Pour continuer sur le thème de mon post d’hier, et vu les nombreuses réactions m’incitant à continuer sur mon blog, à donner, trouver (?) une conclusion sur ces relations toxiques qui nous étouffent, qui nous rendent malades, qui nous aliènent, qui nous privent de notre liberté.
On en connaît tous du collègue qui nous a fait régresser un jour par son côté psychotique, un paresseux qui nous fait nous sentir stupide à travailler, un copain éternel victime qui ne cesse de se plaindre sans vouloir sortir de sa condition qui au final lui convient très bien, nous entraînant dans sa chute voire dans sa déprime, dans son jeu cruel de manipulation allant parfois jusqu’à faire peser sur nos épaules une faute qui ne nous appartient pas. « Je suis malheureux, tu dois être là pour moi, si tu n’y es pas, je vais me supprimer mais je ne le ferai qu’en sachant que tu seras là donc responsable de mon acte. » On n’est jamais responsable des actes des autres, juste des Nôtres. Il est temps à chacun d’avoir le courage de se regarder dans un miroir au lieu de toujours regarder la vie des autres. On n’est pas « lui » ou » elle », on est » je ».
On a tous croisé la route de l’égocentrique ou du frimeur qui a tout vu, tout connu, tout fait, qui connaît tout le monde. Au début cela peut paraître amusant puis quelque part, cela va nous atteindre, nous allons nous sentir petit, insignifiant car nous, nous ne sommes pas aussi érudits puis la dévalorisation va faire son chemin.
On a tous connu des relations dans lesquelles, même si on aime la personne, on se sent mal, diminué, inférieur, incompris. C’est également le cas dans les relations dominant -dominé ( je ne parle pas des relations sadomaso à la cinquante nuances de Grey qui sont un choix sexuel ). Un couple qui pèse n’est pas une solution, une relation amoureuse qui pèse est aussi une erreur.
Ces relations sont nocives par définition.
Fuir ces relations peut s’avérer la meilleure solution ou au moins faire une pause. Être avec l’autre n’autorise pas à se sentir mal à l’aise ou en manque de confiance.
« Je n’ai pas confiance en toi et bien, il me semble préférable de prendre un peu de distance pour retrouver l’envie de me sentir mieux. » Cette distance ne doit pas être perçue négativement mais comme un besoin de garder sa liberté de penser.
Un lecteur m’expliquait dernièrement qu’il avait mis fin à une relation destructrice durant dix ans pour un jour, la reprendre autrement, sans retomber dans les mêmes erreurs. Pour arriver à un tel processus, il faut bien sûr deux personnes intelligentes, capables de pardonner, de se pardonner, dénués d’orgueil et pouvant accepter qu’une brèche passagère fut providentielle.
Cultivons des relations positives dans le sein de notre famille, de nos amis, de notre travail. Le parfum que nous y respirerons sera à la hauteur de notre énergie future.