Les attirances
On ne peut aimer tout le monde. C’est un fait et plus on vieillit, plus on en a conscience. Des liens se créent souvent malgré nous et se défont tout aussi vite. Le résultat est toujours cette évidence : on ne peut aimer tout le monde. On a souvent tendance à parler des attirances, de ces relations qui se forment sans s’imposer, la reconnaissance de l’autre comme une partie de nos pensées, de nos désirs. Ces attirances s’imposent comme de vraies évidences. L’autre est une âme-sœur, un double dans lequel on se retrouve, avec qui on se sent bien. Que l’on peut aimer ou détester par moment mais qui par définition, sera. À l’inverse, on parle rarement de ces êtres qui ont croisé un jour notre chemin et que spontanément nous avons détesté, sans raison. On ne sait pas pourquoi. On sait juste que ce type ou cette fille, on ne les aime pas. C’est épidermique. Quelque chose dans leur attitude bloque notre désir de communication. Est-ce leur façon d’agir ? Le bonjour qui a du mal à sortir de leur bouche lorsque l’on croise leur chemin ou cette manière d’être tout simplement, cet homme suffisant se prenant pour le nombril de la terre, cette femme trop sûre d’elle prête à tout pour écraser les autres ?
Il fut un temps où je passais du temps à tenter d’essayer d’aller vers ces personnes qui me révulsaient, afin de pouvoir me dire que j’avais tout fait, que chaque individu en valait la peine. Aujourd’hui, égoïstement, je me cloisonne qu’à ces êtres avec qui le courant passe. C’est moins fatigant, plus gratifiant et puis, je n’ai plus envie de me forcer à aimer. Si ces personnes ne sont pas dans mon énergie, c’est qu’il y a certainement une raison. J’ai appris à ne plus tenter le diable. La vie est bien trop courte pour cela. Ne vivons que nos attirances positives !
Je comprends les termes de tes assertions, pourtant… Il y a moyen d’aimer le monde. Sans se forcer, regarder leur vie, si l’on peut, voir comment elle se passe et ne choisir de les rejoindre que dans les virages qu’on apprécie.
Je n’ai pas la prétention d’aimer tout le monde, tu le sais bien. Moi aussi j’ai cessé de lutter contre les ressentiments, mais je n’arrive pas à ne pas aimer les gens. Ou alors il faut qu’ils y soient allé très fort dans l’exclusion, le rejet, l’ostracisme. Qu’ils soient malades en quelque sorte, malade de cette vie qui pourtant ne demande qu’à les accueillir
Je te rejoins tout à fait mais malheureusement des malades, il y en a … Trop ….
Joli article et tellement vrai. Au bout d’un moment, avec le temps, c’est clair qu’on comprends qu’il n’y a pas à chercher ou à faire des efforts parce que c’est comme ça, on aime ou on aime pas, des connexion se font ou pas du tout, c’est la vie ! Bravo pour l’article !