( 15 janvier, 2016 )

Parce qu’un jour, une porte s’est ouverte.

Parce qu’un jour, une porte s’est ouverte, je t’ai rencontré, toi mon lecteur, toi mon ami, toi qui me suis chaque semaine pas à pas. Parce qu’un jour, tu es apparu, nul ne saura jamais pourquoi, j’ai laissé les mots s’échapper, les mots glisser sous ma plume, timidement au début comme si j’avais peur que toi, lecteur, tu puisses me juger. Et puis, j’ai osé, parler, dire ce qui était important pour beaucoup. Mes romans policiers, mes histoires  ou Hashimoto, mon amour sont nés.
Parce qu’un jour, j’ai laissé ma porte ouverte, tu y es entré, tu t’es imposé dans ma vie et tu m’as tuée, par égoïsme, par méchanceté ou peut-être simplement par orgueil mal placé.
Parce qu’un jour, cette porte ouverte n’était pas complètement claquée, j’ai rebondi sur mes pieds, compris où je m’étais enlisée et suis sortie, seule, de cette boue qui m´engluait.
Parce qu’un jour, une porte s’est ouverte, j’ai été capable enfin d’effacer le tableau noir où trônait le nom de nombreux disparus, j’ai pris une craie de couleur et j’ai juste écrit : Ouvrez vos portes ! Même si cela fait mal, entrez et venez avec moi partager la vie .

2 Commentaires à “ Parce qu’un jour, une porte s’est ouverte. ” »

  1. Etienne Renaudon dit Tienou dit :

    Parce qu’un jour et que ça s’est répété tes mots alignés sont venus caresser mon esprit, parce qu’ils étaient une lumière que je reconnaissais, j’ai doucement poussé la porte qui était entrouverte et je t’ai demandé si je pouvais entrer.
    Ce que tu as accepté… le regrettes-tu? moi pas !

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