Lorsque la graine menace d’éclore.
D’un côté, les belles idées, les promesses, l’éducation qui nous pousse à être gentil, à pardonner, et de l’autre se trouve la sombre réalité, celle que l’on chuchote, que l’on ne dira pas mais qui sommeille en nous. Ce désir de tout faire exploser, de crier au monde entier, de dire la vérité, tout ce qui ne fut pas dit, tout ce que certains ont voulu garder cacher pour simplement sauver les apparences, la petite vie bien rangée, le petit couple bien poli. La graine fut plantée depuis des mois, des graines, bien profond dans la terre, oubliée, presque oubliée. Et puis un jour, va-t-on savoir pourquoi le destin revient toujours sur le devant de la scène, la petite graine grandit. Une rage nous envahit, un dégoût même. Tout remonte à la surface, tout ce que l’on avait volontairement rangé, tout ce que l’on avait gardé. Nos yeux s’ouvrent. Comme une grande toile qui se déchire apparaissent des masques, des sourires, des images révolues. Biaisée par de fausses mains tendues, par de fausses amitiés, par des individus méprisants et méprisables, par simplement un besoin inconscient de croire en l’autre. Alors le choix s’impose. Il doit être rapide. Couper les premières poussés à la racine et refermer le livre ou laisser pousser cette graine de vengeance, prendre le temps qu’il faudra et planter un couteau symbolique dans le coeur de ces êtres démoniaques qui nous ont pris bien plus que notre coeur, notre confiance en l’être humain. Frapper ou laisser couleur ? Oublier ou se venger ? Simplement peut-être avancer sans se retourner en évitant d’arroser de nos larmes cette graine qui ne demande qu’à germer.
À l’intention de tous les PN et leurs victimes. À Valériane partie trop tôt …
Un bourreau fera souvent passer sa victime pour fautive mais restera toujours un bourreau. Ne pas lui laisser ce pouvoir ! Ne pas le laisser s’abreuver de vos peurs.
Une griffe est une griffe, elle portera toujours en elle le pouvoir de faire mal. Et des griffes lacèrent pour jouer : toujours restera la cicatrice de leur élan pervers.
Jamais un être ne se sépare de ses griffes. Ils en use toujours et d’autant plus fortement qu’il les a gardées dans leur fourreau. Celui qui songe à faire du mal engage peut-être longtemps un dialogue en lui, celui du diable contre celui d’un ange… mais l’ange fini toujours par voir ses ailes brulées et les griffes du diable s’acérer .
Aux victimes de ses monstres, je ne peux dire que : « criez », c’est la plus belle sauvegarde contre les monstres, cela leur fait peur. Après, on sait très bien qu’il n’y a pas de fumée sans feu
Quelle jolie réponse merci
Un post qui décoiffe et laisse sans voix. Qui interroge sur ce regard face aux victimes mais aussi à leur geolier. J’aime votre raisonnement ainsi que le commentaire d’Etienne Renaudon. Très bonne analyse de ce monsieur. Bref encore un as pour vous !