( 31 mars, 2016 )

L’aventure d’un blog

Plus de deux ans que je fais chaque jour un bout de route avec vous à travers ce blog. Pourquoi suis-je si assidue ? Pour une raison fort simple, ne pouvant écrire mes manuscrits quotidiennement vu ma surcharge de travail, et ne voulant pas perdre l’envie ( car s’arrêter peut parfois engendrer une certaine paresse parfois dure à reprendre), j’ai opté pour ce post quotidien, quelques mots rapides, jetés sur un écran afin de ne pas laisser mon cerveau se ramollir. Efficace ? Je le constate vu le nombre constant de visiteurs en hausse, vu mes fidèles que je remercie, vu le nombre de commentaires souvent personnels ( qui ne sont destinés qu’à moi seule d’où l’absence de validation publique). J’aime cette aventure qui chaque soir ( je fais toujours mes articles la veille) me plonge dans le jaccuzi des mots.
Un lien aussi peut-être illusoire avec le monde que je fuis le plus possible préférant comme vous le savez mon petit cocon où je suis douillettement installée.
L’aventure de ce blog ce sont aussi de nombreuses rencontres qui sont grâce aux salons passées du virtuel au réel, des réflexions qui m’ont poussée depuis des mois à des remises en question ( car rester sur ses positions sans fléchir est une pure idiotie ), à des défis qui me motivent, à des rêves qui parfois se concrétisent et surtout qui m’aident à tenir debout ( même si pour le côté humoristique, un peu difficile en ce moment avec mon orteil fêlé !) … Mais à l’image de ce que je suis, vouloir continuer l’aventure car rien de plus grisant que de ne pas savoir ce dont demain sera fait :)

( 30 mars, 2016 )

Un jour, on regrettera

De n’avoir pas dit à temps les mots qui nous brûlaient la langue, les gestes que l’on n’a pas fait, les phrases que l’on n’a pas écrites. Un jour, on regrettera les idées que l’on n’a pas couché par paresse sur le papier, les manuscrits que l’on n’a pas publiés, les livres que l’on n’a pas lus. Un jour, on regrettera d’avoir laissé les aiguilles du temps tourner top vite, le jour où notre mémoire s’envolera, où notre corps nous lâchera.
Un jour croyez-moi, on regrettera tout cela parce que l’homme est ainsi, refusant de se donner les moyens de réaliser ses défis, ses rêves, n’osant dire ce qu’il a sur le coeur par peur de souffrir.
Résultat, je te le dis, un jour, tu regretteras …

( 29 mars, 2016 )

Regarder derrière soi

Quel fichu réflexe humain que celui de regarder sans cesse derrière soi, pour protéger ses arrière diraient certains ou simplement par nostalgie d’un temps qui ne reviendra pas. J’ai tendance à dire que notre corps ayant une mémoire bien plus forte que notre mémoire elle-même, nous nous retrouvons indirectement pousser par cette attitude. Une date clé vas nous ramener à un événement T. Ce dernier nous rappellera certainement un souvenir triste ou ravivera une douleur. Pourtant, réfléchissons bien, si nous prenons le jour d’aujourd’hui comme exemple,  un 29 Mars, où nous avons subi une perte ou un chagrin d’amour  il y a X années, pourquoi devons-nous impérativement continuer d’alimenter cette spirale infernale nous poussant à ruminer du noir un 29 Mars ? Un jour, une date ne doit en aucun cas continuer à nuire notre avenir. À nous de prendre chaque jour comme un nouveau jour, comme une nouvelle date à construire. La vie n’est pas faite pour se morfondre sur hier mais pour forger un lendemain plein de couleurs.

