Premier retour de NOIR sur un site internet
« Cette nouvelle aventure des aventures d’Antoine est un réel plaisir. Je m’y suis plongée dès réception du livre dédicacé et j’ai même laissé mon bouquin commencé en attente. Un peu anxieuse car après la trilogie, je ne voyais pas ce que l’auteur pouvait apporter de plus. Et bien, tout ! Déjà, chapeau bas pour le style en net amélioration, d’un niveau de vrai écrivain bien au dessus d’un Marc Lévy, ensuite l’histoire toujours documentée avec adresse, sans lourdeur. Un vrai bon roman policier de très haut niveau. La barre est très haute. Sylvie Grignon arrivera-t-elle à nous surprendre ? Un livre qui devrait être devant dans les bacs et non juste sur Internet. » Isabelle M
Je dois avoir l’esprit encore enfantin malgré mes cinquante-cinq printemps parce que des retours positifs me font rougir. Mes livres sont comme mes enfants. J’y tiens comme la prunelle de mes yeux qu’ils soient bons ou mauvais. Je ne suis jamais capable de dire si j’ai fait un bon livre. Je lis régulièrement sur les groupes d’auteurs que nombreux sont ceux, convaincus d’avoir fait le livre de l’année. Ce n’est pas mon cas. Les histoires sortant de mon encre sont comme le sang qui coule de mes veines. Je ne sais pas à l’avance ce qu’il sera une fois fini et curieusement, je m’en moque complètement. À mes débuts, il y a six ans, je côtoyais un collègue, convaincu de tout savoir sur cet art, qui me rabâchait les oreilles de synopsis, de plan, qu’il fallait dans la vie tout construire à l’avance pour réussir. Mes écrits sont fidèles à ma vie, je ne planifie rien, je ne me mets pas de chaîne, lorsque j’aime, c’est totalement, lorsque je n’aime plus, c’est l’indifférence. Mais ce n’est pas moi que l’on trouvera entrain de mettre des cubes pour arriver à ce que je veux. Je l’ai toujours dit, je ne crois pas au hasard, tout a une raison même si on ne le comprend pas immédiatement. Ce premier retour m’incite à continuer de croire en mes personnages. Ils sont pour la plupart comme moi, dotés d’un sens de l’honneur, fidèles à ceux qu’ils aiment et s’ils dérapent, ils le reconnaissent tout simplement. Alors oui, il y aura un « après » NOIR et, oui, je vais tâcher de mettre la barre encore plus haute ! Parce que j’aime cela, parce que tant que j’écris, je suis en vie, parce que surtout je suis encore libre de mes mots, parce que je fais un grand pied de nez à la vie, aux jaloux, à ceux qui cherchent par tous les moyens de creuser ma tombe. Non ! Leur mesquinerie ne me touchent pas ! Je ne suis plus dans leur petit monde, seulement dans celui des mots …
Il y aura aussi d’autres livres, différents, peut-être mauvais, et alors ? Justement, je me remets dans ma dystopie aujourd’hui et croyez-moi, je galère !
Souhaitons que jamais cette liberté ne me soit enlevée, ne NOUS soit enlevée.