L’oubli
Lorsque les vacances sortent leur duvet de plume, il est temps d’oublier pour quelques instants le monde qui nous entoure, oublier le réveil du matin qui nous met de mauvaise humeur, les corrections qui n’en finissent pas, les bavardages des enfants qui donnent mal à la tête, oublier tout bonnement la course contre le temps …
Il est l’heure de se poser, de prendre juste un stylo et d’écrire ces quelques mots :
« Apprends moi à tout oublier et à recommencer. «
Ces pauses de vie indispensable afin de tout recommencer autrement, différemment sont salutaires voire indispensables. Cet oubli provisoire, un pied dans un autre univers, est une planche de salut nous autorisant juste à souffler, juste à nous ressourcer, juste à prouver que l’on est capable de tout recommencer.
Pour moi, ce sera plongeon dans un nouveau manuscrit tout simple, ne visant aucune édition, juste pour me faire plaisir, pour m’offrir égoïstement un nouveau défi, une dystopie fantastique pour jeunes ados, pour ma nièce entre autre qui me l’a demandé, ce style très compliqué que j’ai du mal à mettre sur papier mais qui m’attire terriblement comme un aimant simplement parce que le fantastique c’est différent. Alors oui, durant ces vacances, je vais m’amuser ! Et peu importe si le résultat sonne ou non aux oreilles. Au moins, je me serai donnée les moyens d’y arriver, de m’évader et de rêver. Un bon début pour finir cette fin d’année.
Ton texte me fait me souvenir d’un poème que j’avais écrit il y a bien longtemps déjà : il parlait de bonheur ordinaire, faisait l’inventaire de ce qu’il fallait entreprendre, pas exemple, pour y parvenir.
Oui il y a une part d’extraordinaire dans le passage d’un pas de porte symbolique qui nous mène du çà vers le là.
C’est la marche qui s’interpose entre l’éveil et l’oubli, la porte du rêve…