( 28 mars, 2016 )

L’inspiration

En général j’attends les vacances pour laisser libre cours à mon inspiration, mais mon éditrice m’a proposé d’écrire un nouveau manuscrit, le troisième de Carla. L’an dernier, j’ai séché des mois lorsque j’ai du écrire le second et là, des dizaines de situations se sont imposées à mon esprit. Ma plume court donc toute seule sur le papier, enchaînant chapitre après chapitre. J’adore ce moment que ne peuvent connaitre que ceux qui aiment écrire, celui où on se coupe du monde pour ne faire plus corps qu’avec notre manuscrit. Je suis l’encre, je suis le papier, je suis l’idée.
Je suis pleinement heureuse de cette paix que je savoure, de ce bonheur que je peux apporter à travers mes mots. Les premiers retours pour les Secrets de Carla me remplissent de joie. Je ne me suis pas trompée et ai su toucher mes lecteurs. Il ne me reste plus qu’à aller encore plus loin dans ce futur roman, un nouveau défi, un moyen de me surpasser encore. Tout comme ma Carla, une façon de me sentir vivante.

( 27 mars, 2016 )

Les attirances

On ne peut aimer tout le monde. C’est un fait et plus on vieillit, plus on en a conscience. Des liens se créent souvent malgré nous et se défont tout aussi vite. Le résultat est toujours cette évidence : on ne peut aimer tout le monde. On a souvent tendance à parler des attirances, de ces relations qui se forment sans s’imposer, la reconnaissance de l’autre comme une partie de nos pensées, de nos désirs. Ces attirances s’imposent comme de vraies évidences. L’autre est une âme-sœur, un double dans lequel on se retrouve, avec qui on se sent bien. Que l’on peut aimer ou détester par moment mais qui par définition, sera. À l’inverse, on parle rarement de ces êtres qui ont croisé un jour notre chemin et que spontanément nous avons détesté, sans raison. On ne sait pas pourquoi. On sait juste que ce type ou cette fille, on ne les aime pas. C’est épidermique. Quelque chose dans leur attitude bloque notre désir de communication. Est-ce leur façon d’agir ? Le bonjour qui a du mal à sortir de leur bouche lorsque l’on croise leur chemin ou cette manière d’être tout simplement, cet homme suffisant se prenant pour le nombril de la terre, cette femme trop sûre d’elle prête à tout pour écraser les autres ?
Il fut un temps où je passais du temps à tenter d’essayer d’aller vers ces personnes qui me révulsaient, afin de pouvoir me dire que j’avais tout fait, que chaque individu en valait la peine. Aujourd’hui, égoïstement, je me cloisonne qu’à ces êtres avec qui le courant passe. C’est moins fatigant, plus gratifiant et puis, je n’ai plus envie de me forcer à aimer. Si ces personnes ne sont pas dans mon énergie, c’est qu’il y a certainement une raison. J’ai appris à ne plus tenter le diable. La vie est bien trop courte pour cela. Ne vivons que nos attirances positives !

( 26 mars, 2016 )

Coin littéraire

Deux sorties récemment acheté qui me laissent sur ma faim ( et pourtant ce sont théoriquement des maîtres du genre).
En clair, lisez si on vous les prête, vous passerez un moment sympa mais rien hors du commun,  ne dépensez pas vos deniers durement gagnés pour ces romans. Je m’interroge tout de même sur ces grands auteurs qui soudainement ne produisent plus de bons textes. Écrivent-ils toujours pour le plaisir ou bien serait-ce cette obligation de fournir un manuscrit à une date précise qui limiterait leur créativité ?

De Force de Karine Giebel

L’histoire est simple au départ. La fille d’un grand chirurgien se fait agresser et est sauvée par un charmant jeune homme que le père embauche comme garde du corps.
L’histoire se passe presque en huit clos avec peu de personnes. Tout tourne autour de lettres que reçoit le père. Qui se cache derrière tout cela ?
L’histoire est sympa même si ce n’est pas mon roman préféré de Giebel. J’ai vu mieux de sa part mais cela reste tout de même un bon polar attachant que j’ai lu avec plaisir jusqu’au bout.

Trois jours et une vie de Pierre Lemaitre.

