( 23 mars, 2016 )

Les pertes de la vie

À partir du moment où vous possédez tout ce que vous savez, vous avez conscience de ce que vous pouvez perdre. La peur n’arrive pas par hasard. Elle vient souvent fourrer son nez dans nos vies bien rangées pleines de bonheur. Lorsque telle une bulle de savon, on tient au creux de nos mains ce morceau de vie qui nous rend si heureux, la panique vient souvent se loger, présente, avec ses interrogations et ses doutes. Méritons nous cet instant unique ? Et ne va-t-il pas y avoir un cataclysme qui va nous le reprendre ?
Lorsque l’on a bien vécu, on constate souvent qu’un grand bonheur est entrecoupé de moments douloureux ou endeuillés simplement parce que la vie est ainsi, tout sauf linéaire. Survivre c’est être capable de rester serein face aux aléas de la vie même si on sent parfois comme une lame de fond nous tirer vers les abîmes. Il faut donc résister et toujours faire le pas qui va nous inciter à marcher sur l’eau sans se noyer.
Essayer toujours d’attraper un nuage parce qu’il vous emportera vers les rêves et surtout accepter que d’autres ne se réaliseront jamais parce que nous avons laissé la roue tourner trop vite, parce que ce n’était pas le moment, parce que nous avons été trop stupides ou trop paresseux, parce que c’est ainsi.

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