Médecine, Hashimoto et les maladies invisibles.
« La médecine guérit les maladies et non les malades. »
Trop nombreuses sont les maladies qui ne se voient pas. Avant, on les appelait juste les maladies de l’âme. Aujourd’hui, elles ont un nom et doivent être prises au sérieux.
J’ai entendu hier cette phrase dans un film et cela m’a interpellée. L’histoire narrait les prémices des découvertes médicales en Orient avec la première opération d’une appendicite. Fascinant de se dire qu’à une époque, on mourrait d’un abcès ou d’une simple fièvre. Étonnant aussi le pouvoir des guérisseurs qui prodiguaient soins et attentions à partir de plantes et de mixtures.
Complexité de cette opposition constante entre le médical et le mental, de cette difficulté à poser de l’humanité dans un monde médical fermé.
Il me semble nécessaire de ne pas toujours se focaliser sur le corps et de s’intéresser un peu plus au mental ( ce que font de plus en plus les médecines dites parallèles).
Je ne fais pas partie des détracteurs des médicaments qui ont leur nécessité et leur efficacité, mais aussi leur limite.
Pour ne prendre que les maladies de là thyroïde que je commence à connaitre comme ma poche, cette petite glande n’est pas attaquée pour rien. Bien sûr, on peut mettre en cause l’alimentation de moins en moins saine, le nuage de Tchernobyl, les antécédents familiaux, mais je reste persuadée que cette glande, centre des émotions, se dérègle souvent car » c’est trop dur à avaler ». On ne peut crier, on n’ose pas dire ce qui nous contrarie, on voudrait secouer le cocotier et on se renferme. Les mots sont bloqués, stockés, et notre corps réagit et dit « non » à notre place.
En prendre conscience dérange le milieu médical qui préfère sortir son médicament, ses dosages et ainsi avoir le dernier mot.
Mais au final, le corps, soigné sous Thyroxine va aller mieux et arrivera à stabiliser si la source de la destruction est tarie. Il faut donc trouver ce point faible qui a pu déclencher nos maux tout en sachant qu’à la moindre bourrasque, notre thyroïde peut de nouveau s’emballer.
Entourons-nous de personnes positives, d’amis là pour nous aider, pour nous épauler et soyons également présents pour les autres. Osons nous occuper égoïstement de nous même si c’est de loin le plus difficile, dire stop lorsque la fatigue nous gagne et rire aux éclats lorsque nous en avons envie.
Peut-être verrons-nous alors une nouvelle approche de la médecine ?
On peut toujours tenter, non ?
En attendant si vous n’avez toujours pas lu le combat de nombreux papillons, n’hésitez plus ! La troisième édition est en route …
http://livre.fnac.com/a9389468/Sylvie-Grignon-Hashimoto-mon-amour
Cette phrase, c’est malheureusement encore tellement vrai!
Soignant un peu mis en demeure de cesser sa vie de travail pour raison de santé, tout ce que tu évoques, je le connais bien. Ce sont les équipes de soin qui ont souvent devancé dans les services hospitaliers cette conception de la considération du malade avant sa maladie. C’est parce que nous nous devons d’être « aux petits soins » pour nos patients que nous avons compris que la maladie ‘est pas seule responsable de l’état de santé du malade. Il ne faut jamais confondre le mal et l’origine du mal, traiter l’un sans considération de l’autre.
L’être vivant, parce que ce n’est pas seulement l’apanage des humains, a besoin de soins adaptés aux circonstances de sa vie.
Mais c’est vrai hélas, trop souvent encore nous brûlons la forêt pour éradiquer la maladie de l’arbre.