-nous contre les gens négatifs et surtout allons jusqu’au bout de nos rêves …
Très belle analyse, Sylvie.
Et au delà, je crois qu’il est bon de rappeler comme tu l’as fait qu’il n’est pas nécessaire de « rentrer en lutte » lorsque que quelque chose ne nous plait pas, il suffit de passer son chemin, sans faire de « vent et sans laisser d’odeur ».
Les gens sont trop assoiffé de sensationnel à ce point qu’ils en créent… mais de bien piètres.
Ne nous laissons pas débordé, à notre tour sachons aussi passer à côté sans rien relever… quand cela nous est possible…
Vous nous avez à vos côtés ! Continuez ! Vous êtes unique et c’est une évidence que ce combat dérange vos détracteurs
Bon courage, continue
surtout ne t’arrête jamais d’écrire.
Et continuons le combat contre la bêtise et l’intolérance.
La maladie en elle est un combat quotidien ,qu’il triste de devoir aussi se battre pour sendibiliser l’opinion publique!Merci à toi Sylvie d’être constemment là pour nous tous!
Bravo pour ce coup de gueule ! Bien sûr vous faites peur Bien sur des toubibs chient dans leur froc en se reconnaissant ou en ne prenant pas garde à cette glande dont tout le monde se fiche Vous dites que ce n’est pas grave je ne suis pas d’accord
On peut en mourir ! Ma femme est morte d’une thyroïde non détectée non soignée à 62 ans
C’est trop jeune meme si beaucoup diront que nous
Votre combat est un beau combat et je vous félicite Ne vous usez pas mais battez vous
Mon épouse a reçu votre essai et je vous en remercie.
Je viens de terminer ce matin cet essai de Sylvie Grignon. Ce petit livre est un cri de l’intérieur adressé au monde médical. Comme un certain nombre de maladies, le dysfonctionnement de la glande thyroïdienne n’est pas toujours dépisté suffisamment tôt pour soulager les malades. Les symptômes se confondent parfois avec la manifestation d’autres pathologies et induisent le médecin en erreur. Le malade se sent incompris enfermé, seul avec son mal être sur lequel il ne peut mettre des mots. Quoi de plus difficile à vivre que de se sentir mal sans pouvoir trouver une explication ?
Ce petit livre est une précieuse source d’informations. Je ne peux que le conseiller ne serait-ce comme une aide pour les personnes qui souffrent de cette pathologie mais aussi à tous ceux qui les entourent sans toujours comprendre ce qui leur arrivent.