« À la fin de décembre 1999, une surprenante série d’événements tragiques s’abattit sur Beauval, au premier rang desquels, bien sûr, la disparition du petit Rémi Desmedt.
Dans cette région couverte de forêts, soumise à des rythmes lents, la disparition soudaine de cet enfant provoqua la stupeur et fut même considérée, par bien des habitants, comme le signe annonciateur des catastrophes à venir.
Pour Antoine, qui fut au centre de ce drame, tout commença par la mort du chien… »
Le résumé nous met de suite dans l’intrigue et même si le démarrage est bon, l’histoire traîne en longueur et est triste, presque ennuyante. Je fus déçue car je m’attendais à vraiment mieux d’un ancien Goncourt. Même la fin me laisse perplexe. Franchement, très décevant.

( 25 mars, 2016 )

Piratage, fléau du XXI e siècle

Vous êtes nombreux suite à la lecture de Carla à me poser des questions sur le piratage. Je ne suis malheureusement que le pigeon qui s’est fait tristement dévoré et je n’ai pas de solutions à vous offrir. La vie m’a appris que nul n’est à l’abri de ce procédé honteux et lâche. Et comme me disait avec humour un homme de loi  » pirater un jour, pirater toujours. »
Le piratage est un des fléaux de notre société induisant une violence que seule une personne visée peut comprendre. Pour les autres, c’est amusant voire un bon divertissement. On en a la preuve sur les réseaux sociaux, certaines personnes crient au piratage simplement pour éviter de montrer publiquement leurs incapacités ou leurs paresses. Pourtant, le vrai piratage a des conséquences qui sont cruelles. J’y ai perdu la confiance, la santé et surtout longtemps, je n’ai pas su vers qui me tourner. À côté de tous les horreurs de notre société, cela peut sembler bien anodin et surtout faire naitre une  coupablilite car chacun reste conscient qu’il existe des signes précurseurs que l’on n’a compris qu’après par aveuglement ou par simple refus d’y croire.
En ce qui me concerne, mes premiers doutes sur un piratage possible sont apparus durant l’été 2010. Une intuition, celle de ne plus être seule sur mon PC. Mais comme chacun le sait, si les comptes bancaires ne sont pas touchés, on ne s’affole pas. Quand on n’a pas de cadavres cachés, on se moque un peu d’être visitée parce que l’on n’imagine pas le pire. J’ai même demandé à une relation de l’époque comment protéger mes fichiers par un mot de passe mais je n’ai jamais obtenu la solution. Je ne sais toujours pas six ans après si elle existe.
Une fois que la situation est enclenchée, elle va vite dégénérer. J’ai assisté impuissante à l’envoi de mails non moins étranges provenant de mes adresses mails. J’ai cru que j’avais failli en prenant des mots de passe trop simplement. Quand on n’y connaît rien en informatique et que l’on n’a rien à se reprocher, on se dit que tout rentrera dans l’ordre avec un bon antivirus. Au bout de trois différents, on commence à paniquer. Et puis un jour, le simple doute va se transformer en stupeur. Le PC se vide tout seul de tout ses fichiers, de tout ses mails stockés dans Outlook ( aussi bien mails pros que mails privés). On se retrouve du jour au lendemain dans un piratage digne d’un polar. Vous avez été nombreux à me dire d’en écrire une enquête d’Antoine Bourgnon mais la cicatrice saigne encore. Un jour, peut être … Une chose est sûre, j’y ai perdu mes premières nouvelles, sept chapitres de mon premier vrai manuscrit, et surtout j’ai vu apparaître des mois après des extraits dans de soit disant courriels envoyés. Ah quelqu’un s’est bien amusé !
Cette infiltration dans mon intimité fut insoutenable. Elle m’a changée, m’a enfermée dans une solitude forcée durant plusieurs mois, m’a rendUe moins ouverte aux autres.
J’ai subi trois ans de piratage par vagues, sans oser faire face, ( et que ce soient les dépôts de plaintes, les lettres recommandées rien ne fut efficace ! Je me suis juste sentie coupable d’exister jusqu’au jour où une porte s’est ouverte et où on m’a démontré que « le hacker » avait élu domicile sur mon adresse IP  fixe. Enfin une explication rationnelle ! Je n’étais pas folle ( si, si, il y en a qui ont voulu me le faire croire !) . J’étais juste un pigeon ! Le voile s’est déchiré. Je comprenais enfin la raison pour laquelle des adresses dites sécurisées avaient servi de terrain de jeu. Nul n’échappe à une prise en main à distance.
Existe-t-il une option infaillible ? Bien sûr que non ! Le piratage est le fléau de notre société. J’ai découvert que ces individus passent par des proxys pour ne pas être repérés et sauf si vous êtes un terroristes ou un pédophile notoire, tout le monde se fiche éperdument des dommages collatéraux que génère ce type de violence. J’ai opté simplement pour le changement de FAI, de PC, de mode d’organisation. En clair, Je n’utilise qu’exceptionnellement mon PC préférant ma tablette paraît-il moins piratable. ( entre nous, je reste sceptique )

