Renaître
La peur était une tenaille est là. Elle m’avait prise sournoisement telle une traîtresse.
Les livres nous parlent souvent de ces cinq secondes avant de mourir où l’on voit notre vie défiler. Et bien, j’ai vécu la même chose sans être morte, ces quarante-huit heures où le passé s’est dessiné, où chaque instant oublié s’est écrit de nouveau, me donnant claques sur claques, où le temps n’était plus rien sauf une incertitude. Je reviens presque d’outre-tombe avec une seule certitude aujourd’hui, j’ai un long vécu fait de bonheur et de larmes, mais contrairement à beaucoup, j’ai cette chance immense, j’ai aimé passionnément, j’ai eu des amis fantastiques, des moins bons, mais toujours je me suis relevée et aujourd’hui, je suis encore passée à côté de la faucheuse alors je le crie, je le hurle : je suis heureuse et que c’est beau la vie !!!!
Coucou Sylvie, croque la vie à pleines dents. Et continue d’écrire! Bises.
C’es le privilège des écrivains de pouvoir transformer les moments difficiles de la vie en textes qui peuvent aider d’autres à les surmonter à leur tour. Tu fais ça très bien Sylvie.