La déprime collective et les médias.
Stop aux pensées négatives et à la déprime qui inonde nos réseaux sociaux. Ne vous rendez-vous pas compte que vous faites exactement ce « qu’ils veulent »? Quitte à en choquer beaucoup, je lance mon coup de gueule du jour. Comme tout un chacun, mon coeur saigne pour les victimes innocentes d’hier mais vous ne me verrez pas larmoyer ou échanger sur FB ou ailleurs car je sature de ces discussions primaires qui ne servent qu’à alimenter la peur. Et c’est ce que veulent ces monstres.
Je lis avec stupeur des phrases qui me hérissent : il va y avoir des attentats. Euh ? Vous ne le saviez pas ? Et ce n’est pas d’aujourd’hui. Je suis du vingtième siècle et j’ai vécu presque en live les attentats de Saint-Michel. Ce n’est pas nouveau donc. Quant aux autres, certes, la Belgique est touchée mais tant d’encre n’a pas coulé pour nos amis ivoiriens il y a quelques semaines. La couleur de la peau changerait-elle celle du sang ? Il ne me reste donc que ma plume pour faire sortir ma colère face à des dizaines de propos que j’ai lus dans la soirée et qui vont me faire me mettre en pause sur ces réseaux durant quelques jours. On est tous responsables de ce qui se passe aujourd’hui et il faut cesser de faire la politique de l’autruche. Nos dirigeants sont inefficaces à gérer ce conflit, les réseaux sociaux propagent des idées, des commentaires parfois d’une violence insoutenable, le commun des mortels se délecte de cette situation ( cela donne enfin un sens à des vies monotones). Quand je vois certaines personnes qui ont passé, hier, leur journée à pleurnicher devant leur télé, ici, en France, je bondis. Quand on doit gagner sa croute, on a une pensée pour cette violence, le coeur qui pleure mais on ne s’arrête pas de vivre ! Le jour où on pousse notre premier cri, on est déjà en sursis. C’est la vie. Alors bon sang, cessez un peu de vous cloîtrer, de pleurer sur un avenir incertain. Il est incertain par définition mais vivez, faites des bouquets de pensées positives et qui sait ? Peut-être enfin pourra-t-on faire évoluer des mentalités qui ne font que nous mettre des chaînes aux pieds.
Comme très souvent, tes mots viennent en résonnance de ce que je ressens, éprouve.
J’ai moi aussi envie de me cloîtrer dans l’aventure quotidienne de la vie, bouger, agir, œuvrer dans le sens de ce que nous sommes, des êtres vivants voués à brandir la vie, ouvrir nos yeux et notre cœur à la beauté du monde et surtout ne pas fuir l’idée que des vagues d’assaut soit toujours susceptible de nous percuter. La vie nous frappe, c’est vrai, mais c’est pour nous inciter à nous dresser du col et oui, je vis, je suis là pour ça !
Continuons à vivre et oui faisons des bouquets de pensées positives ! Je suis d’accord avec toi !