L’amour non partagé
Mon post du jour va rebondir sur le commentaire de Michel « Comment vivre un amour non partagé ? » Je n’ai pas de réponse miracle. Je dirai juste que c’est une terrible souffrance d’aimer une personne qui ne nous aime pas voire qui nous méprise. L’amour est le sentiment le plus puissant de l’univers qui peut nous faire gravir des montagnes, traverser des océans, réaliser des défis, nous pousser à aller jusqu’au bout de ce que nous sommes. Ressentir une telle émotion peut parfois faire perdre la raison si l’émotion s’avère trop intense. On y perd ses repères. On ne pense qu’à l’objet de notre désir jusqu’à occulter une réalité qui elle est parfaitement ancrée dans notre présent. L’amour non partagé est encore pire que tout puisque la focalisation de nos désirs, de nos envies nous repousse, souvent avec des mots violents et destructeurs. Que faire ? J’aurai tendance à dire, éviter de se faire du mal et ne tomber amoureux que des personnes pouvant nous aimer. Mais le dire serait trop facile et contradictoire, moi qui ne cesse de clamer que l’amour ne se commande pas. Faire peut-être de ce sentiment une force en évitant de s’y noyer, en offrant à l’autre juste une épaule d’amitié afin de pouvoir petit à petit couper les chaînes qu’un tel amour procure. Bien triste est l’amour à sens unique. Plus triste encore sont ceux qui dénigrent ceux qui aiment à sens unique. J’ai croisé des femmes qui ont consacré leur vie à un espoir d’amour. Mais faut-il pour autant leur jeter la pierre ? Telles des araignées, elles se sont trouvées prise dans une toile dont elles ne pouvaient, ne voulaient, s’échapper. L’idée même d’être amoureuse de l’amour étant plus forte que tout. Je suis une idéaliste et je méprise les hommes qui jouent avec le coeur de ces femmes, qui refusent de les écouter, qui rejettent leur souffrance. De nombreux amours non partagés s’avèrent simplement être de petites flammes qui s’éteignent doucement. Le dialogue, la communication est essentiel. Un simple rendez-vous de mise au point s’avère la clé, un simple appel amical peut éviter des douleurs insoutenables. Pour moi, les pires bourreaux sont ceux qui touchés dans leur ego, vont jouer ensuite, sans sentiment, pour maintenir juste une illusion, un pouvoir.
Toute histoire doit avoir son mot de la fin. Combien de femmes s’évertuent à envoyer des appels au secours : » Dis-moi juste que c’est fini . » ou » Si tu ne veux plus que je t’écrive, envoie juste un non ». Pourquoi cette lâcheté typiquement masculine ? Ce « non » qui ne sera jamais envoyé ? Pire parfois, ces miettes de pain jetés presque au visage lors d’un dernier rendez-vous qui finit presque toujours au lit ( ces messieurs veulent avoir le dernier mot) ou le noble geste du cadeau de consolation. Cette acceptation d’une possibilité de retrouvailles n’est-elle pas pire que l’acceptation d’un amour non partagé ? N’est-ce pas un certain sadisme qui pousse ces hommes à continuer à attiser une flamme qui n’est pas souhaitable ou peut être même pire, simple juste un moyen de se protéger ?
Très bel article !!!
tant de personnes se servent des personnes amoureuses d’eux pour leur go, pour se sentir supérieur, pour jouer tout simplement. C’est vraiment triste, c’est clair.
Et de base un homme en amour quand c’est pas ou « plus » réciproque, ça devient super lâche. C’est pas une critique, c’est une triste réalité dans la plus part des cas que j’ai vu voir perso.
Mais c’est bien écrit, c’est clair qu’un ti mot ou un dialogue entre les deux personnes même si c’est juste expliquer le pourquoi c’est pas réciproque éviterait bien des peines. C’est pas difficile et respectueux pour ceux qui ont des sentiments.
Bravo pour cet article