La tentation et les kilos
Ah qu’elles sont grandes les tentations de toutes sortes livrées par un petit diablotin coquin en ces jours d’après les fêtes où nous avons grassement festoyé, remarquons que dans ce mot il y a déjà la racine « grasse », bref, où je devrais impérativement songer » pour ma santé » à perdre quelques kilos rondement installés et qui ne sont pas motivés à déloger de mes hanches.
Hier, je suis donc partie le pied ferme dans l’optique d’une petite semaine basses calories à la clé et voilà que surgit sous les traits d’un de mes adorables petits élèves, la tentation, une boîte de gâteaux marocains tout frais, tout bons, tout tentants.
Bien sûr que j’aurais dû résister ! Bien sûr que j’aurais dû laisser ces friandises à mes proches au lieu de me les goinfrer avec délice. Mais Je n’allais tout de même pas faire de peine à ce gamin n’est-ce pas ?
Et voilà ! Ma chère Balance fidèle à elle-même qui couine ce matin. Celle-là, soit elle m’en veut, soit elle ne marche pas ! Toute l’histoire de ma vie en fait qui m’a valu cette insulte suprême qui me reste un peu, beaucoup, coincée en travers de la gorge depuis cinq longues années » Amitié finie car trop boulote donc inintéressante « .
Qu’est-ce que venaient faire un peu de graisse dans une histoire sincère ? Et bien non ! J’aurais pu être tentée de devenir svelte mais j’aurai dû résister à la tentation de piocher dans cette boîte de Ferereo ou dans ces gâteaux divins. Cela m’aurait engendré une frustration redoutable. Depuis j’ai banni la frustration de mon vocabulaire alors tans pis, je ne peux plaire à tout le monde. J’aurais bien voulu comprendre pourquoi une histoire de grammes ( de kilos ?) ont pu amorcer un cataclysme de 8 sur l’échelle de Richter mais bon, entre nous, ces petits gâteaux, avouez qu’ils vous tentent bien aussi et qu’ils vous font de l’œil ?
longtemps svelte à en faire pâlir plus d’un (plus d’une plutôt) surtout en me voyant engouffrer tout ce qui me plaisait sans retenue aucune, faire œuvre de gourmandise comme d’autres font vœux d’abstinence, garder un bon poids était pour moi une gageure.
Les temps changes (les hormones aussi je crois, plus quelque traitement perfide) me voilà affublé de plus de 10 kilos de trop dont je ne sais me défaire.
Alors oui, je compatis devant tous ceux, toutes celle pour qui cela a été le combat de leur vie… quoique n’en ayant qu’une pâle, il ne faut pas abuser.
Mais jeter à la figure de quelqu’un des rondeurs comme motif d’une rupture, fut-elle amicale, cela tient de la muflerie !