L’appartenance
Il y a des sujets qui exaspèrent malgré soi, ceux des imbéciles ou des jaloux entre autres. L’appartenance ! On rencontre cela fréquemment dans le monde de l’édition. Appartenance à une édition peut induire du négatif comme du positif. Monde de la jalousie et de l’envie.
Si tu n’appartiens pas à une religion, ton avis n’intéresse personne. Si tu n’appartiens pas à un parti politique, c’est encore pire ! Si tu oses être différent, c’est que tu as un sérieux souci psy. J’ai même entendu pire dernièrement. Ne restant pas le midi manger sur mon école parce que j’ai un traitement gardé au frigidaire à prendre et parce que mon corps a besoin d’une pause, je me suis entendue dire que je n’appartenait pas à l’école ! Euh, il y a un souci, là … Parce que je refuse de participer à radio cancan, je ne suis pas un membre de cette école où j’exerce depuis bientôt quinze ans ? Je n’en suis même plus offusquée ne m’étonnant plus que tant de problèmes existent. Non, je préfère ne pas appartenir à cette école même si j’y travaille et conserver mon libre arbitre au lieu d’entendre des « conseils » qui n’en sont pas sur la façon de régler le passé. Non, je n’appartiendrais jamais à un groupe de violents, non je ne me vengerais jamais de ce qu’on m’a fait, non je ne renierais jamais ce que j’ai vécu ou ressenti. Et surtout non, je n’ai pas besoin de cette notion de groupe.
Quant à l’édition, non, je n’appartiens à personne, preuve en est, mes livres oscillent entre plusieurs éditions car je suis un électron libre. Non, je ne suis ni un écrivain célèbre, ni génial ( remarque jalouse d’un auteur frustré), je suis juste une femme qui aime les mots. Je suis née avec Rouge qui reste mon ancrage, peut-être pas mon meilleur polar mais curieusement c’est ce polar qui coule dans mes veines. Et je n’appartiens pas aux auteurs qui ont la grosse tête. Je doute, tout le temps.
NOIR sort dans quelques jours et j’ai peur. Sera-t-il aussi bon ? Confortée certes par ma fidèle co-lectrice Anne-Ju que je remercie pour son soutien et que j’espère voir au salon du livre, je continue à être impatiente des avis. J’aime écrire des romans policiers. J’aime Antoine ! Ensuite il y aura la suite de Carla qui sortira pour le salon.
Inquiète ? Bien sûr car une remarque cet été , démentie depuis, sur l’intérêt de cette suite m’a laissée avec une appréhension. Cette suite est autre mais je la préfère.
Elle m’appartient ….
Pour résumer, les jaloux, les frustrés et les cons, vous n’avez pas à naviguer à mes côtés. Je n’ai pas d’appartenance à votre groupe.
Mes amis, mes lecteurs, ma porte vous est ouverte ! Bienvenue dans mon univers …
L’indépendance !
C’est très souvent ce que bien des gens nous envient. Il y a quelque chose de rassurant dans le fait d’être reconnu comme membre d’un groupe, voire d’une caste dans certains cas. Et cela entraîne toujours de la part de leur membres un besoin de défendre les prérogatives qu’il confère, les jeter en avant de ceux qui n’en sont pas.
« … j’écris ton nom… » à écrit Paul Elluard
Oui c’est notre revendication, la seule appartenance que nous acceptons. Parce que elle au moins ne nous regarde pas de travers lorsque nous faisons un pas de côté.
C’est notre gage de capacité à découvrir toujours plus. Nous en sommes visiblement jaloux… Mais c’est bien non?
C’est bien , oui !!!!
Vive l’indépendance, par contre, c’est vrai que tu es géniale en tant que personne entière, pas uniquement comme auteur! mouah ha ha ha !
Merci Jenny ❤️❤️❤️