Le piratage est un viol. Il faut le vivre pour le comprendre et comme toute agression, on devient prudent, vigilant et surtout on ne fait plus confiance comme avant.
Avant, je laissais mon PC allumé tout comme mon wifi, j’entassais mes brouillons, mes idées, mes poèmes, mes mots sur ordi. Aujourd’hui, c’est bien fini.
Quelqu’un dont je ne connaîtrais jamais l’identité m’a dépossédée d’une partie de mes rêves, de mes idées, trafiquant mes pensées, se servant de mon réseau, de mes écrits pour me dénigrer, pour me tenir la tête sous l’eau, révélant mes peines ou mes faiblesses.

Être piratée change la façon de voir la vie. Bien sûr, on continue d’avoir une appréhension, une certaine peur, ce qui m’a collé l’étiquette « parano » mais qui peut aujourd’hui me certifier que personne ne se ballade dans ma vie ? Heureusement, j’ai appris à relativiser. La souffrance aide à avancer. J’ai été méprisée telle une sorcière de Salem sur des faits trafiqués. Le pirate a du bien jubiler ! Mais il n’a pas eu ma peau. Je suis toujours debout, plus fragile mais debout.
Mon seul regret avoir été jugée par des personnes à qui je tenais sur des actes que je n’avais effectuéS. J’assume toujours mes erreurs mais je refuse de porter celles des autres.
Je constate à vous lire que je ne suis pas un cas isolé et c’est le plus dramatique. Pirater quelqu’un, c’est prendre le pouvoir sur sa vie, sur ses émotions, sur ce qui est le plus intime. Se servir d’un piratage pour détruire une vie, pour essayer de la détruire est abjecte. La culpabilité prend souvent le devant. On se sent coupable de n’avoir pas parlé, d’avoir laissé dire, d’être rentrée dans un terrier bien profond et de n’en être sortie que trop tard.
Ceux qui piratent, je parle juste du piratage privé et non financier, se créent une vie par procuration au détriment de la vraie vie. Notre seule arme, se relever, toujours. C’est notre meilleure réponse mais il faut savoir qu’ils sont pires que de la glue, tenaces et surtout inventifs. Ils ne lâchent jamais sauf s’ils trouvent une autre proie.

La meilleure carte ? L’indifférence …

 

( 24 mars, 2016 )

Te revoir, juste une fois

Agréablement séduite par un roman que je viens de découvrir en qualité de bêta lectrice, je reste rêveuse après cette découverte, baignée par l’idée hautement romantique de la fusion amoureuse. En deux lignes, je résume ce petit bijou ( qui paraîtra cet été aux éditions NP, je crois ). « Un homme, une femme, l’amour. Tout les sépare et pourtant tout les pousse l’un vers l’autre. Dans l’ombre, il la suit sur les réseaux sociaux, elle guette ses moindres gestes et pourtant des années passent sans qu’ils ne se voient. Leur seul désir : se retrouver un jour pour tout recommencer.  »
Je n’en dis pas plus car on se doute que rien n’est facile en amour et un roman reste un roman mais,
Qui n’a pas rêvé un jour, en amitié ou en amour, de tout effacer, de repartir à zéro en oubliant les griefs, les peurs, en cloisonnant le bonheur. Qui n’a pas désiré même une seconde réécrire l’histoire, la façonner sensuellement, y glisser une touche de désir, de plaisir, de fantasme. Qui n’a pas souhaité repeindre le tableau de la vie différemment.
Juste une fois, te revoir pour réécrire l’histoire …
Gardez l’œil car cette histoire pourrait faire parler d’elle et surtout pourrait être la votre.

( 23 mars, 2016 )

La déprime collective et les médias.

Stop aux pensées négatives et à la déprime qui inonde nos réseaux sociaux. Ne vous rendez-vous pas compte que vous faites exactement ce « qu’ils veulent »? Quitte à en choquer beaucoup, je lance mon coup de gueule du jour. Comme tout un chacun, mon coeur saigne pour les victimes innocentes d’hier mais vous ne me verrez pas larmoyer ou échanger sur FB ou ailleurs car je sature de ces discussions primaires qui ne servent qu’à alimenter la peur. Et c’est ce que veulent ces monstres.
Je lis avec stupeur des phrases qui me hérissent : il va y avoir des attentats. Euh ? Vous ne le saviez pas ? Et ce n’est pas d’aujourd’hui. Je suis du vingtième siècle et j’ai vécu presque en live les attentats de Saint-Michel. Ce n’est pas nouveau donc. Quant aux autres, certes, la Belgique est touchée mais tant d’encre n’a pas coulé pour nos amis ivoiriens il y a quelques semaines. La couleur de la peau changerait-elle celle du sang ? Il ne me reste donc que ma plume pour faire sortir ma colère face à des dizaines de propos que j’ai lus dans la soirée et qui vont me faire me mettre en pause sur ces réseaux durant quelques jours. On est tous responsables de ce qui se passe aujourd’hui et il faut cesser de faire la politique de l’autruche. Nos dirigeants sont inefficaces à gérer ce conflit, les réseaux sociaux propagent des idées, des commentaires parfois d’une violence insoutenable, le commun des mortels se délecte de cette situation ( cela donne enfin un sens à des vies monotones). Quand je vois certaines personnes qui ont passé, hier, leur journée à pleurnicher devant leur télé, ici, en France, je bondis. Quand on doit gagner sa croute, on a une pensée pour cette violence, le coeur qui pleure mais on ne s’arrête pas de vivre ! Le jour où on pousse notre premier cri, on est déjà en sursis. C’est la vie. Alors bon sang, cessez un peu de vous cloîtrer, de pleurer sur un avenir incertain. Il est incertain par définition mais vivez, faites des bouquets de pensées positives et qui sait ? Peut-être enfin pourra-t-on faire évoluer des mentalités qui ne font que nous mettre des chaînes aux pieds.

( 23 mars, 2016 )

Les pertes de la vie

À partir du moment où vous possédez tout ce que vous savez, vous avez conscience de ce que vous pouvez perdre. La peur n’arrive pas par hasard. Elle vient souvent fourrer son nez dans nos vies bien rangées pleines de bonheur. Lorsque telle une bulle de savon, on tient au creux de nos mains ce morceau de vie qui nous rend si heureux, la panique vient souvent se loger, présente, avec ses interrogations et ses doutes. Méritons nous cet instant unique ? Et ne va-t-il pas y avoir un cataclysme qui va nous le reprendre ?
Lorsque l’on a bien vécu, on constate souvent qu’un grand bonheur est entrecoupé de moments douloureux ou endeuillés simplement parce que la vie est ainsi, tout sauf linéaire. Survivre c’est être capable de rester serein face aux aléas de la vie même si on sent parfois comme une lame de fond nous tirer vers les abîmes. Il faut donc résister et toujours faire le pas qui va nous inciter à marcher sur l’eau sans se noyer.
Essayer toujours d’attraper un nuage parce qu’il vous emportera vers les rêves et surtout accepter que d’autres ne se réaliseront jamais parce que nous avons laissé la roue tourner trop vite, parce que ce n’était pas le moment, parce que nous avons été trop stupides ou trop paresseux, parce que c’est ainsi.

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